[Membre Inconnu]

@faiseuse-de-foret : oui, et balancer un peu “trop” ce qu’on a dans la tête, parfois, ça génère pas mal de problèmes. J’essaye de bien moins le faire, mais à un moment, je craque, tellement j’ai envie de dire les choses.

Je pense que les tests WAIS sont foireux et ne reflète qu’une toute petite partie de ce qu’on est, et en plus, cela dépend de ce que tu as pu développer et si tu es entrainé à certaines choses. Et si jamais tu es plus du soir que du matin, si t’as pas bien dormi, si ce jour là tu n’as pas la forme, ou que tu paniques, etc.

Dans tout ce que j’ai pu lire, certains spécialistes sont à fond pour ces tests, et d’autres mettent en garde sur le fait qu’on peut être haut potentiel et y échouer. Et moi, je suis de la 2ème école. Et je pense pareil pour Mensa.

Si tu te fous trop de pression, tu vas pas y arriver comme tu le pourrais. Et je pense que tu as plus de chance de réussir tes tests quand tu es gamin et que tu réfléchis moins aux conséquences que cela peut avoir pour toi de foirer ces tests.

Si je suis aussi méfiante pour ces tests, c’est peut-être aussi que cela fait plus de 20 ans que je travaille dans les statistiques, et que j’ai participé à la création de celles-ci et que j’en ai aussi parfois fait des analyses, en fonction des postes que j’ai occupé. Donc, je sais, de source sûre, à quel point cela peut être foireux, parfois, en fonction de comment c’est construit. Et leur analyse aussi peut être bien foireuse.

C’est comme quand tu lis des livres sur le haut potentiel. Il y a certains trucs qui se recoupent, et des tas de caractéristiques que je trouve absurdes, comme la pensée en arborescence, par exemple, je trouve que c’est pas vraiment ça et en plus c’est un truc que tout le monde a, pour moi, d’être entrainé dans ses pensées, à n’en plus finir… Bon sang, il n’y a pas de bouton off et c’est bien dommage.

En tout cas, on ne peut penser qu’avec les informations dont on dispose, avec l’importance, la véracité qu’on leur accorde…. En fonction de tous nos biais cognitifs. Et moi, ces infos, je les prends toutes en même temps, et c’est comme si un puzzle se faisait automatiquement, sans que j’ai besoin de me demander où est-ce qu’il faut que je mettre telle pièce. Comme à une des épreuves que j’ai passé et que j’ai fait en mode automatique tellement rapidement et intuitivement, mais je sais même pas comment j’ai réussi à reproduire aussi vite et rapidement les figures, c’est juste venu naturellement, parce que j’ai décidé de pas réfléchir à ce moment là. Et j’ai bien fait.

En tout cas, je connais que trop bien ces émotions sociales comme la honte et la culpabilité, mais j’ai pas envie de me planquer, j’ai juste envie de faire exploser ce foutu placard noir et plein d’araignées dans lequel on a tant voulu me balancer, même à mon boulot, parce que je dis des choses que je ne devrais pas dire. Et je déteste qu’on essaye de me faire taire, cela me donne juste envie de parler encore plus.

Mais parfois, ça peut me donner aussi envie de me barrer. Et d’aller me ressourcer.

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