Philosophie et spiritualité
Un groupe pour parler philosophie et spiritualité, entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou... Voir la suite
Agriculture spirituelle ?
-
Agriculture spirituelle ?
Bravo à nos agriculteurs, qui triment grave, pour souvent, malheureusement, peu de rémunération.
( pendant que certains actionnaires se la coulent douce = bossent 100 fois moins et gagnent 100 fois plus ^^ )
Déjà rien que là, y’a un problème…
Un autre problème aussi : celui de la condition des agriculteurs en elle-même.
Qui en viennent à demander plus de marges de manoeuvre face à ce que l’Europe exige, leur demande, en termes d’écologie ( ce qui est très bien je trouve ), mais plus de marges de manoeuvre qui vont à l’inverse de l’écologie car… Ils n’ont pas le choix.
Le système, tel qu’il est mis en place, fait qu’ils demandent moins d’obligations de terres en jachères ( donc moins bien pour la biodiversité qui est déjà très mise à mal ), plus de pesticides ( moins bon pour leur santé, celle des sols, des animaux, des insectes, et du consommateur ), tout ça juste pour des questions d’argent.
Le système pousse donc les agriculteurs à demander moins d’efforts pour l’écologie car sinon ils ne s’en sortent pas.
Le problème n’est donc ni l’Europe, qui demande plus de terres en jachères et moins de pesticides, ni les agriculteurs qui essayent juste de s’en sortir. le problème est juste le système tel qu’il est fait.
C’est-à-dire, pousser les gens à plus produire, car ils récoltent si peu sinon.
C’est donc un problème de répartition des richesses, et de juste rémunération du travail.
Il faut mieux payer nos agriculteurs, pour qu’ils ne soient pas poussés à demander moins de terres en jachères et plus de pesticides.
D’ailleurs, à ce propos, si on revient aussi à la base de la base : un légume n’a jamais eu besoin de pesticides pour pousser. Un sol adapté à la plante en elle-même, assez d’eau, de soleil, c’est tout.
Les pesticides interviennent à partir du moment où il faut beaucoup produire pour que ça devienne rentable financièrement. Encore une histoire d’argent qui a des conséquences néfastes.
D’ailleurs, encore, il y aurait possibilité de gérer tout ça bien mieux : de plus petites entreprises agricoles, donc moins besoin de pesticides, car plus facilement gérables de ce côté ; et si il est question de produire autant : plus d’entreprises à petites échelles, donc plus de travail pour plus de gens.
L’inverse c’est marcher sur la tête. Ce n’est profitable à personne.
Sauf aux lobbyistes des pesticides ; mais à faire le mal, quel qu’il soit, on oublie aussi que notre avenir ne s’arrête pas forcément là où on puisse le croire, et que derrière le rideau, pour bien connaître le sujet, bah va falloir payer deux trois trucs, et de sa personne. En tout cas pour ceux qui aient quelques petites choses à payer…
Contenus connexes :
Aucun contenu similaire pour le moment
Nous sommes désolés, aucune réponse n'a été publiée pour le moment.
Connectez-vous pour répondre.