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Quel mĂ©tier pour un Haut Potentiel Ămotionnel ? Quel mĂ©tier pour un Haut Potentiel Intellectuel ?
Comment manager un surdouĂ© ? ReconnaĂźtre un surdouĂ© au travail ?⊠Tout sur lâadulte surdouĂ© au travail et les rapports entre douance et monde du travail.
Télétravail
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Télétravail
Publié par olbius le 9 janvier 2019 at 0 h 25 minQuel est votre avis sur le télétravail ?
Vous pratiquez le tĂ©lĂ©travail ? Si oui, depuis longtemps ? Ătes-vous un freelance en tĂ©lĂ©travail (ça ce n’est pas trop compliquĂ© đ ) ? Un salariĂ© ?
Si vous ĂȘtes chef d’entreprise, autorisez-vous vos employĂ©s Ă recourir au tĂ©lĂ©travail ? Pourquoi ?
Le pourcentage de tĂ©lĂ©travailleurs [en France] serait compris entre 8% et 17,7% si lâon en croĂźt les donnĂ©es rassemblĂ©es par lâObservatoire du tĂ©lĂ©travail. Ce chiffre est infĂ©rieur Ă la moyenne europĂ©enne qui approche 20%. En Scandinavie, ce taux atteint 30% voire mĂȘme 35%.
Entre 2008 et 2014, le nombre de salariĂ©s amĂ©ricains qui se plaignaient de ne pas pouvoir se concentrer sur leur lieu de travail a augmentĂ© de 18%, selon une Ă©tude publiĂ©e par la Harvard Business Review. 74% des employĂ©s se disent plus prĂ©occupĂ©s par leur intimitĂ© au bureau quâil y a dix ans. Et Ă peine plus de la moitiĂ© des personnes interrogĂ©es (55%) affirment pouvoir travailler en groupe sans ĂȘtre interrompues.
Dans le monde, les Français, les Belges, les Allemands et les Espagnols sont ceux qui sont les plus mécontents.
Source : Les télétravailleurs sont plus efficaces que les employés de bureau
hautpotentieldeconneries a rĂ©pondu 10 months, 1 week ago 9 Membres · 11 RĂ©ponses -
11 RĂ©ponses
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J’ai les deux casquettes, du coup je rĂ©ponds Ă tes deux questions.
Lorsque j’Ă©tais directeur de bureau d’Ă©tudes, j’acceptai Ă la fois le tĂ©lĂ©travail, et le travail en emploi du temps choisi. Pour certains membres de mon Ă©quipe (dĂ©veloppeurs notamment) cela leur permettait d’ĂȘtre plus efficaces, et mieux dans leurs baskets, c’est le cas de le dire. J’en avais notamment un qui avait Ă©normĂ©ment de mal Ă se lever avant 11 heures. Donc dans tous les cas, il Ă©tait improductif au possible le matin. J’avais donc trouvĂ© un deal simple. 1/2 journĂ©e en commun chaque jour avec le reste de l’Ă©quipe, et le soir il finissait ses heures, soit au bureau, soit chez lui. Tant que les dĂ©lais Ă©taient respectĂ©s et le job bien fait pas de soucis. Idem pour d’autres collaborateurs qui vivaient Ă une heure du bureau. 1 ou 2 jours par semaine, ils bossaient de chez eux. Bon j’avoue j’avais de gros soucis avec ma hiĂ©rarchie. Je ne dirigeais qu’un business unit et mes patrons n’aimaient pas mon style de management. Pourtant ca fonctionnait bien, les gens Ă©taient rĂ©glo (Ă part 1).Je bosse dĂ©sormais en consultant en portage salarial (indĂ©pendant, mais en salariĂ©). Et donc je bosse quasiment tout le temps de chez moi. MĂȘme sur des projets importants nĂ©cessitant plusieurs consultants ou plusieurs structures, je bosse Ă distance. En exploitant les conf call, en utilisant des outils de prise Ă distance (on utilise des logiciels de gĂ©omatique, de modĂ©lisation, et du traitement de trĂšs gros volumes de donnĂ©es gĂ©ographiques), on parvient Ă bien fonctionner, et les choses avancent correctement.
Je pense que ce n’est pas toujours facile de bosser de cette maniĂšre. Tout ce qui tourne autour du numĂ©rique, de la modĂ©lisation, et l’expertise, on peut le faire. Pour les autres domaines, je ne me prononcerai pas, je n’ai pas l’expĂ©rience. Mais sur ces sujets lĂ . Oui et ca fonctionne. AprĂšs le souci c’est l’isolement. Je gĂšre quand mĂȘme trĂšs peu de gros dossiers, et je m’ennuie beaucoup, ou j’ai des soucis Ă trouver des contrats, j’ai des pĂ©riodes d’inactivitĂ© parfois importantes, mais c’est aussi liĂ© Ă ma personnalitĂ© de ZĂšbre, qui pose des problĂšmes Ă mes clients. LĂ je sais que c’est en partie moi le pb, j’ai 10 Ă 15 ans d’avance sur les gens de mon milieu, et du coup, difficile de leur faire comprendre. Et comme j’ai du mal Ă accepter de redescendre Ă ce niveau, c’est parfois la galĂšre.
Je pense quand mĂȘme qu’il faut une forte capacitĂ© Ă se discipliner. On a vite fait de se perdre Ă faire des trucs pour soi, si on bosse de chez soi. Et dans l’autre sens c’est compliquĂ©. Mes enfants ont mis du temps Ă comprendre que mĂȘme si j’Ă©tais Ă la maison, je n’Ă©tais “pas lĂ ”. je ne parle mĂȘme pas de mes deux ex-femmes qui n’ont jamais rĂ©ussi Ă s’y faire…..
Si j’avais une conclusion Ă tirer aprĂšs 20 ans de vie pro et en gros 15 ans chez moi et 5 ans en bureau, c’est qu’il faut les deux idĂ©alement. En tout cas pour moi. -
Je suis en tĂ©lĂ©travail depuis 11 ans, salariĂ©e d’une sociĂ©tĂ©. Nous sommes quasi tous Ă travailler de chez nous. La sociĂ©tĂ© fait du rĂ©fĂ©rencement et de la refonte de sites Internet. Une grande majoritĂ© du boulot peut se faire de chez soi. Il suffit d’un ordi, d’une connexion, d’un tĂ©lĂ©phone, d’une adresse mail… enfin bref, le b.a.-ba du web et de la communication.
Avant, j’ai travaillĂ© dans de nombreuses sociĂ©tĂ©s avec la sensation trĂšs souvent de perdre mon temps. Mon boulot fait, je devais attendre l’heure de fin pour enfin quitter les locaux…
Aujourdâhui, je peux travailler le jour ou la nuit, qu’importe, du moment que le boulot est fait.
La confiance est importante, qu’elle vienne de moi ou de mon boss. C’est ce qui permet que ça fonctionne. Je n’abuse pas, note mes horaires et si j’en fais trop parce qu’un dossier l’exige, je rĂ©cupĂšre mes heures Ă d’autres moments. Mon patron non plus n’abuse pas. S’il y a urgence, il sait qu’il peut me contacter et si je suis dispo (hors horaires boulot) je m’activerai et rajouterai ces heures sur mon tableau (ça a du arriver 3 fois en 11 ans !).C’est vraiment la solution qui me convient. Je sais que si j’avais du venir travailler dans des locaux avec ce mĂȘme patron, je n’aurai pas tenu !
Chez moi, je peux agir comme je le veux, hurler si besoin, rĂąler sur mon ordi, chanter en bossant, respirer la nature pour prendre le large. Je me gĂšre et ça se passe bien, vraiment bien… pour moi comme pour mon patron et aussi pour le bon fonctionnement de la boĂźte.
Il faut une rigueur que j’ai sans me poser de question… Ne pas reporter une journĂ©e de travail au lendemain sauf nĂ©cessitĂ© ultime, se tenir Ă des horaires (pour moi, c’est un mi-temps que je fais sur 3 jours).Ce qu’il manque, et ça, c’est certain, c’est l’humain. Le tĂ©lĂ©phone permet de garder un contact audio mais rien ne peut remplacer le physique.
A force d’Ă©change de mail, mon ordi devient presque cette personne quasi rĂ©elle qui partage mes journĂ©es.J’ai goĂ»tĂ© aux deux… travail en sociĂ©tĂ© et tĂ©lĂ©travail.
C’est indĂ©niable, c’est le tĂ©lĂ©travail qui me permet de tenir dans la longueur… Cette solution m’aura permis une qualitĂ© de vie, autant avec mes enfants avant qu’aujourd’hui et mes diverses autres activitĂ©s.
Si je le devais j’aurai beaucoup de mal Ă revenir dans un systĂšme mĂ©tro-boulot-dodo ! -
Je ne suis pas en tĂ©lĂ© travail mais j’adorerais l’ĂȘtre.
Je pense que cela permet d’ĂȘtre beaucoup plus dĂ©tendu et d’ĂȘtre plus performant. -
Unknown Member
Member18 fĂ©vrier 2019 at 21 h 37 min15 annĂ©es d’alternance tĂ©lĂ©travail/bureau, lorsque j’avais ma petite SARL et actuellement en tĂ©lĂ©travail, en tant que salariĂ©e d’une entreprise dont 9O % des collaborateurs sont tous en tĂ©lĂ©travail
(14 000 salariĂ©s).Le tĂ©lĂ©travail me convient parfaitement, j’adore avoir la possibilitĂ© d’organiser mon travail librement, c’est gĂ©nial de pouvoir travailler en fonction de mon propre rythme, je me fais moi-mĂȘme mon cadencement Ă tenir vers les objectifs fixĂ©s.
Ai parfois du mal Ă “dĂ©connecter”, que cela soit le soir ou le Week-end parfois…mais je dois bien reconnaĂźtre que je considĂšre que j’ai une chance Ă©norme de travailler dans ces conditions, idĂ©ales pour mon mode de fonctionnement.
Je me dĂ©place deux jours par semaine, en moyenne et je rencontre mes collĂšgues, au moins une fois pas mois au “bureau de passage” Ă 300 km de mon domicile.
Que du bonheur !
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Unknown Member
Member19 fĂ©vrier 2019 at 15 h 42 minEffectivement il y a plein d’avantages au tĂ©lĂ©travail qu’un HP va particuliĂšrement apprĂ©cier : la flexibilitĂ©, l’indĂ©pendance, s’autogĂ©rer, ĂȘtre plus dĂ©tendu, pouvoir gĂ©rer son emploi du temps sans trop de contraintes, pouvoir profiter de son temps libre en dĂ©calage avec la majoritĂ© des gens (et ainsi Ă©viter les lieux bondĂ©s).
Cela dit et par expĂ©rience, le critĂšre numĂ©ro un reste d’avoir un job qui nous plait, qui rĂ©pond Ă nos valeurs, nos besoins et stimule nos sens. Et comme pour tout travail, il y a Ă boire et Ă manger pour le tĂ©lĂ©travail. Si ça nous plait tant mieux mais si ça manque d’intĂ©rĂȘt, on dĂ©crochera bien vite. J’ai dĂ©jĂ testĂ© des jobs de ce genre et ça ne me plaisait pas car rĂ©pĂ©titif et peu excitant (comme par exemple Ă©valuer des rĂ©sultats de moteur de recherche). Alors au final, tĂ©lĂ©travail ou pas, ça ne change rien, si le job Ă faire n’est pas motivant.
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Et si le tĂ©lĂ©travail, ou plus exactement la libertĂ© de choisir le tĂ©lĂ©travail ou le travail classique au bureau, Ă©tait une piste pour amĂ©liorer productivitĂ© et bien-ĂȘtre ?
Notre Ă©tude rapporte des niveaux de bien-ĂȘtre et de productivitĂ© supĂ©rieurs de 13 % et 8 %, respectivement, pour les employĂ©s de bureau travaillant dans des environnements contenant des Ă©lĂ©ments naturels.
Source : Faut-il travailler dans des bureaux moches et gris pour ĂȘtre productif ?
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Une flexibilitĂ© accrue donc, qui contenterait une grande majoritĂ© des personnes interrogĂ©es. 83 % d’entre elles se considĂšrent comme satisfaites, voire trĂšs satisfaites, du rĂŽle qu’elles occupent actuellement au niveau professionnel. Plus encore, 48 % des rĂ©pondants se disent plus heureux depuis que le tĂ©lĂ©travail a Ă©tĂ© mis en place.
Source : Le tĂ©lĂ©travail amĂ©liore le bien-ĂȘtre au travail des salariĂ©s, d’aprĂšs un rapport
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Le tĂ©lĂ©travail a des effets positifs jusquâĂ tout rĂ©cemment insoupçonnĂ©s pour certaines personnes neuroatypiques. Travailler Ă la maison peut crĂ©er un environnement mieux adaptĂ© aux besoins de certains d’entre eux, ce qui, en retour, pourrait accroĂźtre leur efficacitĂ© au travail.
[…]
Pour Marjorie Desormeaux-Moreau, chercheuse et professeure agrĂ©gĂ©e Ă lâUniversitĂ© de Sherbrooke et elle-mĂȘme autiste, les environnements de travail en prĂ©sentiel peuvent poser un problĂšme de productivitĂ© pour les personnes neuroatypiques.
Ces gens sont susceptibles de dĂ©penser beaucoup plus dâĂ©nergie au travail que les personnes neurotypiques, notamment pour camoufler leur neurodivergence, souligne Mme Desormeaux-Moreau.
[…]
Mme Desormeaux-Moreau prĂ©cise aussi quâil est faux de croire qu’une personne neurodivergente sâhabituera avec le temps Ă un environnement de travail mĂ©sadaptĂ©. “Ce nâest pas en exposant davantage la personne ou en entraĂźnant la personne [neuroatypique] davantage que celle-ci va finir par sâĂ©panouir tout bonnement et naturellement dans son contexte de travail.”Source : Les bienfaits insoupçonnĂ©s du tĂ©lĂ©travail pour les personnes neuroatypiques
ici.radio-canada.ca
Les bienfaits du télétravail pour les gens neuroatypiques
Le télétravail apporte de nombreux bénéfices pour certaines personnes neuroatypiques puisqu'ils peuvent profiter d'un environnement mieux adapté.
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Salut tout le monde ! J’ai travaillĂ© en mode hybride dans mes deux
derniers postes. Franchement, je pense que c’est trĂšs bĂ©nĂ©fique, surtout
lorsqu’il y a des tĂąches complexes Ă rĂ©aliser. De chez moi, j’avance
trĂšs vite… Au bureau, j’avance Ă©galement vite mais avec une
concentration moindre, puisque sans cesse dérangé par les collÚgues.
Bref, un bon Ă©quilibre entre le tĂ©lĂ©travail et le bureau ainsi qu’une
flexibilitĂ© horaire seraient, selon moi, l’idĂ©al. -
ça dĂ©pend du boulot que tu fais. T’as de la chance si t’as trouvĂ© l’Ă©quilibre. Je suis dans la recherche et je commence Ă dĂ©primer de ne pas avoir quelqu’un Ă qui lancer des idĂ©es nouvelles et pourries Ă la machine Ă cafĂ© đ Il y a 10 ans, j’ai arrĂȘtĂ© de prendre l’avion pour aller en colloque loin. Je ne le regrette pas. Mais aujourd’hui, on me demande de prendre l’avion pour rejoindre 1 j tous les deux mois l’Ă©quipe de recherche qui est sur Paris. Pas de nuit d’hĂŽtel, je n’ai pas le choix : AR dans la journĂ©e en AVION COMME UN CON, alors qu’il y a 10 ans je m’Ă©tais promis de ne plus le prendre pour la recherche <= dissonance cognitive <= dĂ©prime.
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