Le surdoué, qu’il soit Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI), aime la musique. Souvent. Normal, il bénéficie d’une hypersensibilité 🎵, n’est-ce pas ? 😉
Discutons des disques, concerts, lieux et événements musicaux sympa, autour de nous ou plus loin !
@berenice
Ein grosses Danke schön pour ce précieux tuyau !!! Parfait instantané/tour d’horizon 2018 du metal pour l’amateur encore bien bleu que je suis.
🤜🏿🤛
/// Gonzo reportage de votre correspondante en Suisse ///
Redescendue de la montagne, je vous présente deux groupes vus hier en live sur un alpage valaisan, entre deux orages. Sont-ils susceptibles de renouveler le genre? Surtout le premier, le deuxième goûtant un genre redevenu très à la mode chez les jeunes skaters, comme nous allons le voir.
D’abord les Japonais, donc intrinsèquement délirants et expérimentaux, Bo Ningen:
Qualifiée parfois noise pop ou de rock psyche, leur musique n’a rien, ou alors tout, à voir avec ces genres – et l’on sait l’amour japonais des genres… Capables de la pop la plus sucrée virant au noise core ou en au gras hard rock ironique et progressif dans le même morceau, ou du punk distordu le plus énervé, ces versions japonaises, à guitares Fender, de “chanteureuse” bassiste et contorsionniste, de Cousin It guitariste rythmique et tritureur de boutons, ainsi que de guitariste imperturbable et de batteur “Animal” du Muppet Show mais en version hilare, sont vraiment incroyables et spectaculaires sur scène (et même dans les champs humides à deux étincelles du court-circuit).
Parisiens (kikou kawai @jabberwocky) et Lillois, courrez donc les voir, ils seront chez vous les 11 et 12 novembre (et dans d’autres pays entretemps):
Le second groupe, 1000 mods est de l’exxxcellent stoner grec. Ben en les écoutant (et en devenant sourde d’une oreille – mais à cause d’une Gibson, y a pire), je me suis dit qu’en fait, en matière de desert rock, c’était normal que les Grecs soient bons: me reviennent certaines traversées du désert pour rejoindre le temple d’Apollon à Delphes, le labyrinthe d’Epidaure ou le prétendu tombeau d’Agamemnon à Mycènes… mais je Mégare. Hahaha.
Encore? Le double album, leur meilleur, selon un jeune skater valaisan interviewé sur place. Et la pochette très décorative, me donne presque des envies de trip en Grece en van:
Dis-moi tout ce que tu penses
Sag mir alles was du siehst
Raconte-moi tout ce que tu vois
Wo gingst du hin
Où es-tu parti?
Hast du dich dafür gehasst
T’es-tu détesté pour ça,
Wenn Gedanken weiter waren
Quand les pensées s’en sont allées
Und dein Wort blieb stehen
Et que seuls tes mots sont restés?
Wolltest alles schon beenden
Tu voulais déjà en finir
Weil die Hoffnung einfach ging
Car tu avais simplement perdu tout espoir
Was ist dann geschehen
Que s’est-il passé?
Warst du viel zu oft alleine
Étais-tu si souvent seul
Weil jeder der mit dir sprach
Parce que chaque personne qui te parlait
Aus Mitleid ging
Semblait éprouver de la pitié?
Ich habe dich niemals vergessen
Je ne t’ai jamais oublié
Nur vertrieben und verdrängt
Seulement chassé et évincé de mes pensées
Wo gingst du hin
Où es-tu parti?
Hatte viel zu oft nur Angst
J’ai seulement trop souvent eu peur
Zu dir zu stehen und zu sprechen
De me retrouver face à toi et de te parler
Was ist dann geschehen
Que s’est-il passé?
Jede Erinnerung jede Flucht
Chaque souvenir, chaque fuite
Jeder noch so weite Weg
Et encore chaque longue route
Führte nur zu dir zurück
M’a seulement sans cesse ramené vers toi
Warst du viel zu oft alleine
Étais-tu si souvent seul
Weil jeder der mit dir sprach
Parce que chaque personne qui te parlait
Aus Mitleid ging
Semblait éprouver de la pitié?
Manchmal kommst du mich besuchen
Quelque fois tu viens me rendre visite
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