Humeur du moment.


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  • touracko

    Membre
    8 février 2022 à 13 h 12 min

    @bagayaga @zaza05 Vous trouvez dommage qu’il n’y est pas plus de monde ici . . . et bien il ne fallait pas mettre la barre si haut des le début, aussi quoi. En ce moment je me sens un peu dubitatifs , les mains dans les poches, les yeux aux ciel pour essayer de la distinguer. C’est peine perdu je ne vois que de beaux nuages blancs qui filent lentement sous une douce brise d’hiver a travers ce ciel bleu, bleu ciel. Et c’est les mains dans mes poches crevées un poème en tête que je passe allégrement en dessous , au moins je ne la ferai pas tomber 🙂

  • touracko

    Membre
    8 février 2022 à 13 h 51 min

    @zaza05 Joli ? merci . . mais bon cela reste très simpliste, avec les 300 mots qu’on parle en France ^^ En plus j’ai placé deux fois les mains dans les poches, ca va pas !

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 février 2022 à 3 h 45 min

    Admirer le précipice de ta vie et sentir que le vide t’attire.

    Dans le miroir, voir ton reflet te braquer et lui dire :

    – “Tire !”

    Il pleut des nœuds coulants dans mon cerveau.

    J’ai pas les bonnes rétines pour décoder l’info.

    Le temps ne passe pas.

    L’alcool qui ne me soule pas.

    Et une envie d’hurler mon rien

    À la lune : comme les chiens.

    S’ils le font, c’est qu’elle doit bien entendre, non ?

    Sur des générations, on a maudit mon nom.

    Crever à pratiquer ce qu’on aime.

    Pratiquer à crever ceux qu’on aime.

    J’irai bouffer les promesses du vent.

    Jusqu’à partir les pieds devant.

    Écoute : les mensonges de l’avenir veulent nous bercer.

    Pour les satisfaire, jamais assez de sang versé.

    Chacun construit son enfer.

    Sa prison de verre.

    Et s’évapore au néant.

    Que se soit en pleurant ou riant.

    J’ai des années lumières de voyage solitaire.

    Et des plaisirs tout aussi délétères.

    Donc : mon âme et mes péchés bien pesés,

    Comme les étoiles me sont refusées,

    Je ne redoute pas la nuit.

    C’est devant le bonheur que je fuis.

    À moins que ça ne soit l’inverse.

    Sous mon crâne s’accentue l’averse.

    De ma bile avez-vous assez bu ?

    Prendrez-vous un autre verre de mon jus ?

    Je vous laisse à vos affaires.

    J’ai, dans mon sommeil, tout un monde à refaire.

  • bagayaga

    Membre
    10 février 2022 à 20 h 22 min

    Tu sais Tourachko, ce ne sont que quelques exaltations passagères. Juste un instantané de ce que la vie peut être soudainement. Quand les bonnes probabilitées se concrétisent. Je suis sûre que toi aussi tu as ça dans ta manche. Des moments passés ou à venir qui comptent/compteraient.

    Merci Associal pour le vers sur le panel d’émotions.

    Ce texte c’était une bouteille à la mer. Dans un moment d’espoir et d’exaltation. Maintenant il n’est plus du tout d’actualité. Et je devrais en écrire un autre d’ailleurs.

    Toi l’inconnu, le sans nom je ne souhaite plus te faire exister. J’ai ouvert les yeux, et je n’ai plus de croyances. L’amour est une croyance. Qui plus est je ne sais pas être heureuse à deux. Je vie et respire quand je suis seule. Et libre. A moi la forêt, la couronne, les grottes et l’eau. À moi les cartes, les frises historiques, les chants et la lecture de poésie.

    Si tu étais là tu me génerais. Et j’aurais honte de sentir que je veux que tu partes.

    Je ne sais pas si je suis cassée ou juste mal foutue de base. Ou les deux. Je sais que j’ai fais semblant. Je ne comprends pas pourquoi.

    Je nourri quelques ressentis à mon égard. Puis je me rappelle que je ne réfléchissais pas. J’étais la force du ruisseau. J’apprends maintenant à être une rive. A prendre du temps et contempler. Agir et me lier me demande trop. Parce que je ne sais pas agir à moitié,je ne sais pas réfléchir aux conséquences. Ni les assumer. Et c’est une démarche cruelle.

    Me voilà dans mon armure de chevalerie coulant à l’horizon. Ma bouteille flotte. Je l’attrape. Ouvre le bouchon. Et je la laisse se remplir inexorablement. Elle sombre. Et je suis soulagée. Je ris. Un jour. Quand je ne serais plus. Elle sera trouvée à nouveau. Et la page sera blanche. L’eau aura effacé cette ode à la rencontre. Et ce sera un mystère. Que contenait cette missive? Et quels espoirs, croyances,lubies et rêves ont été effacés ?

    On entendra dire qu’une marche arrière a été découverte. Et peut être que d’autres apprendront à se raviser. D’autre prendrons conscience qu’ils couraient après des choses qui leurs étaient délétères. Prendront conscience de la fatuité de leurs quêtes. De l’imposture de leurs désirs. Je portais en moi des désirs qui n’étaient pas les miens. Je mirroitais ceux qui étaient attendus normativement pour moi. Et je pensais que c’était ce qu’il fallait que je continue à faire.

    Comme ce souvenir dans ce parc animalier, enfant. Donnant mon goûter à ce Nandou. Puis le dernier quart de BN en route vers le grillage, prennant conscience de la faim dans mon bide. Je me ravise et opère le chemin vers ma bouche avec mon bras. Et clac. Le volatile referme son puissant bec, sur mon pouce et mon repas. J’ai perdu un ongle et ma nourriture.Et je n’ai pas appris la leçon. M’offrant à mon tour comme un BN à travers des barreaux. Oubliant ma propriété et mes besoins.

    Alors que c’est faux je n’ai pas envie que l’on m’attache. Exister dans le présent pour des moments fortuits me suffit. Et je ne veux ni m’investir,ni susciter d’investissements. Qu’on me laisse tranquille. Que plus rien ne soit attendu de ma part. Je veux que ma présence soit ténue,fluette. Et que je choisisse du quand,du comment et du pourquoi.

    Alors toi le sans nom, toi l’étranger je te souhaite de trouver ce qui est nécessaire pour toi. Et je t’observerais. Je trouverais de la beauté et du plaisir de te savoir à ta place. Savourant d’être à la mienne. Nuls besoins de nous offrir l’un à l’autre quoi que ce soit. Cheminons,Chacun sa balade et dans le paysage il sera délectable de nous observer tout en continuant d’avancer selon notre volonté propre.

    Adieu. Bonne route.

  • bagayaga

    Membre
    11 février 2022 à 23 h 12 min

    J’en suis à me dire que je suis une invétérée idéaliste. Une rêveuse, Une loucheuse de réalité. Je crois entendre un écho familier chez un alter, mais finalement ce n’est qu’un mirage. L’oasis je l’avais peint moi même. “Fatigué de porter leurs misères hautaines,De Palos et Moguer, routiers et capitaines partaient… Ivres d’un rêve héroïque et brutal”,nous disait José Maria Heredia.

    La réalité c’est que je cherchais une personne qui ne me dérangerait pas. Sauf qu’à l’heure actuelle. Avec le peu de temps qui m’est imparti. Tout me dérange. Puisque mon temps précieux j’en ai besoin pour moi. Et que les relations humaines me fatiguent dans leur complexité. Je dois être terriblement trop simple^^ Et je suis sûrement un pur exemple d’humain sans désirs. J’ai le Sentiment d’être non palpable. Éthérée. De ne pas avoir d’identité, ni de texture. Je pense que je suis un genre d’aquarelle qui se diffuse à petits ou grands entrelacs dans l’eau qui vient à mon contact.

    Tu en es où toi?

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 février 2022 à 23 h 16 min
  • touracko

    Membre
    11 février 2022 à 23 h 52 min

    J aimerai pourtant vous répondre avec une telle verve, avoir le même verbe. Mais la vie m a appris avec violence a être simple, être a ma place et me taire. Un mot trop bien choisie, une phrase avec un bon a propos, une idée pertinente pour tenter d’exister, et la sentence tombe, lourde et violente, brutale dans le geste, des mots bien choisis également, tu veux nous humilier, tu nous fais honte, des mots simples, aussi simple que brutal, aussi simple que violent, des mots si simples qu ils en font d autant plus mal … Alors pour ne plus humilier, pour ne plus poser cette honte, je me tais. Je garde le silence. Un silence qui n arrange rien, un silence qui dérange, qui inquiète, et qui pose encore une fois cette humiliation, cette honte, d être différent. Alors on hurle,en soi, a l’intérieur du cage en verre, sans bruit, en regardant par la fenêtre, en espérant que cette mince parois de translucide éclate et nous libere enfin. On hurle a l intérieur, mais aucun son ne s en échappera… Alors j attends, quelque mots simple sortiront , pour rassuré , je prouve que je parle, pas trop, juste assez, pour éviter la sentence et dans ma cage en verre , je hurle …

  • max

    Modérateur
    12 février 2022 à 8 h 02 min

    Vivre et observer

    Vivre, vivre tout, les joies, les peines, les rires et les pleurs, avoir mal parfois, mal à se demander si ça vaut la peine de vivre. S’énerver, vivre ses colères ou au contraire savourer la paix. Être en contact avec le monde, puis parfois se réfugier en soi. Pas trop longtemps, juste le temps de s’observer, faire le point. Se regarder vivre, et se dire que parfois la vie c’est moche. Pas toujours, heureusement, se dire que des choses et des gens font que ça vaut le coup .

    Merci mes amis, merci Camille, Sylvie, Margo, Nathalie, Vincent et tous les autres… Merci même aux personnes qui m’ont blessé, sans vous, ce serait fade. Et puis on n’est blessé que par ceux qui le peuvent, et pour pouvoir, il faut que je vous aime.

    C’était mon humeur du moment, en route pour le travail… Bonne journée à tous

  • touracko

    Membre
    12 février 2022 à 10 h 37 min

    Voyage au bout de l ennuie,

    Juste attendre, sans aucune haine,

    En seconde, le temps s égrainne

    En minute, il s échappe, il fuit.

    Plus l envie de le rattraper

    L observer lentement partir,

    En heure, il m empêche de bondir

    En jour, l ennuie ma rattraper

    Mais sans l’envie de me pendre,

    Juste être présent sans penser,

    Peut être pouvoir me reposer

    Deux longs jours , à juste attendre,

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