Bernard Lavilliers ou l’éparpillement du surdoué?

  • Bernard Lavilliers ou l’éparpillement du surdoué?

    Publié par juliet le 6 décembre 2019 à 13 h 26 min

    Fatals Picards Bernard Lavilliers

     

    Bonjour à tous 🙂

    C’est mon premier post ici. Je suis inscrite depuis quelques jours. Je suis en plein questionnement sur moi même. Je me dis qu’à  travers ce site et les échanges, je pourrai trouver quelques réponses.

    Un peu d’humour donc pour ce premier post. Pour rire de soi avant tout. Une des choses qui m’a handicapée par le passé c’est cette faculté à trouver un intérêt à des domaines divers et variés. Mon parcours professionnel est assez chaotique. Pas totalement incohérent mais chaotique. J’aime à voir cela comme une ouverture d’esprit mais cet aspect me renvoie également à d’autres aspects plus négatifs.

    Instabilité? Incapacité à s’intégrer? Méconnaissance de soi? Suis inadaptée à la société? Trop handicapée?

    Ce qui me fait penser à cela c’est que je n’ai toujours pas de situation stable aujourd’hui. Et que je souhaite changer cela.

    D’un côté je suis “riche de ça”: de ce genre de choses qui “ne s’achètent pas”! D’un autre, j’aimerais une certaine stabilité pour être plus tranquille et un brin moins marginale.

    Plusieurs années dans la recherche en chimie des matériaux puis de l’enseignement dans beaucoup beaucoup d’écoles diverses et variées, enseignement en italien, en anglais, de la chimie aux maths en passant par le français pour les étrangers, enfants, adultes cours privés, cours en groupe, et maintenant gestion de projet en écologie industrielle (en indépendante en quelque sorte) et management sportif dans mon temps libre.

    Et vous ? comment jugez vous votre parcours professionnel?

    Êtes vous “stable” professionnellement?

     

    bagayaga a répondu il y a 4 années, 4 mois 2 Membres · 1 Répondre
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  • bagayaga

    Membre
    6 décembre 2019 à 14 h 13 min

    Très intéressant !

    Pour commencer je te souhaite de parvenir à un stabilité par le travail ! Moi aussi j’ai cette espoir. J’ignore si je vais y parvenir mais j’y tend.

    Alors ba oui instabilité dès l’école. Puis post bac le grand dispersèrsement. Fac d’histoire une semaine. Pas de bol premier TD d’histoire médiévale, le prof demande l’équipement des chevaliers. Toute happy je lève la mains en mode Hermione Granger, et bam je balance, le tabar!

    Et là le professeur me ridiculise. Genre ça n’existe pas mon machin…

    Ben non mon pote, je suis rolliste,je fais des GN, j’en ai peint des tabars pour les collègues je suis plutôt sûre de moi.

    Le mec insiste. Bon ben il est médiéviste confirmé, je capitule.

    Le soir je rentre chez moi je sors mon petit Robert et bam. Le tabar existe. Semaine d’après je sors mon Robbie en cours et je met les points sur les i. Bref après cela plus envie d’aller en cours. Basta cuosi. Et une petite année sabbatique.

    Puis bon les parents sont pas trop content, ça me parle retraite et avenir,blabla… Je passe l’été à bosser chez Dim en usine. Cauchemar… Je suis incapable de faire du travail à la chaîne. Je suis nulle, les cartons de culottes sont tous arrêtés au contrôle. Heureusement que je suis la filleule du boss car j’aurai pas fait la semaine d’essai -_-

    Puis je me dis je déménage à Dijon et je me lance en Psychologie.

    Super, j’arrive à obtenir la licence en trois ans, grâce à une super amie. Qui est ce que j’appelle un de mes passeports pour la réalité. Elle me coach et me soutien. Et moi je la débauche dans le petit bar anarchiste^^

    Bref Licence. Et là ben de nouveau blackout, je tente un master de sociologie. Car en psychologie on me dit on cherche des gens pour capter à l’embauche si untel ou unetelle va consommer de l’arrêt maladie. Je dis no way!

    Bref sociologie je fais mon diesel, je met un mois ou deux à me rendre en cours. Et je finis par aller seulement à l’option contes, hehehe, et je squat les amphis de média et communication pour les cours de musicologie et un peu des cours de paléographie bien sympa et au final je n’ai jamais mis les pieds en sociologie…

    De nouveaux les parents sur le râble, la retraite, la vie tout ça. La thune qui ne tombe pas du ciel etc…

    Et hop master de psychologie à Besançon.

    Coup de foudre. Pour la ville, la fac et les profs. Arrive le temps du mémoire.

    Je veux travailler sur de l’ethnopsychologie. La place du rituel dans la guérison.  En lien avec L’ayahuasca en Amérique du Sud et le soin des addictions lourdes.

    Je me fais méchamment rembarrer. On m’oriente gentillement sur Alzheimer ou le post partum après avortement.

    Entre temps je tombe amoureuse de mon ex et on décide de partir vivre en camping car et de faire les saisons et du wwoofing.

    C’était le pieds pendant trois ans. Ou j’ai pu apprendre tout les métiers de la terre et de l’élevage.

    Puis je suis tombée enceinte, j’ai eu la toxoplasmose. Et bam retour à la vie sédentaire.

    Puis je deviens surveillante dans un collège, pas le permis,pas trop d’autres choix. Boulot de merde. Franchement.

    Quatre ans ,puis deuxième enfant. Et choix de faire des études pour être boucher!

    Bingo. Le manuel me convient très bien.

    Cela m’apporte concentration et organisation dans un univers de froid et de silence propice à la réintégration de mon esprit dans mon corps et au repos. Mon cerveau est mobilisé par mes mains et je me repose. J’adore^^

    Donc j’ai de nouveau espoir d’arriver à travailler. Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Mais ça sent bon pour moi^^

     

     

     

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