Besoin de stimulation.


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  • Membre Inconnu

    Membre
    18 mai 2024 à 7 h 36 min

    Pourquoi se sentent-ils malades quand ils ressentent des émotions….

    Quand j’avais 15 ans, j’ai commencé à utiliser mon cerveau.
    Une ésotérique m’a parlé de ” mémoire karmiques”.
    Et si j’ai détesté le mysticisme de la chose, j’ai adoré le concept.
    Un peu plus tard, j’ai passé un bafa.
    J’ai vu des gosses, y’en a deux qui m’ont marqués.

    Y’en avait un, Nahil, a 9 ans, il faisait des dragons origamis, avec plusieurs milliers de pliages, de tête, avec une grande précision.
    Il avait une caligraphie…. digne d’un mec qui a rédigé des manuscrits pendant des décennies.
    On peut dire que c’était un gamin talentueux…… moi, c’est de l’experience que j’ai vu dans ses doigts.
    Et pas l’experience d’un mec de 9 piges.

    Y’en avait un autre, j’sais plus son nom.
    Il était triste. Mais genre, si vous pensez que je suis quelqu’un de dramatique, lui c’est next-level.
    J’ai cherché à comprendre, identifier sa tristesse.
    Au début j’ai parlé avec sa grande soeur, puis avec ses parents.
    Personne ne comprenait.
    Rien à signaler dans son passé, pas de difficulté dans sa famille, assez aisée financièrement.
    Et, déjà, à l’époque, j’refusais de croire que les choses arrivent sans raison.
    Sauf que la raison de sa tristesse… je l’ai pas trouvée.
    Et c’est pas faute de l’avoir bien cherchée.

    Si je m’en tennais aux avis des autres.
    Nahil était juste un gosse doué.
    Et l’autre était juste un gosse triste.
    On sait pas pourquoi, et c’est juste comme ça.
    Et j’ai eu beaucoup de mal à me satisfaire de ces conclusions.
    J’ai pas non plus réussi à me satisfaire de ” c la mémoir du karma d’aven”
    Mais, effectivement, j’étais assez convaincu que leurs états, leurs réactions respectives, n’étaient pas justifiées par leur petite experience d’une décennie naïve.

    Quelques années plus tard, je me suis interessé à l’histoire.
    J’aurais voulu m’y interesser plus tôt, mais, durant ma scolarité, je dormais si peu la nuit qu’il aurait été dommage de me priver du pouvoir soporiphique de la voix de mes profs.

    Entre autres-choses, je me suis interessé quelque peu à la génétique.
    Notamment à des experiences sur les corbeaux et sur les rats.
    Qui tendaient à démontrer qu’une génération qui s’est adaptée à un phénomène, est capable de transmettre cette experience à une génération future.

    Par exemple, les animaux visés par les chasseurs pourront transmettre la peur du fusil de chasse à leur descendance.
    Même si ceux-là n’ont jamais assistés à une battue.
    (C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est conseillé de marcher avec un bâton en milieu sauvage, parceque ça ressemble à un fusil)
    Ou encore, un groupe de scientifiques est allé emmerder des corbeaux dans leurs nids avec un masque bien spécifique.
    Et deux générations plus tard, leur descendance réagissait au masque en question, mais pas aux scientifiques qui ne le portaient pas.
    Et les experiences sur les rats, quoi que trop complexes pour être détaillées ici, sont encore plus parlantes.

    Pour en revenir à notre question, pourquoi les cons se sentent-ils malades quand ils ressentent quelque chose…
    Parceque, comme je l’ai quelque peu mentionné dans les précédants commentaires.. ça fait quelques millénaires qu’on condamne l’émotion, chez l’humain.
    Et quelques millénaires qu’il est imposé à tout un chacun d’agir en “conscience” tout du moins en conséquence.

    Je n’y vois rien de moins que les stigmates de l’inquisition.
    Toute impulsivité est réprimée, si sévèrement, depuis si longtemps…
    Qu’il n’y a rien de surprenant à ce qu’aujourd’hui, les gens aient peur d’experimenter des conditions spontanées à leur comportement.
    Et, si, effectivement, ces experiences inquisitoriales se transmettent génétiquement….
    Et, même si, effectivement, aujourd’hui, la peine de mort est abolie…
    On parle de la peur de la corde, de la peur du bûcher.
    Inconsciement, l’humain, il associe ” je réagis émotivement” à ” bûcher sur la place publique”.

    Après lui avoir fait assimiler qu’il ne faut pas incarner l’influence de ses émotions…
    Là on est au stade où, il ne faut pas ressentir.
    D’ailleurs ça se comprend assez vite en analysant la sémantique des pathologies reconnues par les experts de la santé mentale.

    Y’a plus de bûcher aujourd’hui.
    Mais la traque des hérétiques n’est pas abolie pour autant.
    En fait, elle est plus répandue que jamais, elle est désormais populaire.
    Et je le sais d’experience.
    La violence n’est plus.
    Aujourd’hui, on condamne à l’exil, au silence.
    Voilà ce qu’il en coute d’être quelqu’un d’impulsif en 2024… être banni.

    Et c’est une peur tout à fait rationnelle, aux vues du contexte social dans lequel nous évoluons.

    @sarah-mg

  • sarah-mars

    Membre
    18 mai 2024 à 9 h 35 min

    <div>@haeresis

    Les soumissions dogmatiques sont nombreuses, je te l’accorde, et je te rejoins complètement sur cette pression environnementale sociale.

    L’épigénétique recueille pas mal de données là-dessus, notamment l’inscription génétique des émotions dans l’ADN (on est vraiment foutus !)

    Pour ajouter ma pierre à l’édifice, je pense aussi qu’à l’origine, il y a des injonctions chimiques fortes jouant directement contre notre système émotionnel (pour la démonstration je le nommerais QG.)

    Le “soldat cerveau” capte un danger, le QG répond “peur” et envoie ses ordres au soldat (Sursaute puis fuis, bat-toi ou ne bouge plus…) Cerveau agit, mais pas que ! Il retient, il programme pour qu’au prochain danger il n’ait pas besoin d’en parler au QG. Cela crée une atrophie progressive du système émotionnel.

    Quand bien même un humain souhaiterait se refuser à la réduction de ses réactions émotionnelles exigée par ses congénaires, sa propre biologie tend à transmettre le pouvoir du QG vers le cerveau.

    Chimiquement, cela explique pourquoi les inquisitions fonctionnent si bien.

    A mon avis, et cela reste à prouver, il y a vraiment une histoire de maitrise de la consommation de glucose dans tout ça (info pour ceux qui veulent : l’ADN est fait de sucres et le cerveau un gros consommateur…)

    Et là où le cercle vicieux s’installe, c’est que le cerveau fonctionnant en automatique via ses apprentissages, génère de moins en moins d’hormones, réduisant la chimie totale du système. D’où l’origine de beaucoup de besoins compulsifs.

    Voilà ma contribution.

    Tu parlais d’ennui, qui est un problème majeure pour moi aussi, et là je ne parlerais que de moi, je sais que pour le traiter, il faudrait que je pose mes certitudes sur une table, que j’ouvre la porte de chez moi et que j’aille tenter de nouvelles expériences, que j’aille me mettre en danger. C’est si simple, mais ma chimie ne le veut pas ! Elle fonctionne à l’économie cette p***.

    @ex_

    Ta définition et ton intérêt pour l’humanisme m’intéresse aussi, car si parfois je m’y suis confondue, sur le long terme, je ne vois vraiment pas ce que cela m’apporte de m’attendrir pour des cons.

    Et si le fond de notre politique nationaliste m’importe peu c’est parcequ’il y a des inepties flagrantes dans sa forme. Une société qui vit avec une police ne peut pas être une démocratie.

    </div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 mai 2024 à 9 h 37 min

    Je ne crois pas que ce soit l’avidité qui les motive.
    Je crois que c’est la peur.
    L’intérêt…. n’est qu’un prétexte, une justification.. pour nier la peur et le caractère violent de cette transformation.

    J’aimerais te donner raison, en ce qui concerne la sélection naturelle.
    Mais non.
    Un pistolet garanti la sécurité de son détenteur, pas sa légitimité à survivre.
    La technologie, par définition, c’est la défaillance de la sélection naturelle.
    Je ne dis pas que l’intelligence n’est pas une qualité.
    Mais qu’il y a un monde entre celui sait concevoir un outil, et celui qui sait s’en servir.

    Se servir de l’outil d’un autre, de la science d’un autre…. ne témoigne d’aucune aptitude, aucune fonction.
    En fait, cela témoigne même d’une absence d’identité.
    C’est à dire qu’un élément à la fonction définie ne saurait s’en improviser une autre, à la grande rigueur, seulement adapter la sienne.
    Quelqu’un qui use de la technologie d’un autre, n’a littéralement pas de caractère, il n’est pas caractérisé.
    Il n’est ni compétent ni incompétent… il n’a pas de fonction.

    Ils ne vont pas se maintenir.
    Ils seront maintenus.
    Artificiellement.
    Par l’argent, par les armes, par le confort.
    Cela ne rend pas ta position illégitime pour autant.

    @sarah-mg

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 mai 2024 à 9 h 41 min

    @sarah-mg
    Moi, j’ai lassé la porte ouverte, je suis allé tenter des experiences.
    J’ai pas fermé mon coeur, et même pas croisé les bras.
    ….
    L’environnement est quand même éteint.
    L’événement n’advient pas.

    Aussi, je ne vois pas pourquoi tu serais coupable et responsable de cet ennui.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    18 mai 2024 à 10 h 30 min

    @haeresis Tu vois par exemple, quand olbius matty et hpdc pondent des topics polémiques soit disant que ça les intéresse, tellement qu’ils nous copient-collent un wikipédia.Il s’agit pas de prendre le parti du pour ou le parti du contre.Ils vont systématiquement prendre un parti extrème, soit pour que tu ailles dans leur sens, soit pour que tu te fâches et que tu t’opposes.

    Alors je ne serai pas libre de ma parole.

    Je ne croirai pas ce que je raconte, et je serai dans l’extrême pour susciter des réactions.

    Intéressant, sur le papier… qui est libre de sa parole ?

    Je veux dire vraiment libre, sans aucun impératif dicté par la “société” : personne.

    Toi par exemple, mon cher hérétique, quand es libre de ta parole ?

    Quand tu nous fais 17x ton laïus sur l’éthique de la responsabilité ?

    Ne te rends pas tu compte que quand tu te déclares hérétique tu obéis à l’injonction sociale ? Que tu acceptes le sort qu’on t’as assigné ? Que tu vas de ton plein gré dans la case qu’on t’as réservée?

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 mai 2024 à 11 h 25 min

    J’ai écrit que le topic est reservé aux personalités civiles.
    Dégage de là npc que tu es.

    Tu sers à rien.
    T’es pas critique, t’es juste sceptique.
    T’es pas constructif, tu fais rien avancer, le débat tu fais tout pour le délégitimer plutôt que de l’approfondir.
    La seule chose que tu me propose c’est de me défendre de tes diffamations.
    Encore, encore, encore.
    Et rien d’autre.
    Du social, du social, du social, “et moi je suis crédible” ” et toi t’es pas crédible”.
    C’est la seule chose qui te reste quand t’as plus chatgpt.

    Tu crois que je vais jouer à ton jeu stérile, fdp ?
    Dégage de là.

  • sarah-mars

    Membre
    19 mai 2024 à 8 h 58 min

    @haeresis

    Cette question m’intéresse

    La question c’est, si effectivement nous n’avons pas de marge de manoeuvre…
    Pourquoi n’en avons nous pas ?
    Est-ce réellement du fait de notre incompétence ?

    Plusieurs pistes même si je ne m’y suis pas penchée plus que ça.

    – Au doigt mouillé les HP représentent moins de 5% de la population. Sachant (et on le voit bien sur ce site) qu’il ne suffit pas d’être HP pour avoir toutes ses facultés d’auto-décision et d’esprit critique.

    – Que le sectarisme est puni par la loi. Que le seul gourou qu’ils plébiscitent dorénavant est la technologie (l’IA en tête de file)

    – Qu’ils s’attaquent de plus en plus au communautarisme, empêchant de nouveaux modes de vie émerger.

    – Qu’ils cherchent par la médecine à brider les esprits les plus indisciplinés.

    – Qu’ils vouent un culte artificiel au bonheur.

    Ma position est légitime, de fait je suis, mais ils m’empêchent de trouver ma place parmi eux et en dehors…

  • sarah-mars

    Membre
    19 mai 2024 à 11 h 03 min

    @haeresis

    Je ne crois pas que ce soit l’avidité qui les motive.
    Je crois que c’est la peur.

    La peur nous stimule tous, mais peut-être ont-ils peur de mourir et nous de ne pas vivre…

    <div>

    </div>

  • jesuiscequejesuis

    Membre
    19 mai 2024 à 12 h 25 min

    Tout ça, il faut ce soigner soi-même.

  • sarah-mars

    Membre
    19 mai 2024 à 12 h 50 min

    @jesuiscequejesuis

    Se soigner de quoi ? Je ne suis pas malade… L’es-tu ?

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