Habitudes, réflexes et conditionnements

  • Habitudes, réflexes et conditionnements

    Publié par Membre Inconnu le 28 septembre 2020 à 18 h 52 min

    Alors en introduction, je vais raconter quelques anecdotes.

    Un ami de longue date, avec lequel je discutais il y a quelque mois de cela, me racontait un peu ses jeunes année dans le service militaire, ainsi que la rigueur, l’ordre, et les conditionnement que l’on prenait en passant par là.

    En effet, l’ordre, ça s’apprend. Il ne suffit pas de l’imaginer, mais de le pratiquer.

    Il me racontait aussi quelques uns de ses entraînement, avec un détail de l’époque qui l’a profondément marqué.

    Lors de certains entraînement, on leur demander de suivre certaines instructions, et de faire certains exercices de façon répétés.

    Parmi ces exercices, il y a celui consistant à passer par un parcours d’obstacles, arme à la main, et arrivé à un certain point de lancer une grenade (factice). Bien entendu, respectant les ordres, chacun effectuait l’opération sans même se poser de question.

    Plus tard, un autre exercice consistait à simuler des opération de terrain, dans des lieu privilégiant l’action, comme s’il s’agissait de vrai mission. On avance, on se protège, on se couvre les uns les autres, et arrivé à un certain point on jette une grenage pour atteindre un objectif.

    La réflexion de mon ami fut la suivante :

    “On est tellement conditionné par l’action répétée, qu’on le fait sans même se poser de question. On ne se demande même pas si c’est bien ou si c’est mal, on le fait parce qu’on a été conditionné pour le faire, un peu comme des machines”.

    Passé cette courte introduction, voilà un complément de pensée :

    Si cette formation ayant pour but de conditionner et créer des réflexes, le cas échéant celui de tuer avant d’être tué, pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas aussi avec les jeux vidéos dans lesquels il faut tuer.

    Je m’explique. D’après mon fils et un ami à lui, certains des best-sellers de ces dernières années proposent des expériences de plus en plus réaliste, au point qu’après une partie, me dit-il, on a parfois un peu de mal de distinguer la réalité du virtuel. On est encore un peu dans le jeu, au point que le jeu avec ses objectifs continue à posteriori.

    Dans certains de ces jeux, renchérit-il, on doit suivre à la lettre certaines instructions. “Avancer ici !”, “va tuer celui là”, “tire !”, “tue !” … et j’en passe. Et cela m’a immédiatement fait penser aux entraînements militaires dont me parlait mon ami.

    Donc voilà. On est conditionné, on prend le pas, et on développe des réflexes. De fait, en condition réelle, on développe une certaine agressivité naturelle consistant à attaquer l’ennemi aveuglément, pour tenter de le tuer avant d’être tué.

    Et je trouve que c’est assez dommage. Car à côté de cela, on pourrait proposer des expériences ludique permettant de créer d’autres réflexes et conditionnements.

    Par exemple, des réflexes d’amitié, d’entraide, et de courage.

    Ou encore de respect, de solidarité, et d’amour de son prochain.

    Comprenez par là que je ne suis pas contre les jeux vidéos, mais simplement contre ceux qui créent chez nos enfants les réflexes et conditionnements les plus vils, sans avoir matière à équilibrer à côté de cela.

    Cependant, les mêmes critiques peuvent être fondées sur l’éducation dans notre société de manière générale. Préférant, pour ma part, l’éducation par l’entraide plutôt que par la compétition. S’élever tout ensemble plutôt que le chacun pour soi.

    Et comme on dit : il faut forger pour être forgeront. Ce n’est pas par hasard.

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 6 mois 1 Membre · 1 Répondre
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  • Membre Inconnu

    Membre
    30 septembre 2020 à 13 h 25 min

    Allez, une autre courte petite histoire !

    Il fut un temps où j’ai fréquenté pendant un temps une femme plus jeune que moi de quelques années. Bien entendu, chacune de mes relations fut toujours atypique et hors norme, loin de tout ce que l’humain à pour habitude de vivre, car ce dernier répondant toujours en priorité à ses plus bas instincts. Dès que mes yeux se sont posé sur elle, j’ai senti l’expression du rayonnement de son âme m’appeler, et je décidais alors de faire connaissance avec cette belle damoiselle. Je la senti au début un peu effarouchée, méfiante, mais néanmoins arrivait après discussion à programmer d’autre rencontres privilégiées, entre elle et moi. Ce faisant, assis sur une nappe en plein soleil, où à l’ombre de la canopée en se baladant, j’ai eu l’occasion au cours de quelques années, d’échanger et discuter assez régulièrement avec elle. Elle avait cette tendance, au départ de nos réunion, à manifester une triste habitude consistant à voir le mal où il n’existait pas (d’où sa méfiance), à être vite prise de sanglots pessimistes sur une situation qui ne prête pas aux larmes, voir à penser et dire qu’elle n’y arrivera jamais sur une situation pourtant tout à fait surmontable. En parlant avec elle longuement, en offrant à chaque fois mes points de vues (car j’en ai souvent plusieurs), je remarquais avec joie qu’elle semblait petit à petit, au fil des mois, changer d’attitude et d’approche sur sa propre vision du monde. Si au départ elle avait de mauvaises habitudes certainement conditionnées pas infructives voir tristes et démoralisantes expériences, petit à petit elle s’habitua à voir le côté positif de la vie, cette dernière n’étant qu’une série de joyeuses épreuves à surmonter. Elle passa d’un système pessimiste à un système optimiste. Ce qui prête à comprendre que certaines habitudes de raisonnements demandent parfois du temps et surtout de la pratique pour changer. Et intuitivement, l’esprit passe d’un système qui, pour une même situation, génère des angoisses, du doutes et du défaitisme, à un système qui produit de la joie, du courage, et la volonté de réussir. Il ne s’agit pas du système hormonal, mais bien du système cognitif. Le cerveau créant alors des processus, par interconnexions neuronales, pouvant générer des états d’humeur, des émotions, et les hormones allant avec. J’ai gardé contact avec cette personne, qui vit une belle vie depuis, et c’est un exemple de plus pour dire que les habitudes sont importante pour être heureux.

    Faire l’effort du changement. Choisir d’être heureux.

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