Interrogations sur le LGBT

  • Interrogations sur le LGBT

    Publié par gueko le 9 juillet 2022 at 16 h 19 min

    Je dois reconnaĂźtre que ce groupe m’intrigue. Y aurait il une façon particuliĂšre de penser dans le mouvement lgbt+? et Ă  l’intĂ©rieur de ce groupe, part on du postulat qu’un trans et une lesbienne ont le mĂȘme cheminement? Les ĂȘtres humains sont ils si diffĂ©rents selon leur genre ou leur orientation sexuelle?

    Si tel Ă©tait le cas, qu’en serait il des hĂ©tĂ©ros? D’ailleurs, peut ĂȘtre pourrions nous crĂ©er un groupe hĂ©tĂ©ro afin de renforcer les clivages entre les ĂȘtres sur des sujets totalement arbitraires et privĂ©s. On pourrait mĂȘme pousser le truc jusqu’Ă  des sous groupes selon les prĂ©fĂ©rences pendant l’acte sexuel… Bref, je m’Ă©loigne de mes premiers questionnements.

    En gros, ma principale question est de savoir ce que les gens (@geapix surtout, je crois que c’est elle qui a demandĂ© la crĂ©ation de ce groupe) attendent de ce groupe.

    VoilĂ !

    matty a rĂ©pondu 1 year, 9 months ago 7 Membres · 20 RĂ©ponses
  • 20 RĂ©ponses
  • geapix

    Member
    9 juillet 2022 at 17 h 05 min

    @gueko il n’y pas qu’une seule maniĂšre de penser chez les LGBT+. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de discuter des diffĂ©rentes opinions, avis, expĂ©riences et informations sur divers sujets concernant cette population. Je peux comprendre ton interrogation sur la pertinence de la crĂ©ation de ce groupe. C’est juste un moyen d’Ă©changer sur le sujet, tout comme Ă©changer sur les sujets scientifiques dans le groupe science, de parler histoire ou psychologique dans le groupe sciences humaines etc.

  • gueko

    Member
    9 juillet 2022 at 17 h 29 min

    merci pour la pertinence de ta réponse @geapix .

    Du coup, je vais me permettre d’Ă©mettre un avis sur ce mouvement. En rĂ©alitĂ©, je ne le comprends pas. Je ne comprends pas que la sexualitĂ© et le genre soit regroupĂ©s dans la mĂȘme “case”, puisqu’il s’agit de deux choses diffĂ©rentes, bien qu’en lien. De plus, des regroupements ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait par le passĂ© (homosexuels et pĂ©dĂ©rastes ont Ă©tĂ© unis par exemple), et Ă  part crĂ©er des amalgames du genre un homosexuel a forcĂ©ment un problĂšme avec sa masculinitĂ©, je ne vois pas bien l’intĂ©rĂȘt. Je me trompe peut ĂȘtre, mais j’ai l’impression que la forme dessert le problĂšme de fond.

    Enfin, je pense qu’on est tous des individus avec un lien au genre ou Ă  la sexualitĂ© qui nous est propre, donc, chacun constitue une minoritĂ© en soit. Et j’avoue que ça m’inquiĂšte un peu le nombre d’ados (ça m’est arrivĂ©e il y a pas longtemps) qui se dĂ©finissent transgenre par exemple, sans ĂȘtre capable d’expliquer ce qu’est une femme ou un homme pour eux. Je crois qu’on crĂ©e un peu des “faux-dĂ©bats” sur le genre, alors que malgrĂ© des caractĂ©ristiques anatomiques souvent claires, on est tous ni vraiment homme, ni vraiment femme, on est, simplement.

  • Unknown Member

    Member
    9 juillet 2022 at 18 h 02 min

    Et j’avoue que ça m’inquiĂšte un peu le nombre d’ados (ça m’est arrivĂ©e il y a pas longtemps) qui se dĂ©finissent transgenre par exemple, sans ĂȘtre capable d’expliquer ce qu’est une femme ou un homme pour eux.

    Ce qui est inquiĂ©tant @gueko , c’est de faire d’une orientation sexuelle (qu’elle soit rĂ©elle ou qu’il s’agisse d’un concept post-moderne complĂštement bricolĂ©) une “identitĂ©” en tant que tel.
    On n'”est” pas du simple fait qu’on foute sa nouille dans le troufignion de Jean-Claude plutĂŽt que dans la chagatte de Gudule (mĂȘme si elle rit aussi quand on…).

    Aujourd’hui on vient mĂȘme parler du “genre” Ă  la maternelle.
    A quand les distributions de capotes Ă  la fraise ?

  • geapix

    Member
    9 juillet 2022 at 18 h 16 min

    Un homosexuel n’a pas forcĂ©ment un problĂšme avec sa masculinitĂ©. Une homosexuelle n’a pas forcĂ©ment un problĂšme avec sa fĂ©minitĂ©.

    Oui de plus en plus de jeunes revendiques un genre diffĂ©rents que celui qu’on lui a assignĂ© Ă  la naissance. C’est parce qu’ils ont plus de libertĂ© Ă  en parler. Donc ils en parlent de plus en plus.

    Oui plus de 99% de la population naissance avec un sexe mĂąle ou femelle bien dĂ©fini. Ce que refuse ces jeunes c’est les injonctions liĂ©es Ă  leur genre qui est liĂ©e Ă  leur sexe. Ils ne remettent pas leur sexe en question, juste leur genre.

    Il y a souvent amalgame entre sexe, genre et expressions de genre, voir mĂȘme avec orientation sexuelle. Les LGBT+ considĂšrent ces quatres Ă©lĂ©ments indĂ©pendants les uns des autres.

    Tu peux ĂȘtre nĂ©e femme, se sentir ni homme ni femme (donc ĂȘtre non binaire), t’habiller en homme et ĂȘtre attirĂ© sexuellement pas les hommes.

    Tu peux ĂȘtre nĂ©e homme, se sentir homme (donc ĂȘtre cisgenre), t’habiller en homme et ĂȘtre attirĂ© sexuellement par des hommes.

    Tu peux ĂȘtre nĂ©e homme, te sentir femme, t’habiller en femme et ĂȘtre sexuellement attirĂ©e par des femmes.

    Etc

    Toutes les combinaisons sont possibles.

  • gueko

    Member
    9 juillet 2022 at 18 h 23 min

    c’est pour ça que je parlais d’amalgames. en effet, je suis bien consciente qu’un homosexuel n’a pas forcĂ©ment de problĂšme avec son genre (et heureusement). Je crois que c’est le genre d’amalgame crĂ©er avec ce mouvement.

    La gamine qui m’a parler de son “transgenre” est redevenue cisgenre qqsemaines plus tard… j’en dĂ©duis donc que ces questionnements, bien que parfois necessaires, sont induis par une sociĂ©tĂ© qui tente de crĂ©er un questionnement sans mĂȘme revoir les bases. Savoir ce qu’est la masculinitĂ© ou la fĂ©minitĂ© selon chacun me semble primordial, parce que finalement, ces concepts sont trop souvent liĂ©s a des stĂ©rĂ©otypes, et les stĂ©rĂ©otypes, ben, souvent (pour ne pas dire tout le temps), ben c’est de la merde.

    D’ailleurs, qu’est ce que la fĂ©minitĂ©? qu’est la masculinitĂ©?

  • geapix

    Member
    9 juillet 2022 at 18 h 37 min

    C’est pas Ă©tonnant qu’un adolescents ou une adolescente se cherche. Au moins ça lui permet de se poser des questions sur le genre, la fĂ©minitĂ© et la masculinitĂ©.

    Le mouvement LGBT+ pousse justement la sociĂ©tĂ© Ă  remettre en question les stĂ©rĂ©otypes liĂ©s au genre. Avant, on ne pouvait mĂȘme pas poser des mots lĂ -dessus. Maintenant, grĂące Ă  ce nouveau vocabulaire, on avance vers une libĂ©ration des injections liĂ©es au sexe et au genre.

  • gueko

    Member
    9 juillet 2022 at 18 h 40 min

    je crois que c’est sur ce point lĂ  qu’on n’est pas d’accord. Personnellement, je ne crois pas qu’il y ait d’injonctions liĂ©es au genre. Il y en a eu, oui. Mais aujourd’hui, je ne crois plus que ce soit vrai.

  • geapix

    Member
    9 juillet 2022 at 18 h 57 min

    Est-ce que je peux te poser quelques questions @gueko ?

    Est-ce que tu t’Ă©piles une quelconque partie du corps ?

    Est-ce que tu te maquilles ?

    Est-ce qu’on te fait des remarques sur ton physique ou ton comportement ?

    Est-ce que tu te teint les cheveux ?

    Est-ce que tu te pÚses réguliÚrement ?

    Est-ce que tu fais attention Ă  ton poids ?

    Est-ce que tu portes des talons ?

    Est-ce que tu as de la lingerie coquine ?

    Quelles tùches ménagÚres tu faisais quand tu vivais en couple (si tu as déjà vécu en couple) ?

    Est-ce que tu as une crĂšme anti-Ăąge ?

    Est-ce que tu as les cheveux longs ?

    Est-ce que tu te teins les cheveux ?

    Est-ce que tu portes des bijoux ?

    Combien de fois on t’a harcelĂ© dans la rue ?

    Est-ce qu’on t’a dĂ©jĂ  fait des avances, les refusĂ©es, puis te faire insulter toute suite aprĂšs ?

    L’important ce n’est pas tes rĂ©ponses mais pourquoi tu vis ce genre de choses.

  • gueko

    Member
    9 juillet 2022 at 19 h 10 min

    Perso, je peux rĂ©pondre non Ă  une grande majoritĂ© des questions. Oui, des mecs m’ont dĂ©jĂ  fait chier et ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© insistants, mais j’ai aussi vu des femmes etre chiante et insistante avec des hommes.

    Des femmes et des hommes m’ont dĂ©jĂ  reprochĂ© de ne pas ĂȘtre assez fĂ©minine (je me maquille pas, je vais pas chez le coiffeur, je mets jamais de jupe, etc..). Mais en fait, je crois que je l’assume tellement qu’on en plaisante plus qu’autre chose (quand je vois justement toutes les femmes qui s’imposent plein de choses pour les autres et non pour elle, oui, je trouve ça drĂŽle, comme un homme qui fait de la muscu non parce que ça lui plait, mais parce qu’un homme “ça a des gros muscle”).

    En fait, Ă  partir du jour oĂč j’ai compris que je me dĂ©finis par moi mĂȘme et non parce qu’on attend de moi, ben, tout est devenu simple. Et je m’apprĂ©cie assez et j’ai assez confiance en moi pour ne pas chercher la validation d’autres personnes. Certes, il y aura toujours des gros con (et des grosses connes) mais je ne crois pas que ce soit la majoritĂ©.

    En rĂ©alitĂ©, les femmes qui rĂ©pondraient oui Ă  la majoritĂ© de tes questions font un choix de rentrer dans ce qu’elles considĂšrent comme la norme, car elles ont probablement un problĂšme avec leur image. Mais en France, il n’est pas illĂ©gal de ne pas se maquiller, de ne pas se coiffer, etc… Donc, elle font un choix

  • gueko

    Member
    9 juillet 2022 at 19 h 11 min

    En fait, Ă  partir du moment oĂč tu acceptes qu’on puisse ne pas t’aimer ( ce qui est un droit fondamental de chacun), tout ça devient trĂšs dĂ©risoire je crois..

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