Les animaux de compagnie et vous ?…

  • Les animaux de compagnie et vous ?…

    Publié par Membre Inconnu le 25 mai 2020 à 7 h 46 min

    Il est venu à mon esprit de créer ce sujet traitant du rapport que vous pouvez avoir avec vos animaux de compagnie puisqu’il me semble qu’ils peuvent avoir une réelle importance dans l’environnement et la vie de certains.

    Pour ce qui me concerne, si j’ai bien “eu” des chats (plusieurs mais se succédant un par un au fil des années) durant mon enfance et jusqu’à mon adolescence et que ça reste l’animal pour lequel j’ai une affection particulière. Devenu adulte, je n’ai jamais plus possédé de “compagnon à quatre pattes”.

    J’ai tout de même un rapport d’affection inné avec chat et chien a priori. Mais pour ce qui est des modèles canidés de grande taille, sans en avoir peur, je reste toujours sur mes gardes en connaissant l’impénétrable versatilité de leur instinct primitif.

    J’ai dans l’ensemble la même attitude avec ces bêtes qu’avec leurs cousins mammifères bipèdes (ceux de mon espèce) ; C’est-à-dire que je peux être assez affable avec elles mais je demeure quand même plutôt assez distant le plus souvent… Ce en quoi les félins garde ma préférence, eux qui ont conservés une indépendance et qui n’ont pas vraiment besoin d’un maître pour survivre ni de démonstration d’affection particulière dès lors qu’on leur remplie régulièrement leur écuelle… ^^

    Par ailleurs, esthétiquement, hormis quelques races honteuses dû à la connerie humaine, il est beau à voir à tout âge le “greffier”. Toujours élégant dans ses déplacements. J’apprécie aussi son côté prédateur toujours très présent en lui et qui l’incline même bien nourri à poursuivre, capturer pour jouer puis tuer les petites proies qu’il se trouve, poussés qu’il reste à répondre à sa prédestination naturelle qui a fait de lui un carnivore chasseur très efficace.

    Je crois entrevoir leur fonctionnement sans tenter de les humaniser par un sentimentalisme superflu et je ressens que je partage avec eux ces rapports de force que leur condition animale leur permette d’accepter sans contestation. Dominant et soumis on un sens et une valeur absolue pour eux.

    hanae a répondu il y a 3 années, 10 mois 11 Membres · 18 Réponses
  • 18 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mai 2020 à 8 h 57 min

    @Momosse je suis une amoureuse des animaux … il y a du vécu émotionnel dans le sens où il y a toujours eu des animaux dans ma famille depuis que je suis née .. milieu familial de merde et donc mes “seuls confidents” et “amis” étaient les animaux … j’avais même les miens, souvent des cochons d’inde ou lapins qui se sont tous appelés “Casimir” ( ben oui c’était l’époque de ” l’ile aux enfants “^^ et qui ont tous fini après des durées de vie diverses, dans le fond des jardins ^^

    je voulais déjà devenir vétérinaire dès 4 ans et à 8 ans je voulais être éthologue .

    Je ne voulais pas être éthologue dans une parc animalier ou zoo mais bien le sens premier de l’éthologie ( l’étude du comportement animal dans son milieu naturel)

    Depuis j’ai toujours eu des animaux et principalement des chiens. Je ne ferais jamais de mal à un chat mais j’ai une préférence pour les chiens.

    je ne sais par contre, pas , comme certaines personnes, considerer mon animal comme un “membre de ma famille” et je ne cautionne pas le fait de considérer son chien ou son chat comme “son enfant” . Parce que ce sont des êtres vivants mais d’une espèce différente de l’homme tout simplement .

    Faire de l’anthropomorphisme est quelque chose qui est totalement nocif pour les animaux je pense . Et reflète parfois, à mes yeux, la soi-disant supériorité que l’homme se donne sur le monde animal alors que nous avons beaucoup de choses à apprendre d’eux et de leur fonctionnement.

    Je ne cautionne pas non plus du tout le “mixage” fait par les humains sur les races ( même si pour les chiens, il faut être réaliste, ils sont tous issus de mixages divers et variés fait par l’homme mais il y a une dimension parfois esthétique ou mode qui me dérange vraiment !). Je n’ai donc jamais eu de chien venant d’élevage pur race mais toujours des chiens sans race précise venant en général des SRPA belges ( société royale protectrice des animaux, des refuges) et souvent les plus mal foutus que personne ne voudra ( oui, c’est ma sensibilité et le fait que je pense avoir une certaine “capacité” à pouvoir gérer un chien + traumatisé et parfois + difficile, mon chien actuel, Zébulon, est un exemple parlant de ça !! ^^ )

    L’instinct “primaire” d’un chien reste un fonctionnement de meute .. et je pense donc que malgré tout, il est nécessaire de se comporter en “chef de la meute” pour élever son chien.

    Tu as raison, les chats ont d’ailleurs gardé beaucoup plus leur instinct “primaire et sauvage” que les chiens, qui ont été + “domestiqué” par l’homme ( à part les dingos en Australie)

    Mon chien est une compagnie, j’aime le fait qu’ils soient tous différents dans leur caractère, j’aime le fait de devoir l’apprivoiser et de me faire apprivoiser par eux, j’aime les émotions que je peux parfois sentir par leur regard tout simplement … mais soyons réalistes, les chiens (surtout venant de refuges) m’apportent (à leur maitre) une reconnaissance qui fait du bien à l’égo 😉 🙂 oui je suis heureuse d’avoir pu les sortir d’une cage et leur avoir apporter pendant un temps court ou long un foyer et de meilleures conditions 🙂

  • bagayaga

    Membre
    25 mai 2020 à 9 h 50 min

    Je n’ai aucune attirance pour les animaux de compagnie.

    J’apprécie d’avoir au hasard de l’existence quelques entrevues avec eux. Mais je détesterais en avoir un chez moi.

    J’apprécie d’écouter les oiseaux en forêt, de tomber nez à nez avec un chevreuil, etc… De les observer chez eux, au hasard.

    Sinon pour le reste je n’en ai ni envie ,ni besoin.

    J’ai beaucoup de mal avec les clebs, la bave, l’odeur, la promiscuité.

    Dans l’ensemble je n’y prête aucune attention.

    J’ai déjà du mal à le gérer moi même…

  • max

    Modérateur
    25 mai 2020 à 10 h 20 min

    Vous l’avez remarqué, j’aime les animaux, tous, avec une préférence pour les chats.

    Il n’y a pas de triche avec eux, seuls les actes comptent. Tu peux bien leur parler avec des phrases hyper compliquées, leur faire des compliments, ils n’ont ont rien à carrer ! Avec eux, le contrat est clair, tant que tu leur apporte de l’affection et de la nourriture, ils t’aiment bien. C’est pas plus compliqué.

    J’aime cette sincérité, c’est reposant.

    Le chat, c’est un vrai profiteur, il n’a pas besoin de toi, il est avec toi parce qu’il le veut bien, si il ne veut plus, il se casse… Du coup, tous les jours, je me dis qu’il a choisi de rester, c’est plutôt sympa !

    Le chien, c’est différent : son amour est programmé, il est donc moins sincère, mais il est presque inconditionnel. Parfois, quand on n’y réfléchit pas trop, ça fait quand même plaisir !

    Pour parler d’un point de vue plus technique, de plus en plus de maisons de retraite ou d’hôpitaux recourent aux services de maîtres-chiens pour apporter un peu de compagnie à leurs résidents, simplement parce que les gens ont besoin d’un être vers qui diriger leur affection. La solitude tue, et un chien, c’est déjà ça…

    Tu parles du caractère versatile du chien, mais pourtant, chacun de ses comportements est dicté par des règles, bien plus simples que celles des humains ; ce n’est pas le chien qui est versatile, c’est l’homme qui interagit avec lui. Le chien ne fait qu’agir en conséquence.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mai 2020 à 10 h 40 min

    Salut. Voilà mes 2 monstres, héritage de ma séparation avec ma future ex femme (deuxième du nom). Ils ne peuvent pas se blairer mais ils sont chacun mignon. Le gros gris c’est Schwifty, la petite c’est Unity. Les fans de Rick and Morty auront reconnu ces noms.

  • veronica27

    Membre
    25 mai 2020 à 10 h 48 min

    <header><h1>La mort du chien</h1><div>Victor Hugo</div></header><div>

    Un groupe tout à l’heure était là sur la grève,
    Regardant quelque chose à terre : « Un chien qui crève ! »
    M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est !
    Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.

    L’océan lui jetait l’écume de ses lames.
    « Voilà trois jours qu’il est ainsi », disaient les femmes.
    « On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux »
    « Son maître est un marin absent », disait un vieux.

    Un pilote, passant la tête à la fenêtre,
    A repris : « le chien meurt de ne plus voir son maître!
    Justement le bateau vient d’entrer dans le port.
    Le maître va venir, mais le chien sera mort! »

    Je me suis arrêté près de la triste bête,
    qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
    Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
    Comme le soir tombait, le maître est arrivé,

    Vieux lui même, et, hâtant son pas que l’âge casse,
    A murmuré le nom de son chien à voix basse.
    Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, extenué,
    Le chien a regardé son maître, a remué

    Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
    Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue,
    Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ;
    Et j’ai dit : « D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit ! »

    Victor Hugo « Les Quatre Vents de l’esprit », 1881

    </div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mai 2020 à 10 h 57 min

    Je précise que les chats que j’ai pu avoir chez moi dans ma jeunesse étaient toujours trouvés (recueillis) ou donnés… Et leur espérance de vie n’étaient jamais très longue ; 3, 4 ou peut-être 5 ans au plus ; Il faut dire que ces félins se baladaient librement dans le quartier et au-delà. Ils se confrontaient donc aux risques de se faire écraser sur les routes environnantes et notamment sur la nationale à 200 mètres de la petite maison que mes parents avaient alors. Par ailleurs, pas mal de nos voisins avaient des chiens et je pense que là aussi, la disparition “mystérieuse” de certains de mes chats devaient pouvoir s’expliquer dans une mauvaise rencontre…

    Je ne me souviens assez clairement que d’un seul de ces matous, c’était un mâle au pelage à dominante noire avec des taches blanches (somme toute assez banal) qui nous avait été laissé par une connaissance de ma mamma et qui avait été découvert dans une grange dans la cambrousse pas très loin de chez nous. Il était à peine sevré quand on l’a récupéré mais encore chaton, il se révélait possédé un caractère très fort et peu disposé aux démonstrations de tendresse. Il était impossible de le caresser (si ce n’est en le prenant par surprise) sans qu’il nous morde ou nous laboure les mains de ses griffes ! ^^… En atteignant son âge adulte (il était un peu plus grand que ses congénères), il a conservé ce côté très sauvage et n’était un peu plus tolérant qu’avec ma mère, elle qui le nourrissait et qui “portait la culotte chez nous” et qu’il devait reconnaître comme sa vraie maîtresse… Les autres chats du quartier faisaient les frais de son agressivité naturelle et il se battait souvent en empiétant systématiquement sur les territoires de ses “concurrents” ; Il revenait parfois après des jours d’absences avec des blessures et en général, il se tenait tranquille le temps de récupérer, puis il repartait dans ses explorations. Il a du être présent environ 4 ans entre mes 7 et 11 ans je pense et je m’étais vraiment attaché à lui parce que j’avais pleuré lorsque m’a mère m’a appris qu’elle l’avait vu écrasé sur cette nationale un matin tôt.

  • isit

    Membre
    25 mai 2020 à 15 h 50 min

    Je n’aime pas spécialement les animaux mais j’en aime spécialement certain…

    Elle était indépendante et fière, intelligente, forte, exigeante, mais aussi douce et attentive.

    Jeune ado quand j’étais triste, pleurant dans ma chambre sur la misère de mon monde, elle arrivait systématiquement, entrant dans la pièce avec son petit miaulement-roucoulant qui m’a toujours fait fondre. Pelotonnée contre moi, ses petites pattes se pressant sur mon ventre, son ronronnement m’apaisait immédiatement. Son dédain pour mes questions existentielles, que je ne manquais pas de lui poser, me redonnait le sourire.

    Elle avait l’art et la manière de venir se frotter contre tes jambes dès que tu approchais de sa gamelle. Elle avait aussi le don agaçant de ne jamais finir sa pâtée, qui finissait séchée dans l’assiette.

    Elle rendait facilement les gens gâteux. Même moi il m’arrivait de l’appeler “mon bébé”, “ma nounoune” ou autres petits noms ridiculement mielleux. Elle te perçait alors d’un regard condescendant, mais aussi amusé, de ceux que pourrait donner un être supérieur devant les maladresses d’un être irrémédiablement immature.

    Quand elle était dehors par contre elle perdait sa patience envers les humains. Il y a des choses sérieuses, avec lesquelles on ne plaisante pas ! Tu ne pouvais alors plus l’approcher, mais juste admirer de loin sa silhouette tapie dans les herbes hautes, bondissant soudain sur sa proie, ou ses poils hérissés, sa gueule feulant lorsqu’un autre chat avait le toupet d’entrer sur ses terres.

    J’adorais aussi la voir étendue de tout son long au soleil, son corps complètement relaxé, comme fondu de bien-être. Elle sursautait légèrement, perturbée dans sa délectation, lorsque je venais glisser mes doigts dans son pelage brûlant. Mais elle acceptait ma présence et repartait bien vite dans ses rêveries félines, ronronnant légèrement.

    Elle est morte il y a 4 mois, après 17 ans d’une vie que j’espère belle et heureuse. Elle aurait sans doute pu vivre bien des années de plus sans ce cancer de la patte qui me l’a volé. J’ai dû me décider à la piquer. Un choix des plus difficile : vivre dans la souffrance n’est-il pas toujours mieux que ne pas vivre du tout, quand on ne croit pas à une quelconque “vie après la mort” ? Un choix égoïste aussi quand on ne peut pas vraiment demander son avis à l’intéressée. J’ai essayé de lire dans ses yeux pour savoir si elle en avait marre, mais aujourd’hui je doute toujours d’avoir pris la décision qu’elle souhaitait. C’était une battante mon chat.

    Je ne la voyais pas souvent car elle est restée dans ma maison d’enfance quand j’ai quitté le nid, mais elle a pourtant laissé un trou dans mon cœur que j’essaie de remplir avec son souvenir.

    Elle était magnifique mon chat, ce n’était pas “un chat”, c’était mon amie.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mai 2020 à 16 h 02 min

    @Veronica27 en réponse à Victor Hugo, je poste un poème d’Alfred de Vigny, La mort du loup (qui est le seul poème qui m’a profondément marquée au lycée,qui m’a fait découvrir le stoïcisme):

    Les nuages couraient sur la lune enflammée
    Comme sur l’incendie on voit fuir la fumée,
    Et les bois étaient noirs jusques à l’horizon.
    Nous marchions sans parler, dans l’humide gazon,
    Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
    Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
    Nous avons aperçu les grands ongles marqués
    Par les loups voyageurs que nous avions traqués.

    Nous avons écouté, retenant notre haleine
    Et le pas suspendu. — Ni le bois, ni la plaine
    Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
    La girouette en deuil criait au firmament ;
    Car le vent élevé bien au dessus des terres,
    N’effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
    Et les chênes d’en-bas, contre les rocs penchés,
    Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.

    Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
    Le plus vieux des chasseurs qui s’étaient mis en quête
    A regardé le sable en s’y couchant ; Bientôt,
    Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
    A déclaré tout bas que ces marques récentes
    Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
    De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
    Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
    Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
    Nous allions pas à pas en écartant les branches.
    Trois s’arrêtent, et moi, cherchant ce qu’ils voyaient,
    J’aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
    Et je vois au delà quatre formes légères
    Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
    Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
    Quand le maître revient, les lévriers joyeux.

    Leur forme était semblable et semblable la danse ;
    Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
    Sachant bien qu’à deux pas, ne dormant qu’à demi,
    Se couche dans ses murs l’homme, leur ennemi.
    Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
    Sa louve reposait comme celle de marbre
    Qu’adoraient les romains, et dont les flancs velus
    Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.

    Le Loup vient et s’assied, les deux jambes dressées
    Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
    Il s’est jugé perdu, puisqu’il était surpris,
    Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
    Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
    Du chien le plus hardi la gorge pantelante
    Et n’a pas desserré ses mâchoires de fer,
    Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
    Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
    Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
    Jusqu’au dernier moment où le chien étranglé,
    Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.

    Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
    Les couteaux lui restaient au flanc jusqu’à la garde,
    Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
    Nos fusils l’entouraient en sinistre croissant.
    Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
    Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
    Et, sans daigner savoir comment il a péri,
    Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

    J’ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
    Me prenant à penser, et n’ai pu me résoudre
    A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
    Avaient voulu l’attendre, et, comme je le crois,
    Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
    Ne l’eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
    Mais son devoir était de les sauver, afin
    De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
    A ne jamais entrer dans le pacte des villes
    Que l’homme a fait avec les animaux serviles
    Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
    Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

    Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d’Hommes,
    Que j’ai honte de nous, débiles que nous sommes !
    Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
    C’est vous qui le savez, sublimes animaux !
    A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse
    Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
    – Ah ! je t’ai bien compris, sauvage voyageur,
    Et ton dernier regard m’est allé jusqu’au coeur !
    Il disait : ” Si tu peux, fais que ton âme arrive,
    A force de rester studieuse et pensive,
    Jusqu’à ce haut degré de stoïque fierté
    Où, naissant dans les bois, j’ai tout d’abord monté.
    Gémir, pleurer, prier est également lâche.
    Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
    Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler,
    Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mai 2020 à 18 h 00 min

    Merci Momosse pour ce super sujet ! ^^

    On n’a jamais eu d’animaux de compagnie à la maison, sauf deux perruches. Et ma mère a tanné mon père, presque tous les jours, pour avoir un chien !

    Et finalement, il y a eu une portée dans le voisinage, c’était un cocker papillon, et ma mère l’a baptisé Lucien. Et on a toujours fait ça, car il devenait un membre de la famille. Et tous nos chiens avaient une sacrée personnalité héhé

    Moi personnellement, j’en ai jamais voulu car c’est bcp de responsabilité. Et au décès de mon papa (oué j’ai une vie bien pathos et je vous emmerde !! lol), j’ai récupéré la chienne de la famille.

    Elle a toujours veillé sur ma mère, elle savait qu’elle avait des soucis de santé. Puis mon père. Et quand je l’ai eue, j’étais super gauche. Et vue la situation, j’avais de gros coups de déprime, j’allais alors me coucher, et alors qu’elle n’avait pas le droit, elle venait se blottir contre moi. C’est un vrai ange gardien.

    Même si parfois on se sent seul et on se demande à quoi ça rime cette existence, il y a un petit être pour qui on compte, et qui adore les schmackos héhé Là où c’est dégueulasse, c’est qu’il y a plein d’endroits qui n’acceptent pas les chiens, alors que si problème il y a, c’est le maître.

    La personnalité de nos animaux se calque beaucoup sur la nôtre. Et Anémone, ma chienne, est un vrai troll, on se demande d’où elle tient ça ahah Tous les matins, je la sors, elle fait un petit ‘whou whou’, là y a tous les chiens du village qui gueulent, et je dis ‘Anémone c’est pas bien !’

    Et pendant ce temps, elle fait un petit pipi et elle rentre toute contente car elle sait qu’elle aura son petit schmackos lol Elle me fait bien triper, dans l’univers cynique, je suis sûr que ça doit être une sage ou un truc comme ça (elle va sur ses 15 ans mais elle pète le feu) ^^

    Bref, je suis du genre maître gaga, et si un jour je deviens père, je me dis que ça sera une catastrophe, émotionnellement suis trop immature. Ce serait mon petit pote ou ma petite pote et on ferait des conneries ensemble. C’est déjà plus ou moins ce que je fais avec mes neveux ahah

    Je ne retrouve pas la photo que j’avais publiée de Momone, j’ai dû l’effacer sans faire gaffe. Je partage deux gifs pour le fun ^^

  • marco

    Membre
    25 mai 2020 à 18 h 10 min

    Petite question :

    Et si nous étions en fait des humains de compagnie pour ces animaux ?

    Car après tout, lorsqu’ils le désirent, nous les nourrissons, les hébergeons, les aimons et les soignons. S’ils étaient seuls, ne pourraient ils pas assurer cela sans leur humain ? Bien sûr que si.

    Par contre, en est-il de même lorsque l’humain ne reçoit plus d’amour naturel, dépourvu de ressentis qui lui procure tant de bonheur lorsque plus rien ni personne ne le comprend ? Là, je doute… 🤔

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