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Musique
Le surdoué, qu’il soit Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI), aime la... Voir la suite
Plus belle chanson d'amour
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Plus belle chanson d'amour
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D’un autre monde ce tire aussi ! 🙂
C’est beau…So Beautiful
You are so beautiful to me
Tu es tellement belle pour moi
You are so beautiful to me
Tu es tellement belle pour moi
Can’t you see
Tu ne le vois pas ?
You’re everything i hoped for
Tu es tout ce que j’espérais
You’re everything i need
Tu es tout ce dont j’ai besoin
You are so beautiful to me
Tu es tellement belle pour moi
Such joy and happiness you bring
Tu apportes tellement de joie et de bonheur
Such joy and happiness you bring
Tu apportes tellement de joie et de bonheur
Like a dream
Comme un rêve
A guiding light that shines in the night
Une lumière qui me guide et qui brille dans le noir
Heavens gift to me
Le paradis m’a été offert
You are so beautiful to me
Tu est tellement belle pour moi -
Ah l’amour !
Ce sentiment n’a-t-il pas de tout temps inspiré les poètes, les troubadours, les grands artistes de notre temps ? Interprétées par de très belles voix (je trouve), il m’est difficile de ne pas penser à cet héritage de l’ancienne tradition goliardique du XIIe et XIIIe siècle, oeuvre majeure qui s’inscrit et se fond dans notre patrimoine culturel français. Musicalement, c’est bien entendu une valeur sûre, avec des accents d’un certain rayonnisme harmonique, terme ici emprunté au monde de la peinture. En effet, le rayonnisme garde les principes formels du futurisme (courant du cubisme qui décompose le mouvement), tout en éliminant le message social et idéologique.
Selon John Golding (je cite la wikipédia, attention !), historien de l’art et spécialiste du cubisme, « le cubisme est un langage pictural absolument original, une façon d’aborder le monde totalement neuve, et une théorie esthétique conceptualisée. On comprend qu’il ait pu imprimer une nouvelle direction à toute la peinture moderne ».
Et là, il me semble que l’analogie entre l’univers de la musique et de la peinture va de soi, car en dépit d’une mélodie jouée sur une gamme tonale très majeure, avec très peu de variations ou de modulations, nous ressentons en clair-obscur le message brut de l’artiste, non sans une certaine angoisse nietzschéenne, voire schopenhauerienne, car l’Amour est dit ici sans artifice, avec toute l’intensité du vécu.
Témoignage artistique bouleversant. Véritable monument de notre Histoire. -
#darren Une chanson d’amour dans mon esprit cela doit me faire vibrer par la melodie autant que par les paroles et l’interprétation.
Du coup je me pose la question… quel vibration te fait ressentir cette chanson payarde ?
Quand j’étais petite je mangeais du fromage corse (celui avec les vers) il n’était pas spécialement bon mais j’adorais le visage orifier des invités (Ah innocence de l’enfance) aurais tu un plaisir similaire en postant “ta chanson d’amour”?
Je me demande… Bien sûr tu as le droit de vibrer même sur frère Jacques qui lui aussi aimait tremper sa plume… C’est juste pour comprendre quelle “manette” à dirigé ton choix… -
anne77 => D’accord avec toi, et avec le titre su sujet “Plus belle chanson d’amour”.
Cependant, peut être est ce cela l’amour pour lui ?
Et il faut reconnaître que, d’un point de vue surtout “masculin” dans lequel je ne m’inclue pas, l’amour signifie surtout “rapport sexuel”, associé à quelques vieilles idées machiste malodorante du type “la bite n’a pas d’oeil” ou “femme au volant mort au tournant” ou encore “la place de la femme ? au balais, au fourneau, et au lit !”.
Et j’imagine la désillusion de pauvres jeunes femmes lorsqu’elles se rendent compte de la supercherie, une fois passé le masque de “beau prince charmant”, et du seul intérêt que le mâle portait en réalité à son encontre.
Et quelle tristesse de constater ces trop jeunes femmes croyant que cette réalité est “la” réalité unique, croyant que “l’amour n’existe pas”, voir qu’il n’existe pas autre formes de relations entre homme et femme que cet aspect exclusivement matérialiste et bas du front.
Finalement, c’est bête, mais, un test aussi bien valide pour l’homme que pour la femme, en qualité d’amour, c’est bien de “baiser un coup” (ou faire l’amour), et de constater ce qui se passe après la “décharge” du mâle (tel que c’est évoqué dans cette célèbre chanson paillarde).
Comment réagissent l’un et l’autre une fois la “mission” accomplie. -
Merci à tous pour ces belles contributions, elles réconcilient encore avec l’Amour !
U2 est déjà bien présent. Il faut dire que la seule voix de Bono est une invitation à l’amour mais je rajouterai :
https://www.youtube.com/watch?v=NHa1ThS9avAThe Gathering est aussi dans mes favoris, le sourire d’Anneke est transcendant et irrésistible !
https://www.youtube.com/watch?v=D6OutXD0Fm8En moins romantique mais sensuel :
https://www.youtube.com/watch?v=xD5No_JRrZw -
@anne77 a écrit :
#darren Une chanson d’amour dans mon esprit cela doit me faire vibrer par la melodie autant que par les paroles et l’interprétation.
Du coup je me pose la question… quelle vibration te fait ressentir cette chanson payarde ?Ah mais il y en a qui ont pris mon message au premier degré ? Deux petits paragraphes pseudo-intellos pour défendre “la Digue du Cul” comme une oeuvre majeure de notre patrimoine culturel et artistique français, sérieux ? LOL
Surtout que les paroles sont d’une lourdeur !!! Cela relève presque du génie ! On se croirait dans un bal de mariage au fin fond de la campagne, les gens débraillés et hilares sur la piste de danse tapant des pieds et des mains, sans oubier tonton archi bourré qui essaie de peloter la petite Magalie (ambiance !!!) Ahahah
Bref, c’était ça qui était marrant, ce décalage…
Sinon, hé bien il est vrai que je ne suis pas très platonicien… Dans mon esprit, l’amour peut se traduire de quatres manières différentes : agapê, érôs, storgé, philia. L’amour avec un grand A serait à la rigueur agapê (amour transcendant, mystique, divin), mais ça n’a rien à voir avec le couple…
En ce qui concerne storgé, il y a de magnifiques chansons, qui sont dédiés à nos parents ou à nos enfants… Et pour ce qui est de l’amitié (philia), c’est la même chose… Elles me feront vibrer de façons différentes, mais je ne hiérarchiserai pas ces façons d’aimer, toutes importantes à mes yeux…
Et lorsque j’ai vu les réactions, personne n’ayant fait ces distinctions, tout le monde avait donc à l’esprit l’amour en tant qu’érôs, qui est l’amour charnel (la sexualité). Dans le cadre d’un couple, je ne dissocie pas le désir sexuel de l’amour érôs, puisque c’est sa définition… Et ceux qui présentent les choses de façon un peu trop idéalisée, en ayant donc à l’esprit agapê, l’Amour transcendant, hé bien j’y vois une tendance à la dépendance affective (on idéalise l’Autre parce que nous avons une piètre estime de nous-mêmes)…
La liberté, la joie, le sexe ; voilà comment je perçois les choses… Nous sommes loin de la beauté du pathos, j’en conviens… Pas aussi “pur” ou élevé que des sentiments mystiques… Mais il n’y a pas lieu non plus de tout mélanger pour se donner une grandeur d’âme… Et parfois, nous rencontrons quelqu’un, nous ressentons quelque chose d’indéfinissable… Le sens de nos concepts se mélange, ils ne suffisent plus à dire ce que nous vivons, mais… Y a-t-il vraiment besoin de l’exprimer avec des mots ? Je suis quelqu’un de pudique ^^
Mais pour moi, c’est cette chanson qui exprime le mieux ce sentiment…
https://www.youtube.com/watch?v=AifqxMaURFI
Bonne journée ! 😉
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Les plaisirs ont choisi pour asile
ce séjour agréable et tranquille,
que ces lieux sont charmants
pour les heureux amants!
C’est l’amour qui retient dans ses chaînes
mille oiseaux qu’en nos bois nuit et jour on entend.
Si l’amour ne causait que des peines,
les oiseaux amoureux ne chanteraient pas tant.
Jeunes cœurs, tout vous est favorable,
profitez d’un bonheur peu durable.
Dans l’hiver de nos ans l’Amour ne règne plus,
les beaux jours que l’on perd sont pour jamais perdus.J’aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J’aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer
J’aime les gens qui tremblent
Que parfois ils nous semblent
Capables de juger
J’aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas “comme il faut”
Ceux qui, avec leurs chaînes
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Ceux qui n’auront pas honte
De n’être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n’avoir pas su dire :
“Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur”
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime les gens qui n’osent
S’approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n’être
Qu’une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l’âme
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l’histoire
Leur rende les honneurs
J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons
J’aime les gens qui doutent
Mais voudraient qu’on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu’on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps
Qu’on leur dise que l’âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu’on les remercie
Qu’on leur dise, on leur crie :
“Merci d’avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu’elles ont pu”Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connait à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir -
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