Philosophie et spiritualité
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Conscience / Libre arbitre / Ego
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Conscience / Libre arbitre / Ego
Je vais vous livrer ce que mes recherches m’ont apportées comme éclaircissement sur ces sujets. Ce n’est que ma vision, cultivée avec mes données, certes incomplètes et partielles. Libre à vous de détester mes propos, de les compléter avec doigté ou de me donner raison.
Parlons de la conscience : Du latin conscientia, apparenté à scientia (« connaissance »).
« Le mot “conscience”, emprunté au latin conscientia, dérivé de conscire [“avoir la connaissance de”][1], de cum (“avec”) et scire (“savoir”), désigne proprement le savoir en commun. Il comporte une valeur morale jusqu’au XVIIe siècle et désigne la “connaissance intuitive du bien et du mal”. »
conscientia : Connaissance, Complicité, Conviction, Conscience intellectuelle, Conscience morale, Remords, Regrets. Dérivé de consciens.
consciens : Participe présent de conscio.
conscio : Connaître, avoir la connaissance de. Dérivé de scio, avec le préfixe con-.
scio : Savoir, connaître, avoir connaissance de, être informé de, apprendre
De l’indo-européen commun *skei (« couper, séparer ») qui donne σχίζω skhízô en grec ancien, shkyej en albanais, Schienbein en allemand, scindo (« fendre »), scipio (« bâton »), scutum (« bouclier ») en latin.
Le Dictionnaire étymologique latin explique : « le sens primitif de scio est « trancher, décider ». Le sens « décider » ayant été attribué plus spécialement à l’inchoatif sciscere, les deux verbes scio et scisco furent ainsi séparés.
Regardez bien ce mot Con-science : le savoir commun. (Avec savoir : ce qui a été tranché. Probablement lié à l’alimentation et à ce que l’on garde… pure supposition)
Certains parlent de conscience collective, d’autres la moquent. Nous sommes dans un pléonasme évident.
La conscience est le fruit du savoir, d’un apprentissage long, le résultat de milliards de milliards d’essai-erreur. De la première particule de matière, à la première molécule stable, jusqu’à la conception d’une cellule sur terre, le savoir commun est là. Nous en sommes la preuve. Et nous développons la notre, à notre échelle d’humain.
Devant ce constat, qu’appelle-t-on “intelligence”?
Ces combinaisons de matière informée sont-elles le fruit d’une intelligence primordiale, elle même intégrée à une énergie non matérielle ? Ou sont-elles le fruit d’une adaptation à un environnement hostile ? Dans les deux cas, l’information existe, l’intelligence nait, la conscience demeure.
Nous sommes tous faits de ces briques de matière informée, pourquoi souhaitons-nous pour autant affirmer notre singularité en tant qu’individu ?
Est-ce que le premier neutron s’est formé grâce à trois quarks plus valeureux que les autres ?
Est-ce simplement biologique, sachant que notre ADN est “unique” ?
Est-ce que ce n’est qu’un questionnement humain ?
Peut-être n’utilisons-nous pas le bon mot pour parler de ce qui fait ce que nous sommes.
Certains me connaissent, j’ai clairement des doutes sur la notion de “libre-arbitre” dans un monde matériel. Je le réfute même. J’ai une conscience et un cerveau. Et ce cerveau est purement biologique. Et les règles de la biologie, s’appliquent pour tous sur cette planète. Je n’ai pas tant envie de vous parler de neurosciences, mais si quelque chose dans notre existence pouvait nous permettre d’aller au delà de la conscience et d’expérimenter le libre arbitre, ce n’est clairement pas le cerveau.
D’ailleurs, le ressentez-vous ? Quand vous voulez faire quelque chose que tout vous pousse à ne pas faire ?
Où se situe le libre-arbitre ? Deux cas :
1/ Vous vous rangez à l’environnement avec la sensation de l’avoir perdu, vous avez répondu à l’exigence de la “conscience humaine”.
2/ Vous vous écoutez avec la sensation de l’avoir satisfait. Vous vous êtes juste laissé allé à l’exigence de votre nature biologique.
Voilà pourquoi le libre-arbitre est un concept que je trouve fort discutable dans un environnement matériel et en tant qu’humain, je précise.
Que vous vous laissiez plutôt porter par la conscience humaine ou par votre nature biologique, les deux solutions apaisent tôt ou tard là où se situe le problème.
L’épicentre. Ce boom-boom.
Dans je pense donc je suis, penser et être sont des concepts faciles à se représenter (peut-être si anciens, si conscient. Essayez de vous représenter l’inverse. C’est dur non ?).
Finalement, dans toutes les langues, le plus fascinant des mots c’est “je”.
L’égo… certains l’appellent âme, esprit et que sais-je encore… Ce n’est que de l’égo.
Ego : Du latin ego (« je, moi »). Moi, représentation et conscience que l’on a de soi-même.
C’est le savoir que nous sommes et que l’on présente aux autres, en tant que matière complexe informée.
Aucune honte à avoir de l’égo.
Tant qu’on le fait ensemble, en commun. Plus nous pourrons crier fort notre égo, conséquence de (x)essai-erreurs, plus nous pourrons alimenter la conscience humaine.
Et c’est déjà ce qui se produit. Avec les réseaux sociaux, les révolutions culturelles sont rapides et majeures. Elles alimentent la conscience humaine, tout est en train de changer.
Internet permet de connecter nos savoirs, nos égos.
Alors, il est où votre égo ?
Moi, il est au niveau du coeur. D’ailleurs, il se sert quand on vient y toucher. Les recherches sur cet organe si particulier font suer tous les neurologues.
Ce rythme, cette fréquence, capable de se situer sur plusieurs niveaux.
Du coeur vient le mot courage.
Je préfère ce terme à libre-arbitre.
Et le courage est peut-être bien ce qui nous distingue des animaux.
Et je ne parle pas de sentiments, entendons-nous bien. Je parle de ce qui nous permet d’aller à l’encontre de notre cerveau et de toute conscience.
Moi je crois en ces valeureux quarks…
Et vous votre courage ? Qu’en faites-vous ?
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