choix de l'amour

  • Publié par myriam le 4 mai 2020 à 18 h 06 min

    Bonjour à tous, je me questionne ces derniers temps en lien avec une situation personnelle, si “aimer, c’est choisir d’aimer”. Peut-être que ça pourrait entrer aussi dans le groupe philo, mais je me suis dit que ici ce serait plus adapté.

    Est-ce que l’amour est une évidence, et on n’a en gros pas trop le choix , ou ça n’est pas une évidence ( en tout cas pas toujours), et aimer, c’est choisir d’aimer. J’ai lu dernièrement que “aimer était choisir d’aimer”, et il y a pas si longtemps, je me serais dit “bull shit”, mais comme je suis toujours célibataire, que mes histoires ne durent pas plus de quelques mois, je me questionne par rapport un ami qui ne m’est pas indifférent, mais ou ce n’est pas l’évidence. Je me demande si ca vaut le coup de me lancer ( relancer en fait).Bref, qu’en pensez-vous, en théorie-concept, ou en concret, selon vos expériences; je suis intéressée de vos avis, questions, réflexions… Myriam

    bagayaga a répondu il y a 3 années, 10 mois 8 Membres · 9 Réponses
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  • air

    Membre
    4 mai 2020 à 20 h 37 min

    C’est une question qui vaut le detour. Voilà mon avis…momentanement 🙂

    On peut etre amoureux, c’est à dire que ‘c’est plus fort que toi’, mais en général ça reste du domaine du sentiment amoureux. Et ce n’est peut être pas une personne avec qui tu peux vivre, même si, aveuglement tu pourrais le croire. Donc après, soit ça dégénère si on commence à vraiment ‘voir’ la personne, soit ça évolue positivement si cette personne est vraiment adaptée à la vie avec toi (je pense que ce n’est pas gagné d’avance).

    Sinon, en ce qui concerne une personne dont tu n’es pas completement folle, mais qui t’attire, ça peut relever de l’amour aussi. Si tu construits une relation basée sur un échange, une comprehension, et que la chimie n’est pas completement négative, ça peut tres bien marcher aussi.

    Mais c’est pareil qu’avant, au bout d’un certain temps, tu peux avoir envie de ‘plus’. C’est ce qui arrive aux couples à la cinquantaine. Mais ça c’est encore une autre histoire.

    Tout ça est tres simplifié pour une question complexe.

    Mais au bout du compte c’est simple : si tu sens que tu lui veut du bien et que c’est reciproque, vas-y !

  • bagayaga

    Membre
    4 mai 2020 à 20 h 46 min

    J’aimerais te répondre Myriam, mais j’ai perdu la fréquence de l’amour.

    Je ne suis pas convaincue que s’il frappait à ma porte ,je ne le confondrais pas avec un commercial endimanché…

    Je ne sais pas si tu souffres d’être seule. Enfin inamourée?

    J’ai une théorie qui postule qu’on attire ce qu’on a en nous même. Peut être que la liberté est plus forte chez toi, que le désir de liens amoureux ?

    J’imagine aussi que les années passent et que nos exigences se font plus grandes. Car la connaissance de soi évolue exponentiellement.

    Je tombais facilement amoureuse à la vingtaine. Maintenant, pour que je tombe amoureuse de nouveau, enfin quand je l’aurai décidé (ce n’est pas le cas), j’attends de mon prétendant qu’il me fasse la cours. Je lui ferais aussi. Et après ce temps de découverte, pourquoi pas initier une relation si l’envie nous habite encore.

  • max

    Modérateur
    4 mai 2020 à 21 h 09 min

    @bagayaga a donné un petit détail avec “enfin, quand je l’aurai décidé”… Mon opinion : pour aimer, il faut décider d’aimer et d’être aimé… Tu ne décide pas forcément de qui, mais tu dois être disponible.

    Dans ton cas précis, passer d’une relation amicale à une relation amoureuse, j’ai envie de dire que si tu te poses la question, c’est qu’il y a deux possibilités : soit tu es amoureuse et tu n’as plus qu’à sauter le pas, soit tu as envie d’être amoureuse et tu tu cherches dans tes contacts qui pourrait convenir…

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mai 2020 à 21 h 17 min

    Hello @myriam!

    Digne d’intérêt philo ouais ^^.

    Je pense qu’il y a début d’attirance potentielle envers un alter en fonction de l’état psychologique dans lequel on se trouve et de notre histoire, des expériences et tourments vécus. Si on est dans un mood pas florissant, du genre sorti d’une relation toxique par exemple, y a probabilité qu’une future relation s’oriente vers une “recherche”de ” réconfort”, ou du fameux syndrome de l’infirmière, de projeter ses affects qui crient au vide affectif sur l’autre, en pensant vouloir le sauver alors que c’est la personne elle-même qui se sauve.

    En ce sens, je trouve la notion de “choisir” intéressante. On a une liberté ( à divers degrés et au moment opportun), de modifier notre patrimoine “affectif” et de vécu; en effet miroir, on sera “véritablement” maître de qui on aime, sans que y ait de projections outre mesure ^^.

    Mais dans “l’absolu”, je me questionne souvent aussi si la relation amoureuse peu importe sa forme est “indispensable”, plutôt “inévitable” ou si elle répond davantage à un format sociétal.

    Bien sûr qu’on a besoin d’aimer, même si j’suis pas pour le délire de Freud comme quoi le besoin d’attachement est étayé sur la pulsion nourricière , y a qu’a regarder les expériences avec les singes.^^

    Mais n’y a-t-il pas aussi une immense “pression” sociale implicite ? Quand qqn est celib, généralement, on entend et même de sa part ” ça fait du bien, ça arrivera au bon moment”, comme si c’était inévitable et le fil naturel de la vie. Et des fois on peut se mettre la pression avec ça en se créant d’énormes dissonances, ou en se jetant sur le premier venu ( c’est volontairement grossier ^^), parce qu’on se crée un probable ,ou à questionner, “manque de choix”.

    Et ça sans parler de si on étend le concept d”‘amour à celui éventuel de procréation.^^

    En tout cas, pour ce qui est de ton ami, s’il l’est réellement et que tu “sens”qu’il le sent ( et que lui sent que tu sens qu’il le sent ) ( oh la la, mais qu’est ce qu’elle raconte comme conneries 🤣), je pense que tu ne perds rien à lui en parler. Au contraire. Ça peut éviter des malaises inutiles.

    C’est toi qui sens le moment ou pas. Dur de répondre à des questions comme ça quand on ne connait pas les protagonistes.^

    Mais en tant qu’adultes, devrait pas y avoir de problèmes à se dire ce genre de choses. Sans (normalement) craindre outrancièrement que ça gâche des amitiés.

    Peut-être que le cas non échéant ça donnera même d’autres pistes et orientations à votre relation.

    Donc j’te dis de foncer perso ^^

    May the strong be with you !!😜

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mai 2020 à 21 h 19 min

    Ah ben j’appuie ta dernière phrase @max. Dit en d’autres termes ^^

  • pamelalfab

    Membre
    4 mai 2020 à 21 h 24 min

    Bonsoir @Myriam,

    Je pensais que l’amour naissait d’une évidence, je pensais que l’on ne choisissait pas, que l’amour nous tombait dessus comme ça. Et bien la bonne blague ! 🙂

    Plus j’avance dans l’âge plus ce sujet devient compliqué mais surtout plus je constate que l’idée que l’on se fait de l’amour dépend beaucoup des standards sociétaux. Et sincèrement, je crois que personne ne détient la vérité sur ce sujet. Aujourd’hui, après de très bonnes et de très mauvaises expériences, je me demande si l’amour ne serait pas une illusion. Une illusion dans laquelle nous choisissons de vivre.

    Bonne soirée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mai 2020 à 22 h 02 min

    Et moi je crois ke certaines fois on ne choisis pas.

    Comme kan on convoite quelqu’un qui en a une autres dans la tronches..

    Ne lui dis rien, ça ferait tomber votre amitié en lambaux sûrement

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mai 2020 à 23 h 55 min

    Whouaou quel question ! D’après mon expérience il y a l’amour avec raison et l’amour sans raison et c’est toujours les 2 en même temps.

  • bagayaga

    Membre
    3 juin 2020 à 17 h 47 min

    J’ai repensé à ça c’est derniers jours

    En me rendant compte que j’idealisais souvent des hommes pour qu’ils me plaisent.

    Au fond je sens bien qu’ils ne vont pas. Mon instinct me le dit. Mais mon cerveau rationanlise et déboute mon instinct.

    Et je choisis de rêver l’homme, de lui prêter des vertus, des charmes,de l’intelligence qu’il n’a pas.

    Je me sens comme coachée par différentes forces qui ne sont pas en adéquation et bien souvent en bout de ligne. Mon instinct était bon. Et il m’aurait suffit de l’écouter.

    J’étais attirée par des hommes peut être animalement ? Pour la survie de l’espèce.

    Mais mon instinct me disait bien qu’il y allait avoir de la casse.

    Et mon cerveau à mythoné un conte de fée,une affabulation. Une idéalisation éhontée pour que ça fonctionne.

    Bon voila. Je ne suis plus concentrée il faut que je créer un autre sujet. Et j’ignore encore l’issue de cette révélation.

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