Répondre à: Est-ce si compliqué pour tous les zèbres, pour tout le monde, juste exceptionnel

  • bagayaga

    Membre
    1 septembre 2020 à 14 h 25 min

    @idhem Bonjour!

    Je n’ai pas forcément de réponses à ce que tu décris et que je peux ressentir aussi à la façon.

    Juste après un an de célibat. Ce qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps, j’ai eu le loisir de réfléchir beaucoup au sujet de l’amour. Et j’en suis arrivée à certaines observations.

    Je tiens à dire que ces observations sont en constante évolution et que j’ai changé de vision bien des fois cette année.

    Être seul peut être pesant j’imagine. Debmon côté je ne le suis plus vraiment souvent. Ayant un travail, une famille et des amis. Alors mes moments seule je les chéris.

    Donc ce n’est pas un volet sur lequel je peux te comprendre,ni t’aider. Car je ne me sens que rarement seule.

    Entourée je peux me sentir seule oui. Quand je n’ai plus la force d’écouter et de le mettre à la place des autres. Et c’est le signal que j’ai besoin de me mettre à l’écart et de faire ce dont j’ai envie^^

    Depuis que j’ai des amis Hp d’ici c’est différent. C’est comme avoir trouvé une famille de coeur. Avec des gens qui comptent vraiment. Avec qui discuter est un terrain de jeu mutuel où l’on peut évoluer dans les fils de compréhension du Temps,de l’espace et de l’action.

    Pour en revenir à l’amour. Étonnement depuis que j’ai évolué sur la perception de ce que je suis vraiment, c’est un an de célibat ont étés bénéfiques dans ce sens. Eh bien je ne sens plus le besoin d’être aimée. Même à contrario j’ai peur d’être aimée. Car ce que ça implique me contrarie.

    J’imagine que la façon dont je fonctionne est très indépendante et la fusion me rebute. La fusion émotionnelle. Je suis attachée à la fusion intellectuelle cependant. Mais celà du coup n’implique pas forcément qu’il y ait besoin d’être amoureux.

    À l’heure actuelle j’entretiens des relations intellectuelles. Amicales. Et c’est je crois tout ce que je cherchais depuis toujours. Et les émotions m’empêchaient d’y avoir accès.

    J’ai accepté que j’étais plus rationnelle que emotionnelle. Et que mes sentiments étaient raisonnables.

    J’ai eu quelques passions bien sûre, pour des hommes que j’admirais intellectuellement. Et que j’idéalisais émotionnellement hélas. Donc c’était une très mauvaise combinaison. Mais qui avait le charme de me faire croire avoir trouvé l’âme sœur.

    J’ai bien cru une fois avoir trouvé l’âme sœur,mais ce n’était pas encore une fois ce qui me convenait. Car je crois que ce que je suis, je ne peux l’aimer en face. Voir mes défauts et les vivre a été un sacré coup dans la gueule.

    J’ai compris que j’étais trop différente pour aimer et être aimée selon les stéréotypes de l’amour actuel.

    Et plus je m’adonne à mes réflexions sur les animaux, les hommes préhistoriques et la société moderne, moins je trouve de sens à l’amour.

    A l’heure actuelle je dois dire que je vois l’amour presque comme une maladie mentale…

    Un déséquilibre de son ego, que l’on vient combler dans l’amour de l’autre.

    Et je n’ai dès lors plus que l’envi d’avoir des relations amicales.

    Alors ça ne m’empêche pas par contre d’avoir besoin et envie de rêver l’amour.

    C’est curieux à expliquer^^ Mais je crois que je n’ai pas envie de réaliser l’amour. Parce que ça implique beaucoup trop de contingences du réel qui m’ennuient.

    Et j’imagine que le fait d’avoir eu des enfants me sort de ce doute et ce commandement animal de la reproduction. Donc je ne me sens pas poussée à trouver la personne,la bonne pour fonder une famille heureuse.

    J’essaye d’être une bonne maman, une bonne ex compagne, une bonne amie. Et j’essaye de me nourrir, intellectuellement, ma curiosité. D’être bonne pour moi.

    Si un jour je sens des sentiments raisonnables naîtrent pour un garçon peut être que j’essaierai. Mais je n’y crois plus trop.