Pour répondre simplement, une adulation est un effet tunnel (ou des œillères) où l’on voit ce qui nous plait le plus et on obstrue ce que l’on apprécie moins.
Cet effet n’est ni plus ni moins qu’une illusion de bonheur (exactement au même titre que le “coup de foudre”), on oublie nos tracas sans les résoudre forcément.
Dans le cas où on est relativement assez proche de cet(te) idole (surtout dans le cadre de l’amour), si en plus de la sensation de bien-être la complémentarité permet de résorber certaines blessures, alors pourquoi s’en priver? Si la personne en face apporte une bonne dose d’affection sans qu’elle se sente vampiriser et que ça lui convient pleinement, alors continuons!
Cela dit, parfois il ne suffit qu’une dose de moral pour faire le tri, et ainsi purifier ce qui nous tracasse, à condition de savoir descendre de son nuage revenir sur la terre ferme de temps en temps pour régler les soucis. Ce qui me permet de faire la transition sur un second terme important: l’excessivité.
L’excès est mal par définition, puisqu’il est synonyme de “trop”.
Au même titre que l’adulation excessive, on trouve l’amour aveugle puisqu’ils ont comme points communs l’abstraction des défauts de “l’idole”, ainsi que la diminution de la perception de leur environnement social (famille, amis, travail). Et quand l’effet tunnel devient trop important, il en devient réel: les proches disparaissent petit à petit, proportionnellement aux “cercles relationnels” (je n’ai pas le terme exact, vous êtes libres de me corriger 😉 ).
Donc être fan de quelqu’un (ou fortement amoureux) est loin d’être un mal en soi, sans pour autant rendre forcément heureux. Mais il ne faut pas oublier que les choses ne restent bonnes qu’à condition qu’elles soient consommées avec modération.