5 cheveux dans la soupe

  • bagayaga

    Membre
    3 janvier 2024 à 10 h 33 min

    Nadir pour la première fois, cachait quelque choses à la connaissance et au collège des ingénieux.

    Entre deux gestions des contingences du réel, Salmonelle , depuis des millénaires dans les intestins des hommes.

    Et pourtant l’ordre des médecins chirurgien par intelligence artificielle assisté avaient évisceré quelques spécimens atteint pour comprendre.

    Un seul constat, le fait est, que chaques tentatives de perfectionnement des habitudes en matière d’hygiène périclitent inexorablement.

    Mais fort heureusement, au sein de cette race de guimauve, une femme primait. Anaconda-Fleur.

    C’était une femme d’exception, formée au saint code. Elle était sans pareille, pour s’insérer dans des lignes codes préexistantes et créer des ” circoncisions ” , des ajouts et même des altérations.

    Sa touche délicate, telle des caresses d’ailes de lépidoptères le laissait comme deux ronds de flan.

    Nadir était de plus en plus boulimique au sujet d’Anaconda-Fleur. Elle était son obsession.

    Il avait même matérialisé la courbe paraboloïde de son vagin.

    Il avait un plan. Sa mise en place avait été assez rapide. Il avait manipulé et menacé un pauvre terrien d’une communauté rebelle vivant en autarcie. Ethée. Il l’avait menaçé de faire découvrir sa colonie ,s’il ne lui offrait pas son corps. En émettant des images de la probable fricassée humaine, à base d’amis, de parents et autres colons, que ferait les factions du collège des ingénieux.

    Ethée s’était interfacé avec Nadir. Nadir est maintenant Ethée.Nadir est devenu, Scaphandrier-Topinambours.

    Et aussi Abrupte que cela puisse paraître. Nadir va choper Anaconda-Fleur. Ce n’est qu’une question de temps et de calcul.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    16 janvier 2024 à 23 h 22 min

    Durandeau avait appris la nouvelle à la fête de CIRCONCISION du neveu de sa femme, Noam, chez les Wolnitz seniors.

    La cousine Esther, toute en rondeurs, était aussi ABRUPTE dans la divulgation des potins que BOULIMIQUE dans leur recueil.

    “Jonas Devillère a passée l’arme à gauche, sa… sa “mshuge” ne doit plus avoir de “tza’arot” dans sa vie…”

    Le gros Jonas, encore les Devillères!

    “Et de quoi est-il mort?”

    “Empoisonné par la langue de vipère de sa mégère, non… accident vasculaire cérébral” s’amuse t’elle. “C’est mon David qui s’occupait de sa santé, il en est COMME DEUX RONDS DE FLAN.”

    “Comment ça ? “

    “D’accord ce goy ressemblait à une GUIMAUVE, avait du ventre, mais mon David m’assure qu’il avait des artères de jeunes homme. Et puis c’est Mortier, le médecin de Madame qui a signé le certificat de décès…”

    Durandeau est fichu, la réunion de famille sympathique devient un décor flou et délavé, les bruits des conversations n’ont plus de consistance.

    La lessiveuse est en marche.

    Pierre Durandeau prétexte une bouche sèche en marmonnant, pour s’enfuir vers la salle d’eau. Après avoir fébrilement mis le verrou et s’être laissé tomber, plus que s’être assis sur les chiottes, il peut s’abandonner.

    Dans sa tête et dans ses intestins c’est la FRICASSÉE de colère, des PARABOLOÏDES d’aigreur lui vrille les tempes, il a le souffle court.

    C’est forcément cette sale gamine, Marie-Cécile, la mère est une garce phénomènale, mais elle est de la race de ceux qui tue ouvertement.

    Nooooon. C’est la petite charogne qui s’est déjà foutu de lui, elle y a pris goût. Elle tue en silence comme un serpent, nooon pire, comme un microbe particulièrement mortel et résistant.

    Durandeau est quelqu’un de posé et calme, c’est la première qualité que lui trouve le Commissaire Puivert. Hors de question que son amour propre PÉRICLITE par la faute de cette petite merde de 12 ans.

    Non Pierre Durandeau déteste perdre, plus que tout. Et surtout aux échecs.

    Et surtout contre une bactérie pathogène sous forme humaine.

    Dans sa tête l’inspecteur planifit déjà l’opération Devillères, nom de code SALMONELLE, ça irait comme un gant à cette petite merde à couettes.

  • bagayaga

    Membre
    17 janvier 2024 à 19 h 53 min

    La liste.

    Gerbille.

    Encornet.

    Portugaises.

    Grattoir.

    Bibracte.

    Cordialement.

    Estuaire.

    Moratoire.

    Chouffer.

    Apocryphe.

  • bagayaga

    Membre
    17 janvier 2024 à 21 h 01 min

    Garence rentrait de sa séance d’équitation, quand soudain un odeur de vieille gerbille chatouilla son tarin princier. En l’occurrence lorsque qu’une fragrance importunait son odorat, cette dernière soulevait dédaigneusement la lipe, illustrant parfaitement le principe de la merde sous le nez.

    -“Jonaaaasss! Jonaaaaas! Ça pu que ça empeste l’encornet dans toute la baraque! “

    Oui, Garence pouvait se montrer chartière lorsque l’émotion la gagnait.

    -“Jonaaas! Bon sang de bonsoir vous avez les portugaises ensablées? Ce n’est pas dieu possible ! Mais vous allez me tuer! Ma putain de tension artérielle ! Il est où ce putain de fils de pute!”

    La voilà gravissant l’escalier de maître avec énergie, ses petits talons claquants sur le marbre. Habituellement cela convainquait ce bougre d’abrutis d’ouvrir son clapet.

    -“JO. nas…”

    Il était étendu, un sourire en coin. Mais ces yeux grands ouverts figés vers un portrait du général????

    -“Oh bordel de merde? Mort??? Mohohohohohort Hohohohohohohoh!

    HAHAHAHAHAHA! HAAAAAA! ENFIN.”

    Mais qui? Un grattoir à langue sous le lit. Pas forcément incohérent. Le torque de Bibracte dans la bibliothèque. Légèrement déplacée.

    -“Mmmmffff… Marie. Cécile. La petite.”

    Il est mort comme on écrit un cordialement à la fin d’une lettre. Sans panache. Polissé et fade. À l’image de sa vie. Un gros estuaire bien moche. Ni rivière,ni océan, entre deux pathétiques, aussi ennuyeux que mortel.

    -“Marie-Ceeeeecile, petit chaton?”

    Marie Cécile était dans un coin sombre de la chambre. Débout, silencieuse en contemplation.

    -“Oui.”

    -“Vous auriez pu me consulter pour le moratoire de Papa. Tout de même. Vous êtes sous mon toit.”

    -“J’ignore de quoi vous parler mère. Prenez un peu de Suze, cela vous détendra.”

    -“Mais… Hahahaha comme vous le voudrez Marie-Cécile. Belle ironie le portrait du général. J’ai chouffé la poussière du torque aussi.

    Soit, vous ne voulez pas faire partie de mes évangiles. Votre parcours sera apocryphe. Et je ne vous accorderez, ni ressources, ni aides.

    Partez.

    Je dois congédier le jardinier fleur bleu et faire piquer croque-en-bouche à cause de vous, petite sotte.”

Page 9 sur 9

Connectez-vous pour répondre.