[stivemakouignamane]

Quand on vient d’arriver sur un forum, on peut, je le suis, être tenté de réfléchir, de répondre sur un sujet qui vous interbêche même si celui-ci est vieux de deux zans. Sujet pas philosophique, faut il réinventer la roue ou remuer la boue ?

Je remue donc.

Je crois bien que j’ai interprété le concept de sapiosexualité à ma sauce. À relire des descriptions d’internet, je ne m’y trouve plus. La sapiosexualité m’apparaît comme une réaction de rejet devant la dictature de l’image. Un mouvement extrême dans une direction opposée.

Donc tout aussi extrême dans le radicalisme que la futilité contre laquelle il s’oppose.

Je croyais, parce que j’avais besoin de répondant intellectuel pour désirer, que je pouvais me qualifier de sapiosexouaïel.

Quand je vois autour de moi certains hommes se transformer en loup de Tex Avery devant une jolie femme et perdre tout contrôle, je m’interroge et ne me sens pas concerné.

Un physique que je trouve agréable est un passage obligatoire pour moi également dans une rencontre mais immédiatement après j’ai besoin d’aller creuser, profond, derrière les apparences pour voir qui-j’y-suis.

Une bombasse avec une capacité de second degré, d’humour, de conversation indiquant un niveau de QI proche de la température anale (merci Maître) provoque immédiatement une purge de mes trois corps plus efficacement qu’une douche glacée. Je continue de sourire-à-la dame, parce que je suis bien élevé, ou hypocrite, mais je sens tout de suite une envie d’être ailleurs.

Sapiosexuel, je devrais me foutre du physique et me moquer du fait que Sabrina s’est rajeunie de 25 kilos et s’est laissé pousser la moustache sous prétexte qu’elle me faisait rire avant de la rencontrer ineriyeulaïfe ?

Le physique on s’en fout, c’est pour Jean-Kévin des Marseillais au Swaziland ?

Ben non. Je suis pas un sapiosexuel.

Je suis un salaud comme les zautres qui est d’abord attiré par un paquet cadeau qui me plait.

Mais faut pas que le paquet soit vide.

Suis pas près de me déssélibatériser.

[byaku]

Quand je vois autour de moi certains hommes se transformer en loup de Tex Avery devant une jolie femme et perdre tout contrôle, je m’interroge et ne me sens pas concerné.

Ahahahah ! Tu peux pas savoir à quel point je partage cette image. Précisément cette image !
Quand j’étais petit je rigolais devant le loup de Tex Avery ^^ Je trouvais ça extrêmement drôle et je me disais juste que c’était une méga caricature de quelques rares pervers d’exceptions. Voir même encore plus jeune, je ne devais même pas comprendre ce qui arrivait à ce pauvre loup et ne faisait peut être même pas le lien avec le fait qu’il désirait juste ces femmes si intensément qu’il s’en décrochait la mâchoire et s’en cognait la tete a coup de maillet

Puis le temps passe, on arrive début d’adolescence, et là c’est le drame xD tous mes amis commencent à me parler de leurs 1ère masturbations, des films pornos ( des VHS à l’époque, old school powa ) qu’ils piquaient car ils connaissaient la cachette secrète de papa ( dégoûtant d’un coté comme de l’autre ) Et petit à petit tous sont devenu des véritables chiens de la casse. Tous quoi … à limite saigner du nez quand une fille qui avait un joli fessier mettait un pantalon moulant blanc qui laissait entrevoir un string par transparence au collège. J’ai tellement repensé au loup de Tex Avery automatiquement quand je voyais mes potes ou d’autres gars devenir dingue devant la 1ère minette qui remuait un peu trop ses fesses ou offrait une vue plongeante sur son balcon ( pour celles qui possédaient quelque chose à l’époque collège of course 😛 ). J’ai réalisé que le loup n’était en réalité pas une parodie de quelque rares obsédés sexuels , mais d’un peu tout les mecs … Quelques mois après ça, je me souviens être dans mon bain, et être pris d’angoisse en me demandant si c’était normal que je ne sois pas comme un dingue devant chaque paire de fesses ou de seins un peu trop mis en avant comme les autres. Que je n’ai pas cette envie de mater du porno frénétiquement comme eux. J’me suis demandé s’il était possible que je sois homosexuel et que je ne le sache pas encore … Ou que je sois asexuel ou que sais-je !

Puis finalement ça n’a pas duré trop longtemps … même si l’angoisse à été forte, elle a heureusement été très courte. J’ai vite compris que ce que je trouvais beau et sexy, c’était les femmes et rien d’autre. Imaginer un homme nu m’a toujours dégoûté dans un contexte sexuel. Ça m’est apparu clairement, je n’ai jamais eu besoin d’y repenser ! Par contre je n’ai jamais trouvé de réponse au pourquoi du comment je gardais ce contrôle que les autres perdaient assez souvent voir systématiquement devant les très jolies femmes. Ni pourquoi je ne portais pas d’intérêt particulier à la masturbation. Mais un jour, la nature m’a rattrapé et offert le plus gros mal de burne qu’il m’ai été donné d’avoir dans ma vie xD après 4 à 6 mois sans masturbation, j’ai du aller voir mon médecin perso après avoir passé 2 jours à ” chialer ma race ” comme on dit, plié en 2 sur le canapé à me tenir les couilles et me tordre de douleur.

Je me souviens tellement bien de ce rendez vous très ” malaise TV ” … Heureusement que ce doc était déjà à l’époque un bon pote et me parlait comme … bah à un pote quoi xD

– Laurent je comprend pas … ça fait 2 jours que j’peux plus rien faire, j’ai mal aux burnes c’est insupportable ! Je voulais pas venir te voir en espérant que ça passe car c’est quand même super gènant de te montrer mes couilles en sachant que tu allais surement les palper en plus enfoiré … Mais là j’en peux plus fais quelque chose … Dis moi ce qui se passe

– Ok … Laisses moi voir ça, baisses ton slob ! Oulaaa … Tu as une petite copine en ce moment toi non ?

– Oui

– C’est quand la dernière fois que vous avez couché ?

– On l’a encore jamais fait

– Hummmm … ok ! A quand remonte ta dernière masturbation ?

– Au moins 4 mois, au bas mot. Peut être entre 5 et 6 possiblement, je sais plus exactement.

– Ok … Rentres chez toi et branles toi ! Ça ira mieux 15 min après … Qu’est que t’es con parfois … Te connaissant tu crois que c’est anormal de se branler ? Que c’est dégradant ?

– Ah oui complètement ! Surtout que j’ai une copine maintenant. Pas envie de la ” salir ” en me branlant comme une merde … surtout qu’elle est en vacance à Belle ile en Mer là, et que je suis censé la rejoindre dans 3 semaines …

– Tu crois que tes couilles sont un réservoir infini ? Tu as mal car y’a trop de pression … Tu veux que je te fasse un dessin ? Bon ça fera 22 euros quand même ! Et branles toi en rentrant

–

désolé c’est pas forcément dans le sujet de la sapiosexualité. C’est ton analogie avec le loup de Tex Avery qui m’a donné envie de parler de ça ou c’est l’air de la capitale qui me réussit mal ¯\_(ツ)_/¯

[stivemakouignamane]

…. Oui effectivement ton post n’a pas grand chose à voir avec la sapiosexualité

Et contrairement à toi je n’ai jamais vu les choses du corps, désir, masturbation, porno, comme quelque chose de dégradant (ton passage sur le fait de ne pas te masturber parce que tu considérais, considère, ça comme salissant pour ta copine ).

Je ne mets pas un amour “pur” au dessus de la sexualité.

Je ne critique pas un mec attiré par un joli cul, je le suis aussi.

J’ai juste dit que je peux pas bander pour une conne