Introverti (lui), dépendante affective (moi), auto-sabotage, rupture

  • Introverti (lui), dépendante affective (moi), auto-sabotage, rupture

    Publié par chafaitdubien le 12 mars 2023 à 20 h 06 min

    Bonjour à toutes et tous,

    J’espère que vous allez bien ! J’avais écrit sur ce forum il y a quelques mois maintenant. Je m’interrogeais notamment sur ma tendance à ‘saboter’ mes relations amoureuses (qui sont pourtant fondamentales pour moi). Vos retours m’avaient ouvert des pistes de réflexion et je vous en remercie.

    Pour me présenter à nouveau : je m’appelle Charlotte et suis une petite zèbre de 30 (bientôt 31) ans.

    Je ne voudrais pas faire preuve de nombrilisme : alors par avance, désolée, pour celles et ceux qui y verront un roman autocentré. Si j’écris à nouveau sur ce forum aujourd’hui c’est que je me sens malheureuse, dépassée par mes pensées et ma volonté (mon besoin) de comprendre. J’aurais vraiment besoin, je crois, de regards extérieurs – et plus objectifs – pour m’apaiser un peu et m’aider à cheminer de manière plus paisible.

    J’avais écrit mon premier post il a donc environ 4 mois maintenant car mon copain venait de me quitter après presque un an de relation. Nous nous étions ensuite remis ensemble mais cela s’est à nouveau arrêté il y a 1 mois.

    o Qui sommes nous ?

    Mon ex copain et moi nous sommes rencontrés sur une application de rencontre (et là vous vous dites : non mais déjà quelle déception d’un début d’histoire aussi banal. Mais attendez de lire la suite). Lui sortait d’une longue période de célibat (fréquentant de manière sporadique les sites de rencontre mais y repartant déçu), moi me remettant depuis quelques mois d’une relation/rupture difficile (avec un homme manipulateur, probablement PN, même si je n’apprécie pas ce mot ‘fourre tout’).

    Lui ? Introverti et calme. Profondément gentil (enfin…je crois, on en reparle à la fin du texte ;)). Moi, plutôt timide mais animée par un côté très passionné, vivant, une certaine soif de vivre – et de rire – qui l’ont attiré je crois. Nous deux : Hypersensibles.
    L’histoire a alors un peu démarré comme un ‘coup d’évidence’. Je vous passe donc les débuts : lui m’écrivant des romans à rallonge (nous passions notre temps à nous écrire et à rire), me proposant sans cesse qu’on se voit, ayant l’impression d’une évidence, voulant m’intégrer (rapidement) à sa vie, étant très attentionné, etc. Je crois qu’il a eu la sensation de rencontrer ‘celle qu’il attendait’ et m’a vue comme une petite tornade qui allait bousculer son quotidien (et je l’avoue : qu’est ce que ça fait du bien de se sentir extraordinaire dans les yeux de quelqu’un qui semble voir qui vous êtes). Il était donc au début très investi, attentionné et démonstratif et me mettait sur un piédestal (et semblait me mettre très vite au ‘centre de sa vie’ et se projeter loin. Mais, aimant les histoires passionnées et profondes, cela m’a plu je l’avoue).

    o Episode 1

    Mais… j’ai eu un peu peur et ai été méfiante (ah vous voyez qu’il y a des rebondissements, je vous l’avais dit). Je l’ai toujours été (par peur des hommes, par peur d’être abandonnée surtout) mais l’ai ressenti encore davantage, à cause, je crois, de mon histoire précédente (un peu traumatisante) car je ne voulais plus souffrir ni être déçue. A chaque rupture, c’est un peu mon monde qui s’écroule mais cette dernière rupture a brisé quelque-chose en moi (tant mon ex m’avait gardé sous emprise des mois, me faisant culpabiliser, etc).

    Alors, j’ai attendu beaucoup de lui, de “preuves” qu’il tenait vraiment à moi (attention SPOIL : je vais dans les prochaines lignes dépeindre un portrait très peu élogieux de ma personne… mais je vous rassure, j’ai des qualités aussi :)). Je me suis montrée jalouse/suspicieuse (pour donner quelques exemples : quand je le voyais ‘en ligne’ sur whatsapp et qu’on ne parlait pas, quand je le voyais regarder des filles, je vivais également mal qu’il soit en contact avec son ex copine et sa famille), étais froide quand il sortait (alors qu’il me proposait de venir mais de mon côté je n’arrivais pas à rencontrer son entourage : je bloquais totalement), impatiente quand il ne répondait pas tout de suite aux messages, impulsive. Bref, chi*nte (pour tester la solidité de la relation ? pour saborder l’histoire afin de ne pas prendre le risque d’échouer ou de me faire quitter pour qui je suis vraiment ? Je ne sais pas).
    J’avais peur… de le perdre, de revivre une déception, de souffrir, de me (re)tromper, que tout cela ne soit qu’un ‘feu de pailles’.

    Lui, de nature extrêmement calme et flegmatique (et taiseux !) ne me disait rien. Il semblait rester patient et faire des efforts pour répondre à ces “attentes” et me rassurer.
    J’ai donc été un peu injuste avec mon attitude car lui faisait beaucoup d’efforts et se montrait très patient.

    o Episode 2

    Mais cela a changé au bout de 4/5 mois car un déséquilibre s’est alors un peu créé. Il restait présent (à me proposer souvent qu’on se voit) mais je sentais qu’il ne se projetait plus vraiment… mais il ne disait rien (il faut savoir qu’il DETESTE et fuit les conflits). Il avait fini par m’avouer – par message !- ses doutes quand j’avais insisté (me disant qu’il ne savait pas trop de quoi il doutait; qu’il avait par exemple des inquiétudes sur le fait que je sois suspicieuse dès qu’il parlait à une autre fille, qu’il avait peur aussi de devoir renoncer à son sport car je semblais craindre qu’il reprenne des entraînements trop intenses, qu’il voulait retrouver la magie du début, etc).

    Je ne sais pas s’il est seulement introverti ou aussi un peu évitant (moi clairement anxieuse/insécure en tout cas) : nous sommes alors rentrés dans une sorte de cercle vicieux. Quand il m’a partagé ses doutes (déposés comme ça par sms mais sans finalement en dire davantage), je me suis “oh non” (tout en me sentant un peu ‘trahie’ qu’il ne m’en ait pas parlé spontanément) et me suis alors davantage sentie en panique/insécurité, réagissant alors encore plus mal et ayant encore plus d’attentes, ce qui l’éloignait sans doute encore davantage, se sentant ‘sous pression’.
    En parallèle, j’étais obnubilée par le fait de ne pas réussir à rencontrer son entourage et voulais me sentir parfaite pour ce jour là (je m’en voulais de bloquer comme ça et m’étais aussi persuadée que c’était ça qui le faisait le plus douter) et me mettais une pression terrible (mais au fond j’avais aussi besoin d’un climat rassurant pour y arriver et le fait que des doutes de sa part s’en mêlent… ça ne facilitait). En parallèle également, j’étais en train de démissionner de mon CDI, donc un peu apeurée par le futur qui devenait flou. Beau tableau… je sais.

    Au quotidien, il restait donc présent, mais ne parlait plus de futur, de projets (lui qui avait très vite parler d’emménagement ensemble n’y revenait plus, s’étant un peu ‘refermé’ je pense), ni de “nous” (il ne déclenchait jamais de conversation de ‘couple’) et de mon côté j’en venais alors à être sur le qui-vive, dans la ‘sur-analyse’ de ses mots (me disant en plus que s’il y avait quelque-chose il ne me le partagerait pas), en attente/demande et perdais un peu de mon naturel et de mon humour. Je vivais dans la peur en fait. J’avais l’impression que j’allais replonger dans une histoire où les choses allaient devenir floues, où aucune promesse n’allait se réaliser, où j’allais devoir re-prouver que je valais le coup de rester avec moi… et ça me mettait en colère. J’avais aussi l’impression qu’au plus j’avais besoin d’être rassurée au plus ça l’éloignait.

    Avec le recul, je me trouve bien sûr stupide… mais sur le coup j’ai eu si peur que tout s’écroule, que tout ne soient que des “belles paroles”, de retomber sur quelqu’un qui me manipule un peu… Je n’avais alors aucun recul ni contrôle de mes émotions/réactions.

    Pendant ce temps là, je n’avais toujours pas réussi à rencontrer son entourage.

    o Episode 3

    J’ai donc démissionné pendant l’été (je ne regrettais pas ce choix car j’avais envie d’un travail qui ait davantage de sens mais c’était mon premier CDI et après 10 ans d’étude donc cela m’a quand même fait un peu peur) et étais, je crois, encore plus en attente que notre couple avance (ou en tout cas, qu’il me montre qu’il avait envie que ça avance). Mais cela semblait stagner de la même façon : lui attendant probablement que les choses s’arrangent et se protégeant, moi ayant besoin de dialogue, de projets ou éléments rassurants, alternant alors souvent entre les mots rassurants le concernant (car je tenais à lui et par peur de le perdre) et les froideurs/réactions excessives et négatives (par insécurité)… .

    Puis il m’a finalement quittée au mois d’octobre alors que je lui demandais de se positionner clairement, se sentant totalement “poussé à bout/mis sous pression”.

    Réalisant que j’avais d’une certaine façon complexifié voire un peu sabordé les choses, disons-le (les premiers mois il avait été objectivement parfait et terriblement patient avec moi…), j’étais revenue vers lui au bout de 3 semaines de rupture environ, après avoir pris du temps pour comprendre que mon comportement était dicté par mes peurs et blessures et qu’au fond je n’avais pas laissé l’espace pour qu’on vive notre relation, que j’avais biaisée. J’avais en plus été dans l’attente (excessive) d’amour, de preuves, d’engagement… sans finalement donner beaucoup moi-même (ou en donnant… beaucoup d’énergie… mais mal).

    J’avais alors déposé une courte lettre sur le pas de sa porte. Une semaine après, il m’en avait déposée une à son tour. Rebondissant sur sa lettre et privilégiant l’action à l’attente, je lui avais alors proposé qu’on se voit, ce qu’il avait accepté. J’avais initialement l’intention de lui partager tout ce que j’avais sur le coeur mais son apparente distance m’a un peu étonnée/refroidie, bien qu’il m’ait pris dans ses bras quand je suis partie (car j’avais les larmes aux yeux, lui me disant alors qu’il fallait du temps). Il m’a par contre avoué pendant notre entrevue qu’il était venu me voir ‘incognito’ à mon premier triathlon qui avait eu lieu 10 jours plus tôt car ‘il ne voulait pas manquer ça’ (il avait pris plusieurs photos qu’il m’a montrées; il s’était caché en mode “sweat/casquette” pendant la course).

    Quelques heures plus tard, j’ai reçu un message de sa part, disant que ça lui avait fait plaisir de me voir, que je lui avais manquée, que j’étais très belle, etc. Je lui avais alors envoyé un long message dans lequel je lui partageais tout ce que j’avais prévu de lui dire : mes réflexions, mes regrets, des confidences sur mon enfance, ma remise en question, j’évoquais ma peur de l’abandon, les origines possibles, etc. Bref je m’étais vraiment ouverte, quasi flagellée (mettant de côté ma fierté et peur de la vulnérabilité) pour qu’on se donne la possibilité d’avancer plus sereinement.
    A son image : il m’a alors répondu que ça le touchait beaucoup, qu’il était difficile d’y répondre intelligemment, qu’il m’aimait toujours énormément mais qu’il avait besoin de temps pour digérer tout ça & ce qu’il s’était passé entre nous et qu’il ne voulait plus jamais que l’on se refasse du mal comme ça avait été le cas (et que c’était donc peut-être un réflexe protecteur mais que ça l’empêchait de baisser tout de suite ses barrières).

    J’avoue que sa réaction m’avait un peu déstabilisée/’déçue’ (je le lui avais dit) car de mon côté mon cœur débordait d’enthousiasme et d’envie d’un total renouveau. Après quelques jours, il était revenu vers moi pour me dire qu’il voulait qu’on continue.

    o Episode 4

    Nous avions donc repris notre Histoire (début novembre) comme si elle ne s’était pas arrêtée (une erreur je pense). Je crois qu’il aurait surement été bien d’en parler, de se pencher sur ce qu’il s’était passé, d’avoir peut-être un échange sur ce que je lui avais partagé concernant mon histoire & mes réactions : mais il ne jamais questionné là dessus et ne semblait pas vouloir repartir dans des discussions (par pudeur peut-être? par envie de repartir seulement sur du positif ? moi sur le coup, j’y ai vu du désintérêt).

    De mon côté, j’avais tant culpabilisé et avais tant réfléchi à nous que je crois que j’étais effectivement un peu déçue par ces retrouvailles que j’avais imaginées plus “fortes” (lors de notre premier diner, il m’a juste parlé calmement de ce qu’il avait fait pendant ce mois de rupture… .Je ne sais au fond même pas s’il avait réfléchi à nous pendant ce mois).
    Je pense qu’il était alors plutôt lui dans une position ‘d’attente’ (j’observe si les choses changent, redeviennent plus calme, sans conflits’), de voir comment ça allait se passer. D’avancer, sans ressasser le négatif et les problèmes pour voir si on pouvait y arriver (comme j’ai dit, il ‘fuit’ et déteste les conflits).

    Finalement, il s’est davantage ré investi… dans les petites attentions notamment; il a aussi déposé un sac d’affaires (vêtements) chez moi. Je voyais qu’il cherchait quand même à faire des efforts (ou des efforts ‘visibles’ en tout cas).

    Il m’a aussi rapidement reparlé d’un week-end prévu avec ses amis (des amis qu’il voit peu) qui aurait lieu 3 semaines plus tard (début décembre) et auquel il voulait que je participe (mode pression : réactivé)… Voulant changer et travailler sur ces fichus ‘failles/blocages’ de rencontre (qui m’obsédaient depuis des mois); j’ai accepté de l’accompagner (youpi j’ai réussi). Le week-end s’est bien passé, il a été démonstratif, reconnaissant… .

    Mais à partir de là (cela faisait donc un an que nous étions ensemble – hors coupure) – je ne sais pas pourquoi -, j’ai commencé à redevenir négative, dans la critique, en attente, contrôlante, inconstante… Bref, encore chi*nte . Je crois que j’étais frustrée de sentir que je devais faire des effort mais que finalement lui ne me reparlait toujours pas vraiment de nous, d’avenir, de projets, de ce que je lui avais partagé/confié et qui était donc important pour moi (qu’il ne revienne jamais sur ce que je lui avais partagé me faisait bizarre), à mes besoins à moi, qu’il ne semblait pas du tout s’intéresser à ma situation professionnelle (qui me stressait donc beaucoup et sur laquelle je n’avançais pas car au final je me concentrais sur notre couple).

    Mais il restait par contre toujours gentil, présent, à me proposer très souvent de se voir. J’avais surement besoin de me sentir prise en compte et ne voulais pas qu’on reparte dans la même dynamique que les mois précédents (et son côté à tout garder pour lui)… et j’ai surement été trop impatiente. Alors je déclenchais des conflits ou étais froide pour pas grand chose; je lui faisais des remarques de jalousie (me sentant parfois un peu transparente pour lui), etc. Et lui restait toujours aussi flegmatique (jamais un mot plus haut que l’autre et fuyant toute forme de conflit ou de discussion). Au lieu de me parler de ce qui n’allait pas : il avait alors tendance à se replier dans sa bulle et à ne plus rien montrer.

    o Episode 5

    J’aurais certainement dû laisser un peu faire les choses, lâcher prise, qu’on souffle, enlever la pression, pour qu’il reprenne aussi confiance en nous deux, que la complicité revienne et voir alors si les choses changeaient et avançaient (et si non : j’aurais alors compris que ce qu’il se passait ne venait pas de mes réactions, de nos conflits etc, mais davantage d’une non envie de sa part de s’engager)… mais je n’ai pas eu la patience.

    Il montrait à nouveau peu. Finalement (correspondant à env. 1 mois et demi de reprise) je lui ai demandé s’il se projetait avec moi. Il a d’abord répondu par un silence… Ces silences difficiles à supporter (surtout quand on a besoin d’être rassurée)… puis il m’a finalement dit qu’il avait du mal à se projeter à 6 mois ou à un an à cause de nos conflits, de l’instabilité… . Et là j’ai eu la même sensation que 6 moi auparavant : je me suis sentie trahie, prise pour une imbécile. Je l’ai très mal vécu et me suis énervée, je l’ai même insulté.

    Finalement, nous devions aller à Paris quelques jours plus tard, pour le 31 décembre. Je lui ai alors proposé malgré tout d’y aller. Il a accepté. Nous avons passé une bonne soirée mais, encore une fois, pas un mot sur nous (il n’avait pas mis une tenue un peu améliorée pour ce 31… de mon côté, j’avais quand même essayé de me faire toute jolie). Le soir, avant de dormir, je lui ai reparlé et il m’a dit qu’il ne pouvait pas m’apporter ce que je voulais. J’ai passé la nuit en pleurs : exténuée je crois. Quand nous sommes rentrés, il m’a dit qu’il allait m’écrire une lettre pour être transparent car de toute façon il n’y avait plus rien à perdre.

    o Episode 6

    Il m’a donc déposé sa lettre (manuscrite) dans ma boite aux lettres quelques jours plus tard (j’ai trouvé un peu ‘cruel’ cette forme de suspense et qu’il faille une lettre pour dire tout ça au lieu de se parler…), dans laquelle il m’évoquait les raisons de ses difficultés à se projeter librement avec moi. Il a évoqué nos différences (lui calme et réservé, moi impulsive et un peu excessive; moi ayant envie de voyages alors que lui n’était jamais aussi bien qu’en France, lui couche tôt moi couche tard etc.. mais que malgré tout on avait réussi à surmonter plein d’obstacles et que ces différences au contraire l’intriguaient), m’a écrit que s’il avait eu l’impression de rencontrer son âme-sœur il avait eu quelques doutes depuis; aussi qu’il avait parfois préféré une ‘demi relation’ plutôt que dire les choses et prendre le risque que tout s’arrête. Il est également revenu sur deux principales sources de doutes : ma jalousie et son ex.

    Ma jalousie : Il m’a dit qu’il vivait mal mes remarques de jalousie, qu’il ne “matait pas” les autres et que cela le poussait alors à “changer de comportement”, qu’il devait du coup faire attention à ne plus regarder autour de lui.

    Son ex : Il est resté 7 ans avec une fille (sa 1ere copine et seule longue relation). Cette relation est terminée depuis 6 ans mais ils sont restés en contact. Lui était proche de sa famille et de son frère, qui s’est malheureusement tué en moto l’an dernier. Il a donc pas mal repris contact avec elle (par messages vu qu’elle habite loin) et sa famille depuis. Je ne lui en parlais pas souvent mais ce sujet était un peu délicat. Ce que je prenais mal, c’est qu’il était au fond plus proche de sa famille à elle que de ma vie et que nous : nous ne construisons rien ensemble et ne faisions pas de projets (à cause du climat et de nos conflits apparemment). Il était aussi allé à l’enterrement de sa grand mère peu après notre rencontre – alors qu’il ne connait même pas la mienne. Il parlait très souvent de son frère à elle, décédé donc (il a même posé un jour de congé cette année pour les “un an de décès” et a rejoint des amis pour la date de son anniversaire), sa famille (que je ne connais même pas : par ma faute je sais) reste en contact avec la famille de son ex… Et il a ecrit qu’il ne pouvait pas être avec quelqu’un qui ne l’acceptait pas, que ce n’était pas une rivale mais une personne qui compte, encore plus après ce qui lui était arrivé. Et qu’il ne transigerait pas sur ces deux sujets (Note de la rédaction : cette partie de la lettre m’a au contraire sur le coup montré l’importance qu’elle avait donc pour lui car il était prêt à me perdre pour elle. Et surtout, lire qu’il me reprochait ma jalousie tout en citant dans la même lettre le fait qu’il faille que j’accepte son ex : j’ai trouvé ça un peu … sadique ?). Puis il a évoqué aussi mes qualités (ma … rareté) et finit sa lettre en me disant qu’il pensait qu’on pouvait encore y arriver et former une belle équipe.

    Alors que j’espérais depuis un moment être davantage rassurée, j’ai ressenti sur le coup finalement tout l’inverse : il me remettait quelque part sous le nez nos différences, sa difficulté à se projeter (mais sans l’avoir dit spontanément) et finalement remettait dans mes mains ses doutes nous concernant dont je ne savais finalement pas quoi faire (car moi tout ce que je voulais c’était qu’on avance). Il ne proposait pas de solutions mais me partageait juste des difficultés alors que moi-même j’étais un peu épuisée de ce climat insécurisant. Et je n’ai pas trop su gérer sur le moment ce poids sur mes épaules. Je l’ai mal pris, j’y ai vu encore une fuite, des excuses pour ne pas avancer, etc. Il m’a proposé qu’on se voit deux jours plus tard : finalement on s’est vus quelques minutes sur la plage et je lui ai dit que c’était trop pour moi et je suis partie. Deux jours plus tard, face à son flegme/détachement, j’ai fait l’erreur de l’insulter par messages (disant que je regrettais notre relation…) et l’ai bloqué durant plusieurs jours.

    Je n’arrivais plus à y voir clair, je me sentais submergée d’émotions.

    Mais… 2 semaines après cette lettre, après l’avoir relue plusieurs fois et avec du recul (une fois la colère retombée aussi), j’y aussi vu une main tendue de sa part, bien que maladroitement. J’ai alors essayé de me mettre davantage à sa place et ai rédigé un très long email de réponse dans lequel je suis revenue sur ma réaction (expliquant que j’avais aussi eu l’impression qu’il m’avait faite poireauter des mois etc), me remettais en question, disant en préambule que si je lui reprochais son manque de communication, je savais qu’il était parfois difficile de communiquer dans la peur de la réaction de l’autre, que je voulais travailler sur ma jalousie, que j’acceptais son ex (disant que c’était aussi l’accepter lui que d’accepter son passé), proposais des solutions et le remerciais de nous avoir donné l’opportunité d’avancer en écrivant tout ça… . En tout sincérité, j’ai eu la sensation en faisant ça de le faire uniquement pour ne pas le perdre et de donner presque au-delà de ce que j’avais encore comme énergie… mais je n’avais pas envie de le perdre et voulais me battre pour cette Histoire car j’avais un sincère sentiment d’évidence. J’ai aussi dans ma lettre insisté sur le fait que la communication était clé et que nous devions apprendre à mieux communiquer (et notamment peut-être davantage au quotidien à l’oral que toujours par écrit).

    J’avoue que je m’attendais à une réaction de sa part; qu’il saute sur cette main tendue (j’y aurais aussi vu de mon côté un vrai intérêt pour nous et car c’était initialement une réponse à sa lettre et non une initiative sortie de nulle part; aussi car de mon côté j’avais l’impression de faire un pas immense vers lui mettant de côté mon besoin à moi d’être rassurée… même si certes deux semaines s’étaient écoulées et que j’avais mal réagit).

    Au bout de 2 jours sans réponse, je lui ai envoyé un message disant que je ne savais pas s’il avait reçu mon email; il m’a répondu qu’il comptait m’écrire pour me remercier, me dire qu’il avait bien reçu mon email (!), que ça l’avait touché mais qu’il ne savait pas vraiment comment y répondre et y réagir et qu’il lui fallait du temps pour savoir ce qu’il fallait faire au mieux (!). Il m’a aussi avoué que pendant ces 10 jours, il pensait que c’était vraiment terminé et que je ne reviendrai pas (il m’a également dit que ses proches doutaient pas mal de notre relation vu les prises de tête (ca m’a fait d’ailleurs très mal de lire ça; il a évoqué la toxicité de notre relation)).

    Et là perdu patience… .ces suspenses devenant trop difficiles pour moi et surtout : je réalisais que lui ne se mettait pas à ma place (lui se sentant de son côté inversement probablement à devoir agir “à mon rythme”).

    Finalement, il m’a proposé qu’on se voit quelques jours plus tard. J’avoue que sa (non) réaction, ce qu’il m’a dit… m’avait plutôt refroidie et ne créait pas vraiment un climat propice à une discussion sereine et constructive.

    o Episode 7

    Il est venu chez moi : si beau, bien habillé, parfumé, toujours gentil, amenant ma nourriture préférée… .

    Nous avons cuisiné ensemble et puis il m’a demandé si je voulais parler de mon email. Il ne semblait pas être venu pour apporter des réponses en fait mais être plutôt là ‘juste’ pour discuter, en “attente” de savoir comment je me positionnais vraiment par rapport à cet email de réponse.

    J’ai commencé à dire qu’il était difficile qu’il soulève tous ces doutes, que je me posais quand même des questions sur la nature de sa relation avec son ex (et s’il n’était pas encore amoureux…). Et finalement, il m’a dit que je ne semblais pas très cohérente avec mon email : ce que j’ai trouvé très injuste. Il m’a aussi dit que le problème n’était pas l’ex en question mais le fait de se sentir privé d’une forme de liberté. Nous avons finalement mangé, joué aux cartes puis il m’a pris dans ses bras et nous nous sommes embrassés.

    Il m’a proposé de rester dormir… j’ai accepté (l’idée n’était pas d’aller plus loin). Dans le lit, me sentant un peu mal à l’aise de la situation; j’ai voulu déclencher une discussion en disant que je comprenais, que parfois on avait plus envie d’être avec quelqu’un mais que c’était dur aussi pour la personne en face… Bref, je voulais juste qu’il réagisse et se positionne. Mais rien : pas un mot. Il m’a juste reparlé de l’incohérence par rapport à mon email (et donc son ex !). Et là : je me suis mise à pleurer, je suis allée sur le canapé. Il m’a d’abord dit qu’il allait partir puis m’a réconfortée. Nous sommes donc allés dormir. Le lendemain matin, en partant pour aller travailler, il m’a fait un bisou en me disant : ‘ce n’est pas une fin de non recevoir’ puis il m’a écrit un message 2 heures plus tard pour me demander comment s’était passée mon entretien qui devait avoir lieu le matin.

    Et j’ai été provocante : en lui répondant quelques heures après et lui disant que j’allais surement devoir refaire un compte Tinder du coup (bon oui c’était débile mais je ne savais plus quoi faire). Et là il m’a dit qu’on y arrivait pas. J’aurais peut-être (sûrement) dû calmer le jeu et dire qu’on en reparlerait mais j’ai tout de suite démarré au quart de tour en m’énervant, en lui disant que c’était horrible de laisser un silence, de venir chez moi (qu’au final je ne savais même pas trop pourquoi il était venu), de dormir chez moi, me dire que ce n’était pas un adieu… puis après quelques messages, de tout stopper.

    Il m’a d’abord répondu qu’on était jamais aussi bien que dans les bras l’un de l’autre, etc.

    J’ai craqué : je me suis sentie à bout, épuisée (j’ai eu l’impression de revivre un peu des scènes de “jeu” comme avec mon ex; j’étais aussi épuisée de manque de sommeil)… je me suis énervée de ce qu’il était en train de faire. Je pense que j’ai envenimé la situation et nos échanges sms du coup. Je pleurais… me sentant impuissante, dépassée, ne comprenant plus rien. Les sms semblaient de plus en plus décidés, au fil de la journée, à devenir une vraie rupture en fait (il s’est même mis à parler de notre histoire au passé, quelques heures après être parti de chez moi). J’avais l’impression d’un cauchemar et de n’avoir aucun contrôle de la situation… . Le soir, je lui ai partagé que je n’arrivais pas à m’arrêter de pleurer et il m’a appelée : il m’a dit de me boire de l’eau et de respirer, qu’il ne m’abandonnait pas et … qu’il pourrait m’aider à surmonter tout ça (m’aider à surmonter la rupture ?!? wow).

    Puis, voici le genre de sms que j’ai reçus le lendemain : “Ton message m’a fait pleurer. Tu écris tellement bien.. tes mots sont si puissants et si bien choisis qu’ils touchent immédiatement en plein cœur.
    Ce même cœur qui pleure, de la peine que je te fais une nouvelle fois, mais aussi de l’infinie tristesse que j’ai en moi. Car ce manque que tu décris est partagé et ressenti de la même façon. Ta main dans la mienne est sans doute ce qui me manque le plus.
    Je ne cesse aussi de repenser à des micros moments, sans grande importance au regard de ces 13 derniers mois, mais qui ont rythmé notre quotidien et fait vibrer mon coeur.
    Je ferme les yeux et repense à nous, à tous nos fou rire, à toutes ces fois où je t’ai porté sans aucune raison, à tous nos petit-déjeuner où il y avait beaucoup trop pour deux, aux fois où j’attendais désespérément que tu sortes de la salle de bain et me rejoigne dans le lit, à nos blind test… et à toi, juste à te regarder rêver ta vie et essayer de la rendre jolie.
    Sois certaine que cette prise de distance n’est pas le résultat d’un amour qui s’est éteint.
    Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait.
    Si je me rends compte que je fais l’erreur de ma vie, alors je saurai venir ramper devant toi pour te demander de me pardonner. Je suis profondément désolé si tu te sens trahie
    .”

    ou encore “Je sais que tu te sens trahie. Mais malgré tout l’amour que j’ai pour toi, j’ai ce sentiment aujourd’hui qu’il faut passer par là. Je suis profondément désolé. Tu n’imagineras jamais à quel point. Je suis nul comme copain

    ou “Je n’arrive pas à répondre intelligemment à tes attaques. Tu as sans doute en partie raison de m’en vouloir autant. Je me sens au plus mal également mais je sais que tu diras que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.

    ou “Quand j’ai reçu ton mail, j’ai été touché. Profondément et sincèrement. Je n’y ai pas répondu tout de suite pour les raisons que je t’ai expliquées.
    Qu’elles soient valables ou non, je n’en sais rien, mais elles m’appartenaient.
    J’ai été surpris par ta réaction, où tu exigeais immédiatement une réponse. Sur le fond, je ne sais pas qui a raison. Mais sur la forme, cela m’a un peu décontenancé car cela mettait une nouvelle fois en lumière nos incompréhensions.
    Apres plusieurs jours, je me suis dit qu’il était nécessaire d’en parler de vive voix. Pour aller au-delà des mots. Et aussi parce que tu me manquais et que j’avais très envie de te voir.
    Très vite, quand on a commencé à parler du fond de la lettre, il y a eu les premières incompréhensions et même une ou deux “provocations” de ta part, tellement à l’opposé de ce que j’avais pu écrire et de ce que toi tu avais dit dans ta lettre. Ça m’a attristé.
    Puis oui, nous avons mangé ensemble, même si tu m’avais demandé si je voulais partir, puis nous avons rigolé en jouant aux mini-cartes. Avant de nous embrasser et de suspendre le temps. Quand je suis dans tes bras, je perds toute notion de ce qui se passe autour. Je perds pied totalement, car je voudrais ne jamais en partir. Alors même que je m’étais dit que cela n’allait pas se passer comme ça, et que si ca devait arriver de nouveau, ce serait une prochaine fois, je t’ai proposé de dormir avec toi.
    Je ne me voyais pas partir. J’étais juste bien avec toi. Cela n’effaçait pas les incompréhensions discutées plus tôt ,mais le temps d’un instant, d’une nuit, on essayait de les oublier.
    Quand je suis parti le matin, je n’ai pas pensé une seconde que je ne reviendrai pas. J’ai attendu toute la matinée une réponse de ta part. Et finalement, vers 12h, apres quelques messages, tu me parles de ton “cv Tinder “.
    Ce petit message, l’air de rien, a eu un effet très négatif sur moi car il semblait montrer qu’on était reparti dans ce que j’ai fui tant de fois. Je me suis dit qu’on allait retomber dans du conflit.
    C’est exactement cette peur qui m’avait fait prendre du temps à répondre à ton mail. Je t’aime de tout mon coeur et ta peine me glace le sang. Mais je ne veux plus jamais vivre ces traumatismes.
    Je pense que notre amour l’un pour l’autre, quoique tu en dises, est indéniable. Mais au fil des mois et des expériences vécues, j’ai vu que cela ne nous empêchait pas de vivre constamment des moments de tension qui me dépassent. Nous avons des différences certes, mais je crains trop que nos caractères ne soient pas suffisamment conciliables
    .”

    Puis il m’a finalement proposé que l’on se voit ou que l’on s’appelle pour en parler (peut-être motivé par le fait que je lui ai aussi dit que je méritais une explication orale et pas d’être larguée comme un chien par sms). Après ces deux jours à pleurer, à me ridiculiser (m’humilier) par messages… j’ai eu peur de l’affronter et de revivre comme une seconde rupture et que mes mots n’aient aucune valeur. Je lui avais alors répondu qu’il valait mieux souffler un peu, que tout ca semblait un peu précipité pour qu’il ait vraiment des explications à apporter, et qu’on pourrait en parler quelques jours plus tard(pour une fois, c’est moi qui proposais un peu de temps).

    Il m’a alors relancée 4 ou 5 plus tard pour me dire qu’il pensait qu’il ne fallait pas revenir sur sa décision (!) tout en insistant durant 3 ou 4 messages pour me dire que ce serait quand même bien que l’on s’appelle ou que l’on se voit.

    Il semblait donc fermer la porte tout en proposant d’en parler… Je n’ai pas su que dire, que faire, que répondre : alors je n’ai rien fait.

    Comme jusqu’à présent ses réflexions l’avaient plutôt fait revenir vers moi, je crois que je me suis dit que s’il m’aimait il reviendrait. Mais là, je n’avais plus la force de rien ni de me retrouver face à quelqu’un qui allait donc me répéter que c’était terminé.

    o Et après ?

    Plus rien…. Durant 2 semaines.

    De mon côté, la peine était de plus en plus grande mais comme nous avions connu pas mal de disputes, je crois que je ne réalisais pas non plus que ca puisse être totalement terminé; surtout de cette façon là, par messages. Notre lien était vraiment très fort et profond (enfin… je le croyais).

    Puis j’en ai discuté avec ma psy (car j’ai vraiment décidé de travailler sur mes failles et sur ma dépendance affective et mes peurs qui ont trop de poids sur mes relations amoureuses) qui m’a conseillé de juste envoyer “J’ai compris que c’était complexe. On laisse du temps ” et d’avancer en parallèle de mon coté, sur moi.

    J’ai donc envoyé ce message à mon ex 2 semaines après sa proposition de parler. Quelques heures plus tard (hasard de la vie :/)… j apprends que ma mère (dont je suis très très très proche) a un cancer. Mon monde s’écroule.

    Mon ex, empathique/sensible, bienveillant, malgré tout présent pour moi durant cette année : mon premier reflexe a donc été de lui envoyer un message – du coup quelques heures après le message proposé par ma psy – pour lui partager cette nouvelle.

    Il m’a répondu rapidement qu’il avait beaucoup de peine de la situation et me demandant si je voulais qu’on s’appelle le soir pour que je lui dise ce que le médecin avait dit (ses parents sont aussi médecins). Je l’ai remercié, ai accepté et ai ainsi reçu un coup de fil dans la soirée… je pleurais un peu (décidément, après nos derniers échanges peu valorisants, je pleurais encore cette fois ci… mais vu le contexte je pense que c’est compréhensible), je lui ai expliqué pour ma mère… mais sa voix peinée vis à vis de la situation (il avait la voix tremblotante de la nouvelle) mais détachée vis à vis de moi (c’est assez dur à expliquer) m’a scié un peu le cœur. J’ai senti que le lien était coupé. J’ai donc eu l’envie de parler de nous (au fond c’est lui qui 15 jours auparavant avait insisté pour qu’on parle ou que l’on se voit)… et là, j’ai senti de la froideur, comme s’il ne voulait plus parler de nous, comme si nous n’existions plus, me disant que ce n’était donc pas le moment là (en si peu de temps… ça m’a fait tellement bizarre… c’est comme si des mois avaient passé). Moi qui pensais compter pour lui… . Et ça fait si mal.

    Je lui ai demandé s’il avait enlevé notre bracelet (il m avait offert un bracelet que l’on portait tous les deux et qu’il n’avait jamais enlevé malgré nos disputes. Et là il m’a répondu que oui, il l avait enlevé une semaine auparavant. #douleuratroce).. ca m’a fait tellement mal. Il a voulu couper court mais m’a dit qu’il restait là pour moi si besoin. Et entre cette horrible nouvelle et ça : j’avais l’impression que vraiment tout était en train de s’écrouler sans que je puisse faire quoi que ce soit.

    Après que nous ayons raccroché, je lui ai partagé ma peine par messages. J’étais désemparée de tout ce qu’il était en train de se passer. Je crois que je vivais là la vraie rupture tout en m’en voulant profondément de ne pas avoir accepté de parler avec lui 2 semaines auparavant (comme si la distance l’avait définitivement conforté dans sa décision…). Je me suis à nouveau ridiculisée et l’ai même supplié de ne pas m’abandonner tant je ne savais plus quoi faire, tant j’étais impuissante, tant cette sensation de rupture de lien, de rejet, que je croyais impossible, faisait mal.

    Il m’a répondu qu’il avait du mal à répondre à tout ça, qu’il ne pouvait pas revenir, qu’il ne pouvait pas lire tout ça, que ca le rendait malade.

    Il m’a envoyé ce genre de message : “je suis terriblement attristé par ce qui arrive à ta maman. Et donc évidemment à toi aussi. C’est profondément injuste. J’espère de tout coeur, mais vraiment plus que tout, que les médecins vont dire qu’il existe un traitement pas trop lourd. Je vous le souhaite tellement..
    Pour le reste de tes messages, je ne peux pas rentrer dans cette discussion ce soir. Je veux simplement te demander pardon si tu t’es sentie humiliée, ou si je t’ai donné à ce point une mauvaise image de toi-même. Tu es une personne rare et formidable et oui la vie avec toi peut être géniale et hors du commun. Parce que c’est ce que tu es. Je pense juste que notre relation n’était plus tenable, qu’on ne se rendait plus heureux et que ce n’était plus sain. Cela n’enlève en rien tes innombrables qualités , tout ce que je pense de toi et la beauté des souvenirs passés à deux… mais nous n’y arrivons plus et je suis navré de ne plus réussir à y croire. Et ce que tu m’as dit en t’ouvrant à moi ne me fait pas fuir. J’ai toujours trouvé ça sincère et profond. Ce sont nos engueulades, nos incompréhensions, ces insultes et moments de tensions trop nombreux qui me font fuir.

    Je sais que tu souffres. Je souffre aussi car je sais ce que je perds et savoir que je suis la cause de ta tristesse m’anéantit.

    Mais la seule chose qui compte aujourd’hui, c’est ta maman. Et le fait que tu sois là pour elle, avec ta sœur.

    Et si tu as besoin de parler, alors je serai là.

    Mais je suis désolé, je ne peux pas lire tout ce que tu me dis. Ça me brise le cœur”.

    Puis j’ai continué à m’emporter (je me suis dit qu’il devait avoir rencontré quelqu’un pour être si définitif; j’ai ressenti un immense sentiment de frustration, d’impuissance, d’abandon sans même que l’on se soit finalement revus depuis la rupture par messages…). Je me suis ensuite calmée et ai repris mes esprits et lui ai alors envoyé un message pour m’expliquer et lui dire que la situation était un peu (trop) lourde pour mes épaules et que je craquais mais que je respectais son choix et étais désolée pour cette reprise de contact et d’avoir insisté.

    Il m’a alors relancée avec une forme de bienveillance le lendemain matin en me demandant si j’avais dormi et si ma mère avait dormi, si j’avais amené ma peluche (!) et me demandant si je voulais qu’il demande des conseils à ses parents vis à vis des résultats de ma mère. Qu’il pensait qu’on pouvait dissocier les choses : notre relation et le fait qu’il puisse être là pendant cette épreuve.

    Je lui ai alors répondu que je le remerciais mais que c’était un peu tôt pour moi, que j’avais encore des sentiments et que faire face au détachement/ disparition des siens était trop difficile et qu’il fallait surement donc mieux que je fasse le deuil de nous deux.

    Il m’a alors répondu qu’il répondrait seulement ça pour le moment car c’est trop dur à lire, que ce n’est pas parce qu’il y a séparation que les sentiments disparaissent ou qu’il ne tenait plus à moi. Je lui ai alors envoyé un long message pour expliquer les frustrations de sa décision de quitter le navire au moment où on parlait enfin des vrais problèmes, que j’étais désolée de ne pas avoir su lui donner encore l’envie de vibrer et de tout recommencer. Que je n’étais pas la “vraie moi” en étant happée par mes peurs, que je voulais évoluer et que j’aurais aimé que ce soit avec lui mais que je ne pouvais rien y faire s’il ne le voulait plus. Mais tout sonnait surement “trop tard”.

    Voici sa réponse (aie) : “Je suis désolé si je t’ai semblé froid ou distant hier. C’est pourtant tout l’inverse, et je pense que tu le sais car tu connais ma sensibilité. Je ne diabolise pas ce que nous avons vécu. Certainement pas. Il y a eu des moments difficiles mais aussi une liste infinie de moments magiques auxquels je continue de penser souvent.

    Quand tu dis “une relation qui n’existe plus comme si elle n’avait jamais eu lieu” est terriblement injuste. Même si je ne le fais pas savoir, je pense à toi tous les jours, moi aussi je suis triste qu’on en soit arrivé là et je pleure à chacun de tes messages où tu mentionnes ce qu’on ne vivra plus à deux.

    Tu dis que tu es une fille “chouette”… tu es tellement plus que ça. Je ne vais pas refaire la liste de tes innombrables qualités mais jamais quelqu’un ne m’a touché comme tu as su le faire.

    Et c’est pour cela que tu mérites d’être plus heureuse que tu ne l’as été avec moi.

    Nos caractères trop différents ne permettaient pas d’y arriver, on se créait trop de frustration.. on acceptait des choses qu’on ne devait pas accepter, on se dénaturait. J’ai voulu y croire tant de fois malgré des moments où je me suis dit que c’était définitivement fini. Tu as voulu te battre tant de fois également, prenant sur toi, admettant certaines faiblesses et t’ouvrant à moi comme jamais. Je t’en suis infiniment reconnaissant.

    Ce n’est pas parce que je dis toutes ces choses qui n’ont pas été que j’en oublie tout ce qui s’est bien passé entre nous. Même si cela a trop souvent été dur, je garde en mémoire uniquement tous les merveilleux moments passés ensemble.

    Mais malheureusement, je pense qu’il faut respecter ma décision. Elle m’a été impossible à prendre pour toutes les raisons que tu évoques dans tes message et que je partage évidemment. Oui notre complicité est unique, oui les sentiments nous ont très vite dépassé, nos projets, nos envies, nos rêves nous ont transporté. Et je ne peux pas dire que je ne t’aime plus, que tu ne me manques pas ou que je n’ai pas un immense pincement au cœur quand je vois que The voice reprend ce vendredi et que une chanson sur deux que j’entends à la radio me fait penser à toi.

    Ne change pas la personne que tu es. J’ai sans doute été trop sévère dans ce que j’ai pu te dire : tu es une personne extra-ordinaire, de celle qu’on ne rencontre qu’une fois dans une vie. Alors bien sur, tu n’es pas toujours facile à suivre. Mais qui l’est… ?

    Ne plus être ton copain ne veut pas dire que je veux disparaître de ta vie, ou que je ne serai plus la pour toi. Car je pense que nous trouverons un meilleur équilibre dans une relation différente et qui sera plus saine.

    Tu m’as tant donné, nous avons vécu tant de belles choses.. Mais il y a ce fichu paradoxe qui veut que tu m’as rendu plus heureux que personne mais dans le même temps, cette relation m’a parfois rendu plus triste que je ne l’ai jamais été.

    Charlotte, n’oublie pas que tu as tout pour toi. Tu es belle, drôle, intelligente, enthousiaste à l’extrême et tu as un coeur en or. Je suis navré de ne pas avoir su faire ressortir la “vraie toi”. Je pense avoir été très compréhensif mais je ne pense pas forcement avoir été le copain qu’il te fallait.

    Il faut que tu t’enlèves de la tête cette mauvaise image des hommes, que tu fasses confiance. Tu peux avoir le monde à tes pieds. Tant dans le pro que dans le perso. Je n’ai jamais rencontré de femmes aussi brillantes que toi. Tu es une source d’inspiration et je me suis souvent senti si petit à tes côtés tant je t’admire et tant tu m’as impressionné un nombre incalculable de fois. Il ne faut pas que tu doutes de toi. Regarde tout ce que tu as deja accompli. Regarde les postes que tu vises professionnellement. A ton âge, c’est fou. Et dans la vie de tous les jours, tu es quelqu’un de passionnée, de merveilleuse et qui a besoin de trouver quelqu’un avec autant de rêves plein la tête que toi.

    Aujourd’hui, tu dois être la pour ta maman. C’est tout ce qui compte. Ta maman est quelqu’un que j’estime beaucoup, la relation que tu as avec elle m’a toujours beaucoup ému, donc je saurai être la pour toi si tu as besoin de moi. Je ne t’imposerai pas ma présence mais si jamais tu as besoin de quelque chose, je tacherai d’être la.

    Ce message n’attend pas de réponse particulière. J’espère avoir été clair dans ce que je dis pour pas que tu interprètes mal certaines choses.

    Admettre que notre relation de couple se termine est l’une des choses les plus douloureuses que je n’aies jamais vécues. Mais dorénavant, il faut qu’on regarde tous les deux vers l’avant car on ne peut plus revivre en boucle ces moments si douloureux où nos cœurs semblent se déchirer. Cela ne voudra pas dire qu’il n’y a plus de sentiment ou une infinie affection, mais tu mérites d’être heureuse. Tu mérites d’être aimée à la hauteur de la personne fantastique que tu es.

    J’espère que tu me comprendras.

    Tu m’as dit que vous deviez voir/appeler des médecins aujourd’hui. Ce qu’ils ont pu vous dire m’intéresse évidemment et si tu veux m’en parler, on peut s’écrire à ce sujet. Si tu veux garder ça pour toi, alors j’espère de tout mon cœur que ça va aller et je me contenterai d’envoyer le plus d’ondes positives possibles à ta maman”

    Voila. Horrible message donc de fin de non recevoir… allant même en gros jusqu’à me dire qu’il fallait que j’avance et trouve quelqu’un d’autre, proposant une amitié… . Ca fait un mal de chien, on se sent définitivement rejetée, repoussée, à fuir… c’est horrible. Dire qu’il m’avait tant mise sur un piedestal au début, tant fait pour que je m’attache aussi… pour finalement me quitter ainsi (après en plus avoir accepté toutes ses demandes et m’être ouverte sur mes vulnérabilités) et qu’il ait l’air d’avoir à ce point tourné la page… .

    Mais au moins son message était clair. Ego vaincu par KO, j’ai donc répondu que le message était passé, que je m’effaçais définitivement et lui ai dit adieu. Il m’a répondu qu’il espérait que je ne m’efface pas définitivement et qu’avec le temps ce qui semble impossible aujourd’hui le serait moins demain (outch : proposition d’amitié qui fait bien mal). J’ai donc dit que je ne pourrai pas devenir amie avec lui et lui ai re dit adieu. Il m’a répondu qu’il ne pouvait pas me dire adieu et qu’il tenait beaucoup trop à moi pour imaginer que je disparaisse.

    Et je l’ai bloqué.

    Mais le lendemain, j’ai reçu deux emails de sa part

    – “je ne pourrai jamais te dire Adieu. Je suis ultra sensible comme toi, et donc tu sais que c’est un concept bien trop difficile à accepter et à verbaliser.

    Et au-delà de ça, c’est quelque chose que je ne souhaite pas. Il m’est déjà aussi difficile que toi d’accepter les conséquences d’une séparation, alors c’est tout à fait inconcevable de penser que nos vies ne se croiseront plus. Dire un tel mot reviendrait à l’accepter, or c’est inacceptable à mes yeux.

    J’ai conscience de ce que je nous impose et je ne cesserai de te demander pardon pour la peine que je nous crée. Cela me donne envie de mourir et je me suis moi aussi retrouvé hier à pleurer sans discontinuité, peinant à trouver ma respiration comme cela t’etais arrivée une fois au téléphone…

    La distance et le temps qui passe pourront avoir un impact sur nos ressentis, mais ils n’en auront aucun sur tout ce que je pense de toi.

    Je ne sais pas si tu accepteras de me reparler un jour. Je l’espère de tout cœur. C’est déjà le cas tous les jours depuis des semaines, mais tu vas énormément me manquer.

    Et je penserai à toi et à ta maman tous les jours. Au-delà de nos peines, sa santé est aujourd’hui la seule chose qui compte. J’espère que tu me donneras de (bonnes) nouvelles dès que tu en auras.

    Puis

    Et même si cela a parfois été difficile, et je suis obligé de le dire car c’est cette raison qui me pousse à prendre cette fichue décision, je veux te dire que tu m’as fait rêver, tu m’as transporté dans ton monde et j’en ai profité à chaque instant.

    Et pour cela, je ne te remercierai jamais assez.

    L’amour que j’ai pour toi est sincère, et j’aime la personne que tu es. Tes qualités, tes défauts, tes forces et tes faiblesses.

    Mon Dieu que tu es une fille bien, j’espère que tu n’en douteras plus jamais.

    J’aurai mille autres choses à te dire, mais c’est trop compliqué.

    Je vous souhaite tellement de courage avec ta maman, je pense fort à vous“.

    —-

    Le lendemain, il est allé voir mon profil Facebook (il déteste les réseaux sociaux et a un compte qu’il n’utilise jamais mais il a ‘liké’ sans faire exprès je pense (car ca a disparu ensuite) une photo).

    Voilà. C’était il y a 2 semaines et demi et depuis je n’ai plus reçu aucune nouvelle. Je ne l’ai pas recontacté non plus. Mais j’ai l’impression de sortir d’une machine à laver et d’être totalement exténuée : je me sens vidée, perdue. Tout cela tourne en boucle dans ma tête.

    Lui que je pensais quand même si amoureux et attaché : cela me fait tellement bizarre qu’il me parle comme si cela faisait des mois que notre Histoire était finie… alors que cela ne faisait que 2 semaines et demi que nous nous étions vus et que cela s’était alors fini (par phénomène d’escalade) par sms.

    Et je suis perdue. Depuis, je me sens profondément mal, rejetée (comme si j’étais devenue une “personne à fuir” et que la distance/le silence semblaient le conforter dans sa décision. Je trouve aussi fou sa capacité à proposer aussi vite une amitié… .

    Je crois qu’il a été très amoureux. J’ai été profondément persuadée que c’était l’homme de ma vie.

    J’ai aussi l’impression que mes réactions excessives, de pleurs, de désespoir, suite à ses messages l’ont encore plus éloigné (je n’avais jamais été dans la supplication et la détresse comme ca depuis qu’on se connait et au contraire au début avais un peu le rôle de celle qui “attendait” des preuves en étant dans la distance).

    J’ai parfois merdé je le sais, j’ai fait des erreurs dans mes réactions excessives, j’ai trop attendu et me suis mise dans une position de demande/attente étouffante. Mais ma lettre de réponse aurait pu aussi être un vrai pas à une relation nouvelle : alors pourquoi tout stopper définitivement comme ça ?! (je pense de plus en plus à l’hypothèse d’une nouvelle rencontre pour avoir aussi vite clôturé définitivement notre Histoire; on ne s’est même pas revus. Ou bien la lettre n’avait-elle initialement été rédigée de sa part que par ‘culpabilité’ ? Ou bien jouait-il au fond avec moi ces derniers mois en sachant qu’il ne voulait en fait pas s’engager ?).

    Voilà. Si jamais vous avez des commentaires ou avis sur tout ça je suis preneuse car là je suis profondément mal et je culpabilise énormément. Tout a été si rapide, si définitif, et je me sens comme une personne toxique à fuir, qu’il a rayée de sa vie.

    Moi qui voulais initialement juste m’améliorer et travailler sur ma confiance en moi, ce sentiment de rejet touche aussi au plus profond mon amour propre et mon estime… . J’ai terriblement peur de l’avenir et trouve cette fin tellement nulle… .

    Mille mercis à vous

    Membre Inconnu a répondu il y a 1 année 5 Membres · 12 Réponses
  • 12 Réponses
  • cinematographe

    Membre
    12 mars 2023 à 21 h 42 min

    J’ai parcouru les trois quart de ton texte, mais me suis résolu d’interrompre sa lecture , survolant sa résolution finale, faute de temps à y consacrer ce soir…

    Il m’apparaît clairement que vous n’étiez pas fait l’un pour l’autre, mais cette aventure marquera ainsi un jalon dans ton évolution sentimentale, ton développement personnel, et qui sait un gain de maturité pour ne plus attirer à toi, ou tomber en pâmoison, pour ce type d’hommes qui nourrissait tes fantasmes à présent révolus ?

    Vous vous êtes miroité vos propres failles dans leurs similitudes il me semble ?

    Mais il n’y a pas d’âge pour grandir un peu plus chaque jour, et ne plus tomber dans les mêmes écueils…

    Cela me fait vaguement penser à une youtubeuse américaine, dont j’ai adhéré à la chaîne, mais oublié le nom en passant, qui illustre ses déceptions amoureuses, en les scenarisant sous la forme de dessins d’animation, le résultat en est assez cocasse, drôle par moment…

    😅

  • chafaitdubien

    Membre
    12 mars 2023 à 21 h 44 min

    😪😔

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 mars 2023 à 22 h 06 min

    Bonsoir, j’ai survolé ton message (asses long / pas tout lu). Je pense que tes réactions bonnes ou mauvaises sont involontaires. Mais elles font beaucoup de dégâts!

    Températures extrêmes en alternance rapide et continue…………………Tu as déglingué ton homme ! Et toi aussi par conséquence.

    Je n’ai pas de solution magique pour toi. Seulement ma vision personnelle d’un éventuel comportement à adopter . On ne peut savoir tout faire ou tout gérer par soi même! Qui que nous soyons ( hp compris )!

    Et quand on ne sait pas faire, le mieux est de le dire, et de laisser le volant à ceux qu’ils le savent!

    Pour aimer , il faut un certain niveau de confiance normalement. Disposant de cette confiance , ton partenaire prendra ce volant pour toi (à moins qu’il ne soit dans la même situation……).

    Voilà c’est tout😅, c ‘est pas extra mais…………

  • chafaitdubien

    Membre
    13 mars 2023 à 10 h 44 min

    Ps : j’offre une boite de chocolats à celui ou celle qui lira mon post en entier 😄

  • chafaitdubien

    Membre
    13 mars 2023 à 10 h 49 min

    Bonjour Manoponox,

    Merci beaucoup pour ta réponse :). L’analogie de la conduite est intéressante ahah.

    De mon côté, j’avoue que je suis surtout perdue vis à vis de la fin de l’histoire “épisode 6 + et après ?” (qui ressemble un peu à un jeu de sa part). Si jamais le coeur t’en dit de lire et de donner ton avis; je serai bien sûr preneuse.

    Ps : j’offre une boite de chocolats à celui ou celle qui lira mon post en entier 😅

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mars 2023 à 15 h 52 min

    @chafaitdubien

    Ça ira pour le chocolat, j’ai lu en diagonale et j’ai vu des copier coller de ton précédent post, que j’ai lu entièrement. Personnellement je ne vais pas le relire. Et je pense que j’en ai toujours la même réflexion que précédemment.

    Alors oui cela fait très auto-centré, parce que tu n’as même pas pris le temps de répondre à toutes les personnes qui ont lu tes premiers messages (aussi des romans) je trouve ça pas top. Mon avis la dessus t’importe peu mais je tenais à le souligner.

    Concernant @kitsunebi je trouve ça très courageux de sa part de faire part de son expérience personnelle et de le partager en rebondissant au tien pour que potentiellement tu puisses t’y reconnaître et pourquoi pas te sentir moins seule. Donc merci @kitsunebi pour ce partage.

    Tu as la possibilité de discuter en MP et avoir des échanges plus courts et sûrement plus efficaces. Bon courage.

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mars 2023 à 16 h 03 min

    😔 Je suis en désintox! Plus de choco pour moi 😭!

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mars 2023 à 16 h 42 min

    La dégradation de ton histoire est exponentielle à chaque épisode et c’est normal! Comme une cocotte minute où la pression ne ferrait que s’accumuler! BOOOOOM!

    En société, pour ce que j’en ai retenu ( pas franchement un spécialiste si tu vois ce que je veux dire, je m’en suis retiré!) ; on ne dit jamais ce que l’on ressent directement!

    1 la plus parts des gens n’aime pas ça (pour pas dire tous)

    2 dans le meilleur des cas , ils s’en foutent!

    Pourtant je pense que c’est exactement, (en tout cas dans ce type de relations ) ; ce qu’il faudrait faire!

    Crever l’ abcès! C’est mieux que l’amputation!

    Et puis (ce n’est encore que mon humble avis) , une relation type mensonges n’a aucun intérêt! Qui plus est si tu es hp!

    Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire! Mais je pense que tu aurais du parler de tes peurs, de ton besoin de temps ouvertement à ton copain dès que cela à posé problème pour toi!

    Ma position est facile, je n’ai pas eu à vivre ça! D’un autre coté, ma franchise et mon coté direct m’ont et me posent toujours de gros problèmes! L’hypocrisie n’est pas franchement ma religion! Je sais mettre des formes dans certaines situations mais sinon…….

    L’idée n’est pas de se faire violence, mais de mettre en avant tes limites et de demander de l’aide dans cet obstacle. On a tous des limites! Les indispensables & les meilleurs, etc……….ils remplissent les cimetières comme tout les autres! Je ne dis pas non plus de ne pas faire d’efforts, mais passer une vie à essayer d’être autre chose que ce que nous sommes, ce n’est pas vivre! Être seul non plus! Être mal accompagné est la plus grande source de solitude, et pire encore!

    Trouver la personne adéquate est un véritable challenge!

    Dans une relation, les efforts doivent être partagés également! Pas évident de trouver cet équilibre!

    Simplement pour entamer une conversation………..Observes………..c’est vraiment usant, déprimant de recommencer encore & encore & encore……..de voir au fil de la discussion le désintérêt complet de ton interlocuteur, l’absence total d’effort. Ils attendent, faute de courage, que tu t’en ailles pour ne pas avoir à le faire eux même!

    Qu’est ce qui motive les gens??? L’intérêt et rien d’autre!

    J’ai dérivé un peu du sujet, je voulais illustrer le coté investissement personnel dans une relation!

    Le manque d’écoute en société est juste magistral! Tu prends le temps d’écouter les gens mais l’inverse…..

    C’est pour ça que les psys font fortune! Il faut payer pour être écouté aujourd’hui! Écouter suppose également un minimum d’efforts pour essayer de comprendre l’état d’esprit de l’autre!

    Tu as besoin de temps et de préparation dans tes relations, il te faut donc un partenaire patient ( la patience à ses limites aussi! )!

    Et de ton coté , à partir du moment où un certain degrés de respect est là, parler ouvertement de tes limites.

    🙂

  • chafaitdubien

    Membre
    14 mars 2023 à 0 h 32 min

    Bonjour Aphreudite,

    Merci pour ta réponse… je suis désolée si mon message ou ma démarche paraissent auto-centrées. Ce n’était pas le but. J’avais simplement pris l’initiative de refaire un nouveau post car je pensais qu’il était peut-être plus lisible/clair de reprendre toute l’histoire plutôt que de partir sur sa 2eme partie au coeur de mon ancien post (ce qui est à priori un échec car au final ce post est beaucoup trop long).

    Je suis un peu perdue et triste vis à vis de ma situation actuelle et probablement maladroite. Parallèlement, comme je sais aussi que mes blessures peuvent modifier ma vision des choses et me faire mal reagir, les avis et conseils extérieurs sont très précieux pour moi. Merci encore.

  • bagayaga

    Membre
    14 mars 2023 à 5 h 50 min

    Des fois nous avons tendance à idéaliser la personne en face. Si la personne en face est lucide et honnête. Elle le signale avec tact et gentillesse. Et se désengage.

    Peut-être que tu l’as beaucoup trop idéalisé et surestimé et que tu te mindfucks. C’est difficile de démêler ce que l’on voit, de ce que l’on croit et de ce qui est en réalité.

    Et la plupart du temps nous avons envie de croire en ce qui nous arrange. C’est le principe du nœud Borroméen.

    https://youtu.be/Vq4fdnW18mE

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