[dre4myre4lity]

Cela m’a toujours fascinée, depuis toute petite. Particulièrement, au quotidien, le passage du temps dont la perception change avec l’âge. Si long pour les enfants et tellement plus rapide pour les personnes âgées. Le temps est donc élastique mais pourtant toujours de la même durée? Paradoxe de la perception.

[Membre Inconnu]

@dre4myre4lity

Bonjour! Tu évoques le temps “ressenti” qui diffère du temps “réel”. En effet, pour une personne née dans les années 70 par exemple, les années 80 ont duré une “éternité” par rapport aux années 2010! (Je pense que) ont peut l’expliquer simplement en disant que le temps ressenti serait, “grosso-modo”, le nombre d’opérations du cerveau, le nombre de sensations, et qu’une personne, en a bien plus de sensations sur dix ans en étant enfant que quand elle devient adulte.

Mais il y a aussi le Temps “réel”, celui des horloges. La science fiction dit que c’est une “dimension” comme les autres et qu’on peut y voyager. Le problème (très connu) est que si par exemple, tu “tues” ton grand père, avant qu’il ne rencontre ta grand mère (éthiquement, mieux vaudrait lui offrir un verre de limoncello, le soir ou il va la rencontrer), que se passera-t-il, vas tu disparaître?

[Membre Inconnu]

@dre4my-re4lity

Je t’ai répondu dans le message, précédent.

[generatrice_de_vierges_chemins]

‣ Quand on a toute la vie devant soi on ne regarde pas derrière soi donc on voit tout le non-vécu, on a une impression d’éloignement de l’échéance & de lenteur ;
‣ quand on a toute la vie derrière soi on ne regarde pas devant soi donc on voit tout le vécu, l’enchaînement allant lui toujours dans le même sens on a une impression de proximité de l’échéance & de rapidité.

C’est un phénomène naturel, lié @ l’ordre de succession des évènements & @ la mémoire plus qu’@ la quatrième dimension de l’univers elle-même·

Dans un cas plus restreint l’activité de l’esprit simule une élasticité car en fonction de l’activité cérébrale la durée entre deux écrasements de paquet d’onde des éléments formant l’affichage d’une horloge se trouve être plus courte ou plus longue. Pour moi c’est de la relativité, un écart entre le temps propre du chronomètre & celui de l’esprit… Peut-être @Argon aura-t-il quelquechose à répondre là-dessus·
D’après ce que je remarque plus les ondes cérébrales sont lentes (détente, activité agréable) plus le temps propre est lent donc la durée mesurée rapide (on se dit que ça passe vite) & inversement plus les ondes cérébrales sont rapides (stress, concentration intense) plus le temps propre est rapide donc la durée mesurée est d’autant plus lente (on se dit que ça traîne).
Cela semble dépendre davantage de la quiétude que du degré d’attention car si je regarde souvent l’instrument de mesure en étant apaisée j’ai l’impression que ça passe vite alors que si je le consulte souvent en étant incommodée ça me semble passer lentement.
Je parle d’écrasement du paquet d’onde car la valeur mesurée sur l’horloge ou chronomètre paraît rester indéfinie tant que je ne la consulte pas (Argon va peut-être me gronder ici)·

Mais le déplacement dans la quatrième dimension est de manière certaine lié @ la conscience, que ce soit la conscience de l’être vivant ou celle de n’importe-quel corps inanimé· Ce n’est pas une dimension commune @ toute entité·

[spirit_life]

Bonjour, des experiences de Alain Aspect sur l’etrangeté quantique mise en lumiere semblent montrer que le chemin parcouru par un photon unique depend de son observation, apres que celui-ci ait parcouru son chemin: en quelque sorte les causes seraient des conséquences de l’observation ultérieure. Si l’on devait traduire en quantique la naissance d’un nouveau sentiment, ne serait-il pas causé par l’effet subséquent qu’il provoque sur le psychisme aprés avoir ressenti en son temps propre une foultitude de questionnements intérieurs ? A l’age adulte les ressentis ont tendance a tomber dans le biais de la comparaison avec des vécus précédents et c’est par la recherche de sincérité et de simplicité dans la prolongation de moments de complicité que l’on peut voir naître des sentiments nouveaux, propres a la situation, à l’intention. Quoi de plus profond que le plonger son regard dans l’âme de l’autre, lâcher prise, laisser venir ce qui vient, répondre avec des battements des cils silentieusement sans aucun rapport avec ce que l’on sait ? A ce moment là l’attachement à la quête de pureté vient nous délivrer de la raison et des apprentissages passés … Dans le laps de temps de ce voyage dans l’espace de l’autre la concrétisation et la réduction de la fonction d’onde en un sentiment neuf dépendra de ce qu’elle aura éveillé comme sublimation du réel et de l’existence ? La dimension de la conscience est réelle en ce qu’elle est interpersonelle et irréductible a tout autre dimension