Suicide

  • Publié par aria000 le 17 mars 2022 à 10 h 51 min

    Bonjour,

    Je ne voulais pas en public mais je galère à utiliser ce site. Je ne sais pas comment écrire à un modérateur en privé. Je ne vois pas non plus le moyen de contacter la personne qui gère ce site.

    Ce membre avec qui j’ai échangé quelques messages parle de suicide : Michel50290. Je lui ai donné le numéro de prévention suicide. Si un administrateur sait ce qu’il faut faire dans un cas comme celui-la.

    Merci

    minos a répondu il y a 2 années 5 Membres · 10 Réponses
  • 10 Réponses
  • max

    Modérateur
    17 mars 2022 à 14 h 58 min

    Hélas nous ne pouvons pas vraiment faire quelque chose, beaucoup de gens viennent ici en étant mal et viennent rechercher un contact, tu lui en offres un, c’est déjà beaucoup.

    Ici, le responsable est @olbius , il fera probablement la même réponse.

  • olbius

    Organisateur
    20 mars 2022 à 17 h 00 min

    Merci @max d’avoir répondu 🙂

    Bonjour @Aria000

    (dans le footer, c’est-à-dire la zone en bas du site, tu as un lien “Contact”, c’est un usage du web, ça permet de contacter les personnes qui gèrent un site)

    Est-ce que tu as eu une réponse de ce membre ? Tu as bien fait de lui donner le numéro de prévention suicide, il y a d’autres organismes qui peuvent aider :

    Les numéros d’appels utiles pour vous aider ou aider un proche à sortir de la dépression

    Après, de toute façon, il faut voir un psy et suivre un traitement en parallèle, probablement, mais c’est une autre histoire…

  • minos

    Membre
    30 mars 2022 à 13 h 14 min

    C’est vrai que c’est un sujet délicat, “tabou” en quelque sorte… Auquel beaucoup pensent à un moment ou à un autre.

    Ceci écrit, entre “y penser” et en parler, l’évoquer “en public” (sur un forum), ou confier cette pensée “en aparté” il y a déjà un gap… Mais pour mettre effectivement fin à ses jours, il y a encore une autre marge importante à franchir… Qui tient à son level de désespoir ou à la force de sa conviction et à sa détermination.

    Je présume que certains ne s’épanchent jamais à ce propos, mais il me semble que tôt (plutôt que “trop tard” ^^), la majeure partie des esprits que cette idée traverse (ou qui cogitent dessus d’une façon plus régulière) en viennent à se dire à un proche, un ami ou sur les réseaux sociaux, “à quelqu’un, quelque part” (comme on dit)… Là et ou auprès de qui ils ressentent de le faire, soit en l’exprimant directement et franchement, soit dans une forme plus “suggestive”, moins évidente, mais de sorte qu’ils soient “entendus” et un tant soit peu “compris” par leur(s) interlocuteur(s).

    Si je m’exprime à ce sujet, c’est qu’il me touche personnellement pour y réfléchir depuis longtemps…

    Mais j’vous arrête tout de suite : Je ne cherche pas “de soutien” (explicitement ou implicitement) en écrivant ces lignes et merci d’avance de garder vos conseils de suivi psy-à-la-con. Je me gère seul et ma gestion (quoique très amateur, mais qui ne l’est pas en matière d’existence ?) m’a tout de même permis de “tenir” quelques décennies durant en ce monde, soit, bien au-delà de mes (d)espérances et “prétentions” originelles ! Du coup, tout bien pesé et en considérant ma personnalité (que je connais pas mal), j’m’en sort pas si mal.

    Nan, c’est juste que ce soir, en remontant le fil des discussions du site, je suis “tombé” sur celle-ci et que cela m’a pris de poser ces mots à la suite.

  • bartorn

    Membre
    30 mars 2022 à 21 h 50 min

    @minos tout à fait d’accord sur toute la ligne avec toi.

    Après, le monsieur en question a des circonstances de vie très particulières qui font relativiser son état. Je sais pas si c’est toujours lisible (sur son profil ou dans une discussion) mais pour avoir pris connaissance de la situation, ça calme.

    C’est quoi ta technique de gestion de vie? Bien que ces idées suicidaires ne me traversent pas actuellement, j’ai pu y penser. Me dire qu’il y a des gens pour qui c’est pire, ça me calmait généralement. Une sorte de nivellement par le bas. Maintenant je regarde walking dead avec espoir 😂

  • minos

    Membre
    30 mars 2022 à 21 h 52 min

    @Villers

    Bon alors, entre n’attendre aucun soutien et recevoir “ça”, en réponse…

    Je “crois savoir” (j’en suis presque sûr) qui se cache derrière ce pseudo’ et je sais tout aussi pertinemment que j’ai pu induire-entraîner involontairement une souffrance psychologique à cette personne, elle qui est fragile sur ce plan… Ce qui m’a conduit (après avoir conçu que mon influence n’était pas de nature à lui apporter, mais plutôt susceptible d’alimenter ses perturbations) à stopper unilatéralement nos échanges privés.

    Je ne répondrai pas à tes reproches-accusations-menaces et autres sous-entendus soupçonneux parce qu’il n’y a aucun intérêt à “rentrer dans ce jeu-là”, même si je n’ignore pas que tu n’es pas complètement responsable de tous tes actes et que cela “te dépasse” (d’un certain point de vue), comprend que cette façon de te comporter n’est pas saine et ne t’aidera en rien…

  • bartorn

    Membre
    30 mars 2022 à 22 h 36 min

    Y a ambiance ici… Cool. 😬

  • max

    Modérateur
    30 mars 2022 à 23 h 26 min

    Je crois reconnaître cette prose… Donne moi des nouvelles @Villers !

  • minos

    Membre
    30 mars 2022 à 23 h 32 min

    @bartorn

    Je suis bien sûr que cela n’avait rien de négatif-malveillant dans ta façon d’y faire référence, mais il faut se montrer très précautionneux et faire preuve de beaucoup de tact en évoquant “quelqu’un” (un autre que moi ^^) qui communique sur ses velléités-projets “d’en finir” définitivement avec cette vie… Je trouve que d’en parler comme “Le monsieur en question” n’est pas approprié, en l’occurrence.

    Pour répondre à ta question, je n’ai pas de “technique” (spécifique) à proprement parler… Je crois que, pour “quiconque” (la très grande majorité et moi inclus, donc) qui serait confronté à “ces idées noires”, sa “gestion” est intimement liée à sa personnalité singulière, à son fonctionnement individuel et à ses ressentis propres… Ce qui rend difficile de dégager des éléments de comparaison ou des procédés utiles pour chacun… Néanmoins, s’agissant de moi qui suis attaché à une introspection objective, à observer et analyser tout et tous au plus justement (ce que je peux faire en n’étant pas tant troublé par l’émotivité, ni trop sensible), je tends à considérer avec un certain recul mes soucis intimes et ce qui en découle de non-acceptation alentour.

    Disons aussi que je considère d’emblée cette “extrémité” non pas comme une sorte de fuite pour échapper à… Comme une forme d’échec, autrement dit ; comme “une échappatoire légitime” (je sais, la nuance n’est pas “éclatante” ^^). Le truc, tient aussi au fait que j’ai évolué et que “le mec de 22 ans” (moi, plus jeune) qui avait fait “une tentative” (débile) en son temps en était venu à cela par désespoir… Là où “son grand aîné” (qui a 56 ans aujourd’hui (moi, plus vieux)) envisage cela bien plus rationnellement et “froidement”, sans “psychodrame”.

    Pour détailler un peu plus les choses ; même si les blessures infligées par mes congénères (du fait de leurs intolérances à celui que je suis (lui qui n’est pas sociable et ne se conforme pas)) s’additionnent les unes aux autres depuis l’enfance et que je suis donc soumis “depuis toujours” à l’incompréhension ou à l’agressivité “des autres” du fait de mon incompétence en terme d’adaptabilité. C’est bien ma personnalité qui est à l’origine de cette non-acceptation ambiante, je le sais… Et néanmoins, je ne veux-peux changer-concéder aux critères attendus, je ne suis pas préprogrammé à cela et, en outre, j’aime foncièrement l’être que je suis au naturel. Je me trouve fondamentalement “beau” (au milieu de tous) et peu importe que la préservation de mon intégrité ait pour conséquence ce rejet quasi systématique de la part de mes “semblables”, j’estime que c’est “le prix à payer” pour assumer “ma différence” d’une certaine façon.

    Maintenant, j’en suis à un stade de ma vie où “ma réussite existentielle” ne me paraît pas négligeable, voir, qu’elle serait suffisamment significative pour concevoir “d’arrêter-là” plutôt sereinement que sous le coup de l’émotion… En effet, malgré ce lourd handicap de sociabilité, j’ai pu (réussi à) développer mon entendement et mon éveil (sans (donc) en vouloir à la terre entière pour ma situation, mon état), j’ai fondé une famille et eu une progéniture (ça me semble resté une valeur sûr pour justifier de notre passage) et j’ai (même !) pu m’insérer relativement (dans la douleur) au sein de cette société et côtoyer longtemps ces étrangers qui la composent et qui ne me manifestaient que très rarement de la bienveillance sans trop leur reprocher cette attitude et en concevant leurs faiblesses et les failles qui les amenaient à me répondre ainsi (ce que j’induisais en étant moi-même)…

    Sous ce jour-là, tel que je raisonne, j’estime que “j’ai le droit” de prendre en compte cette alternative au titre d’une option valable et acceptable (intellectuellement, moralement et humainement (de mon point de vue))… Il est vrai (encore) que cela “m’apporte” d’avoir cette approche puisque, ce faisant, en admettant ce “droit légitime” à mourir quand et comme je l’aurais choisi et décidé, je m’accorde le pouvoir de mettre un terme à cette expérience et aux douleurs que j’accepte de subir.

  • bartorn

    Membre
    31 mars 2022 à 1 h 26 min

    @minos je voyais cela comme une formule plutôt neutre. Qu’est-ce qui t’aurais semblé adéquat comme formulation? Son pseudo? Ce n’est pas lui qui a lancé le sujet, on est peu nombreux à lire ce que j’écris, les formes importent peu, je pense.

    “et peu importe que la préservation de mon intégrité ait pour conséquence ce rejet quasi systématique de la part de mes “semblables”, j’estime que c’est “le prix à payer” pour assumer “ma différence” d’une certaine façon.”

    J’y suis confronté aussi et j’en viens aux mêmes conclusions avec 15 ans de moins.

    “Maintenant, j’en suis à un stade de ma vie où “ma réussite existentielle” ne me paraît pas négligeable, voir, qu’elle serait suffisamment significative pour concevoir “d’arrêter-là” plutôt sereinement que sous le coup de l’émotion…”

    Tout à fait louable d’en arriver là. Tu peux te préparer, préparer les proches, faire ça en toute intelligence, oui. Cela dit, mettre un terme à sa vie est un acte qui doit potentiellement engendrer pas mal d’émotions, mais je vois ce que tu veux dire, faire ça hors souffrance extrême. Bizarre cette notion de réussite existentielle. Tu parles de réussite sociale? Personnelle?

    Sinon, t’as essayé de t’adapter à la vie et non aux autres? Vivre en conscience, ramasser sa nourriture sauvage, à terre, en toute simplicité? Ça fait super du bien de manger simplement pour commencer. Y a quelques cases à décocher en matière de programmation mais c’est tout à fait salutaire.
    Ça te dis pas un coin de verdure, retiré, à pouvoir être ce que tu es, sans questions d’adaptation sociale? T’as déjà fait une retraite sociale significative, histoire de voir? Je suis en plein sur ces questionnements, inadapté que je suis aussi. Plus ça va, plus je décroche du modèle et plus je vis, c’est top. Bon y a souvent Brassens qui revient avec son “Pas besoin d’être Jérémie…” mais j’ai confiance. On arrive à un stade où on peut vivre à côté de la plaque sans se faire cramer, c’est déjà super bien!

    Je cherche juste à comprendre certaines choses, je fais pas de psycho à 2 balles. Mon beau père est au bord du suicide, je peux le comprendre, j’ai déjà vu la mort dans les yeux d’un camarade, avant son suicide et vécu le suicide d’un ami proche. Je ne suis pas choquable par la mort d’autrui, elle est inévitable, non maîtrisable. Autant s’y conformer (une fois n’est pas coutume 😁). Je n’incite pas mais je ne retiens pas non plus. C’est la fin d’un calvaire, une délivrance, ça, faut le comprendre. Mais il peut y avoir d’autres fins.

  • minos

    Membre
    31 mars 2022 à 3 h 12 min

    Oui @bartorn , je ne doutais pas que ta formulation te semblait anodine, mais (probablement parce que j’ai pu moi-même reprendre ces mots ironiquement pour d’autres (ou l’inverse)) j’en conçois comme une forme de dépersonnalisation, voir une once de mépris… Mais ok, c’est là ma perception et donc, tu as confirmé (ce dont j’étais sûr à l’avance) s’agissant de l’utilisation “neutre” que tu en faisais. No souçaille.

    La “réussite existentielle” que je considère, c’est la seule qui m’importe et elle se décline au travers de mes positionnements et de mes actes, ceux que j’ai adoptés lors de mon parcours personnel… Au cours duquel j’ai “affronté” les réactions de mépris, de moqueries ou d’agressivité qu’entraînait ma personnalité, et ce (plus ou moins), tout au long de celui-ci, sans que j’y réagisse (la plupart du temps) trop durement et sans qu’il découle de cela que j’oppose un jugement injuste ou intolérant vis-à-vis de mes congénères (y compris à l’encontre de “mes tourmenteurs”) ou de ce monde en général… E tout “en avançant” (je crois, assez honorablement) dans mon développement malgré cet environnement “hostile”. Je pense (mais c’est facile pour moi “qui m’aime”) qu’il faut se préserver de “se victimiser” et qu’indépendamment de nos ressentis (qui ne sont jamais à déconsidérer), on doit être capable de se montrer humain, honnête et enclin à la compréhension (celle-là même que l’on n’obtient pas) dans le regard que l’on porte sur autrui… Ce “semblable si étranger” (comme j’aime à l’exprimer). Puis, factuellement, même si cela a toujours été “dans la douleur”, je suis parvenu à trouver des femmes qui m’aiment ou m’ont aimé, à fonder une famille, à avoir des enfants (en ayant été un père relativement responsable (alors que ce n’est pas dans mes caractéristiques innées !)) et aimant. Bref, ceci est de l’ordre de “l’existentiel” à mon esprit… Mais je peux entendre que d’autres possèdent une autre vision “des choses”.

    La limite “altruiste” de mon mode de pensée se situe à un seuil assez bas sur (compte tenu de mon fonctionnement) et la préparation ou l’organisation n’est pas mon fort (qui plus est), il en résulte que je ne suis pas à envisager une “planification” de ce suicide en anticipant de prévenir ou de me justifier “post mortem” auprès de ceux que ma disparition toucherait… Je sais, c’est égoïste (après, je n’ai jamais prétendu à la sanctification). Puis, il y a que si j’en viens à mettre un terme à mon existence, je le ferai (certes) après y avoir pas mal réfléchi en amont, reste que j’entrevois de réaliser cela, non pas “sur un coup de tête”, mais assez subitement, “du jour au lendemain” pour ainsi dire.

    Sinon, pour ce que tu suggères d’une approche “à la vie, à la terre”, on va dire que ce n’est pas vraiment mon genre ; je suis aussi issu de cette génération “no futur” et sans me foutre dans les grandes largeurs du sort du monde, je serai plutôt à estimer que “chacun sa merde” et que “les générations futurs” trouveront bien quelque chose pour régler les problèmes existants tout en s’en inventant de nouveaux…^^

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