Il n’y a pas de question idiote, on est tous passé par là. Globalement, c’est la même chose, ça fait référence à la surdouance. Il y a néanmoins des petites subtilités en fonction de notamment qui emploie ces mots.
HQI, c’est le plus neutre, c’est factuel. Haut quotient intellectuel, haut QI. Ça ne dit rien d’autre, on peut donc trouver ce terme réducteur.
HPI et HP, ce sont des termes que j’exècre pour n’avoir que trop entendu (y compris de moi-même à moi-même), tu as du potentiel mais tu le sous-exploites. Cette idée de potentiel laisse supposer que l’on doit en faire quelque chose. C’est pour moi le terme le plus culpabilisateur. Parce que non, il y a bien des façons que l’on peut exercer notre intelligence et personne n’a à juger si l’on utilise notre intelligence en respectant notre potentiel ou pas.
Enfin, zèbre, c’est le terme de Jeanne Siaud Facchin. C’est le terme qui me plaît le plus (les rayures sont uniques d’un zèbre à l’autre bien qu’ils appartiennent au même groupe, tous similaires et en même temps tous si différents) parce qu’il évoque une autre notion que la simple expression du QI, l’hypersensibilité. C’est réconfortant quand quelqu’un nous dit, ils n’ont pas seulement un QI plus important, ils ont aussi une hypersensibilité et donc une certaine fragilité/force en fonction de là où on en est. Je ne suis pas suffisamment connaisseur pour savoir si tout HQI est hypersensible (sinon, zèbre serait un terme réducteur lui aussi).
Il y a un autre terme intéressant mais que je te laisserai découvrir, c’est celui d’HQE ou HPE qui se réfère à l’intelligence émotionnelle.
Edit : je parlais anodinement de surdouance, mal m’en a pris. Combien de sportifs, musiciens, etc. ont des surdons dans leur domaine sans nécessairement être zèbre.