Je kiffe Dupontel depuis ses sketches. J’ai toujours aimé ses fêlures, sa sensibilité transpirante, son regard terriblement coupant, ses tentatives pour survivre à de terribles drames d’enfance ou quelque chose du genre. J’ai toujours eu la sensation que tout était autobiographique.
J’ai vu la fuite comme fil conducteur dans tous ses films. Et j’ai même envie de dire qu’elle s’affiche pour son dernier mais le fil à couper le beurre est déjà inventé.
J’ai toujours été sur le fil du rasoir avec Dupontel (pas autant qu’avec « C’est arrivé près de chez vous, de Poelvoorde) (décidemment le fil, ce soir…. Je vais explorer ça immédiatement après : la symbolique du fil, Yung sort de l’armoire !) mais dans « adieu les cons » il m’a touchée, émue autrement parce qu’il nous a toujours maintenu « au bord » autant dans l’émotion que dans l’humour.
J’ai bien pleuré alors qu’auparavant il n’avait pas réussi à me chopper. Chapeau l’Albert, mais tu sais, hé, j’ai bien bossé sur les émotions aussi, maintenant je les accueille et en suis forte et fière.
En attendant, Dupontel faut pas que tu meures passke sinon on va se faire chier. Tu me diras, t’as encore le temps !
Bon allez, je file au pieux ! Oh putain, le fil !!!
fil à plomb, file dans ta chambre, fil à la pâte, fil de laine, fil à retordre, fil oh Dindron !