Monumental ! (Suivez le guide)

  • Monumental ! (Suivez le guide)

    Publié par pulsar le 9 mai 2021 à 21 h 09 min

    Vous connaissez un lieu ou bien un monument exceptionnel trop méconnu à votre goût et qui mériterait largement d’être mis en lumière ?

    Faîtes-le nous découvrir ! Écrivez ici un descriptif, l’histoire ou ce que vous voulez d’autre sur cette merveille (sauf des fictions car il y a un groupe pour ça). Et accompagnez le tout avec moult photos (ou même une/des vidéo(s)) pour illustrer votre propos et nous faire la visite depuis chez nous.

    Attention, ça commence ! Suivez le guide !

    Membre Inconnu a répondu il y a 2 années, 11 mois 4 Membres · 11 Réponses
  • 11 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    9 mai 2021 à 21 h 21 min

    Hiiiii j’ai hâte de voir ça😁😁😁👏👏👏

  • pulsar

    Membre
    9 mai 2021 à 21 h 42 min

    Pour ce premier voyage, je vous propose un petit tour dans un endroit que vous connaissez tous de nom mais où bien peu ont eu l’occasion de se rendre : les alignements de Carnac.

    Mesdames, messieurs, du haut de ces menhirs, au moins 65 siècles vous contemplent ! Oui, 65 siècles, rien que ça. (Alors ? Y disent quoi, les Égyptiens avec leurs 40 petits siècles pyramidaux ?? Bande de petits joueurs ! 😆)

    En fait, quand on parle des alignements de Carnac, on parle de 4 sites principaux, tous à peu près alignés. Les photos que je vous présente ici ont été prises sur le site des alignements de Kermario.

    Vous pourrez remarquer sur certaines photos l’existence d’un ancien corps de ferme en plein milieu des menhirs. Cela s’explique par le fait qu’avant la fin du XIXe siècle, les menhirs étaient surtout considérés par les gens du coin comme une source de matériaux de construction très facilement accessible. Il leur suffisait de « déraciner » quelques menhirs et de les tailler à leur convenance pour les intégrer à leurs constructions. Et de ce fait, on sait que les alignements actuels ne sont pas complets. Pire, il est vraisemblable que certains alignements aient disparu avant d’avoir été recensés car ayant servi de carrières à ciel ouvert.

    Vous verrez aussi sur quelques photos des individus peu respectueux monter sur les menhirs. Si vous avez l’occasion d’y aller, ne le faites pas : ça risque de finir par faire tomber les blocs. Sans parler du risque de vous blesser lors d’une éventuelle chute car ces blocs de roche sont lisses.

    Vous pourrez voir également la méthode utilisée pour entretenir les lieux, étonnamment très en phase autant avec notre époque que celle où ces menhirs ont été érigés !

    À noter : les alignements sont en accès libre d’octobre à mars, puis accessibles uniquement en petits groupes (sur réservation) d’avril à septembre. C’est pour ça que j’ai pu prendre ces photos au milieu des alignements.

  • pulsar

    Membre
    9 mai 2021 à 21 h 51 min

    Suite de la visite !

    Voici le dolmen de Kermario, situé juste au bord des alignements du même nom, et (à mon avis) beaucoup trop proche de la route départementale…

    De loin, ça ne ressemble pas à grand chose, mais il faut se rappeler qu’il s’agit là d’une ancienne tombe, qu’il en manque des morceaux et surtout que c’était recouvert de terre pour former un petit monticule.

  • pulsar

    Membre
    9 mai 2021 à 22 h 09 min

    Éloignons-nous un peu de Carnac. Voici les alignements du Manio (que l’on a pu voir en perspective sur l’une des photos des alignements de Kermario). Ces alignements sont beaucoup plus petits que ceux que je vous ai montré précédemment, mais ils sont toujours intéressants à voir !

    Ces alignements ont l’air mieux préservés que ceux de Kermario et du Ménec (les plus grands alignements que je n’ai pas pu prendre en photo, faute de temps. Ah, foutu couvre-feu…)

    Et dans la foulée, allons voir à quoi ressemble un tumulus ! Pour cela, allons faire un tour du côté de Kercado. (Ce tumulus est situé sur une parcelle privée et l’entrée est payante pendant la période estivale.)

    À noter : la présence d’un menhir au sommet du tumulus ainsi que celle l’un autre à proximité de l’entrée.

  • cinematographe

    Membre
    9 mai 2021 à 22 h 18 min

    Muséum d’Histoire Naturelle surimpressions

    https://www.dailymotion.com/video/x7odi3n

  • pulsar

    Membre
    9 mai 2021 à 22 h 43 min

    Poursuivons encore notre chemin. Nous arrivons maintenant sur le site de Kerlescan. Ici, les menhirs sont un peu plus imposants que ceux des deux alignements précédents mais toujours orientés à approximativement dans le même axe ouest-sud-ouest / est-nord-est.

    Et enfin, allons à la rencontre du solitaire des bois : le Géant du Manio. Pour cela, rebrousserons quelque peu notre chemin pour très vite bifurquer sur un sentier forestier. Après quelques minutes de marche, nous tombons nez à nez avec une étrange construction mégalithique : le Quadrilatère du Manio.

    Il s’agit là d’une construction assez déconcertante tant elle diffère significativement de tout ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Il s’agit d’un ensemble de 4 « murs » (ou plutôt ce qu’il en reste) d’environ 1 mètre de haut et qui, selon les archéologues, marquaient la délimitation d’un ancien tumulus aujourd’hui disparu.

    Tournons nous sur notre gauche et admirons à présent le colosse de pierre qui s’élance fièrement face à nous à quelques pas de là : le Géant du Manio. Il mesure environ 6 mètres 50 de haut (sacrée belle bête !). C’est ce qu’on appelle un menhir indicateur car il a été érigé là pour signaler le Quadrilatère.

    Évidemment, pour occuper cette fonction, il faut se rappeler qu’à l’époque, il n’y avait pas une forêt mais des landes dans ce secteur, et donc que ce menhir se voyait beaucoup mieux de loin.

  • pulsar

    Membre
    9 mai 2021 à 22 h 52 min

    Voilà ! La visite est à présent terminée. J’espère qu’elle vous aura plu.

    Il est maintenant temps de rentrer. N’oubliez pas votre guide !

    Maintenant, c’est à vous de jouer ! Faites-nous découvrir vos lieux trop méconnus mais pourtant dignes d’intérêt.

    Et en attendant vos contributions, je vous livre quelques photos bonus que j’ai faites sur le chemin du retour (dont l’ancien moulin de Kermaux, un vieux moulin à vent tombé en ruines et qui a été réhabilité en point d’observation panoramique des alignements de Kermario).

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mai 2021 à 21 h 04 min

    Restons en Bretagne alors ! Tout d’abord un petit copier-coller d’un article de Ouest-France (appelé chez nous Ouest-Torch, car c’est un torchon et on peut se torcher avec :p rhôô je suis méchant) :

    “Les fées Margot, discrètes et espiègles, sur le mont Croquelien parmi les rochers et les arbres, retirées du monde… Heureuses !

    La légende dit que ces fées n’aimaient pas la curiosité des humains, qu’elles préféraient l’amicale présence des animaux.

    Le soir, elles dansaient sur les dalles granitiques érodées par le temps et lustrées par les vents, leurs rires cristallins s’envolant vers le ciel et les étoiles.

    Il est dit également dans la légende populaire, que les fées cachaient une barrique pleine d’or sous un imposant bloc de granit et que quiconque tentait de s’en emparer était statufié en roc pour l’éternité.

    Les fées Margot avaient, disait-on, pour rituel de faire glisser leurs filleules pucelles sur des dalles de granit patinées par le temps, des rochers concaves et glissants, afin qu’elles aient la peau des fesses lisse et rose.

    Le fauteuil de Margot

    Le visiteur curieux découvrira la baignoire et le fauteuil de Margot. En effet, les fées prenaient leur bain dans un rocher creusé par l’érosion et elles aimaient s’asseoir dans un fauteuil de granit façonné par le temps.C’est d’ailleurs sur ce fauteuil que l’une d’elle, rayonnante de lumière telle une prêtresse, a accueilli une femme, qui ne pouvant nourrir ses douze enfants, a eu le courage de gravir le mont pour s’entretenir avec les fées.”

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mai 2021 à 21 h 11 min

    Continuons avec un autre copier-coller, tiré de http://www.wikiarmor.net : “

    La formation du mont Croquelien remonte à l’ère primaire (-600 à -200 millions d’années).
    Sur une butte, un amas de blocs. Sous l’emprise des eaux et des racines, de l’oxydation de la pierre, des variations de températures, le temps, le massif granitique a connu d’importantes désagrégations chimiques et mécaniques au fil des millénaires. Il forme aujourd’hui un chaos aux noms évocateurs : la Baignoire de Margot, la Marmite des fées , le Portefeuille ou la Pierre Tremblante.

    Ce lieu est le théâtre de nombreuses légendes, collectées à la fin du XIXè siècle par Paul Sébillot, historien et ethnologue breton, originaire de Matignon.

    Ce passionné de traditions populaires recueille de nombreuses légendes et chansons orales de la Haute Bretagne et les transcrit dans plusieurs ouvrages.
    Dans «Légendes locales de la Haute Bretagne. Le monde physique », chapitre 2 « la Terre », pages 106 à 115, sous chapitre VII « les Margot la fée », Paul Sébillot présente cette rude contrée de « Crokélien », qui était, au dire des croyances populaires, le domaine des fées Margot ou « Margot la fée », discrètes et parfois espiègles, qui peuplent encore de nos jours l’imagination de tous les habitants du Mené, les «menauds».
    On raconte par exemple qu’un des dolmens contiendrait une barrique d’argent, qu’on ne peut enlever que le jour de Pâques, et ce, à condition de garder le silence le plus absolu. Un jour, des hommes de la région auraient réussi à saisir la barrique avec des cordes, mais au moment où elle commençait à sortir, l’un d’eux aurait dit “tiens bon, je l’avais” et, aussitôt, la barrique aurait disparu…”

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mai 2021 à 21 h 21 min

    https://www.mondelegendaire.com/2021/02/23/la-legende-des-fees-et-des-boudins/

    écrit par therion 23 février 2021

    La légende:

    “Il y avait une fois à la ville du Gouray un homme qui avait tué, respect de vous, un cochon qui était gras comme un recteur. Il avait trois filles qui se mirent à hacher de la saucisse et à faire du boudin. Tout en l’empochant dans les boyaux, elles se disaient:
    — En voici un qui est pour un tel, cet autre pour tel endroit, et ainsi de suite; car c’est la coutume de faire entre voisins et amis des échanges de cochonnerie. Quand elles virent le gros boyau, elles s’écrièrent toutes ensemble : « Ah! celui-ci sera pour nous. »
    — Ne huchez (hurlez) donc pas si fort, clapettes (bavardes), dit leur père, vous savez bien que la Margot la Fée est toujours à écouter; si elle vous entend, elle va venir le chercher.
    — Elle ne nous entendra pas, répondirent-elles, et notre boudin n’est pas fait pour son nez.

    Mais presque aussitôt elles entendirent par la cheminée une voix qui disait :
    — Tu ne veux pas que j’aie de ton boudin; mais tu auras beau faire, j’en aurai tout comme, et je parie que ce sera avant demain matin.

    Les trois filles ramassèrent de leur mieux le boudin, mais le lendemain matin, quand elles se levèrent, elles ne le trouvèrent plus. La Margot la Fée était venue le chercher et personne ne s’en était aperçu. Le lendemain le cochon fut dépecé et mis dans le charnier ; mais les filles se dirent:
    — La Margot la Fée est capable de venir le fouiller; il faut mettre les meilleurs morceaux dans le fond.
    Mais cela n’empêcha pas la Margot la Fée de les prendre.

    Dans une maison des environs, le charnier fut aussi visité par les Margot, et un voisin, qui venait de tuer son cochon, voulut les empêcher de prendre son lard. Quand ils eurent préparé le pâté et tout le fricot, ils le mirent dans leur four et placèrent en sentinelle les deux garçons de la maison. Mais il y avait une bonne tonne de cidre dans le fournil et les deux garçons en burent tellement qu’ils oublièrent de garder les pâtés. Les Margot firent un trou dans le four, et après avoir enlevé les pâtés, elles mirent dans les plats des crottes de brebis.

    Un des garçons, qui avait entendu du ‘bruit, regarda par la fenêtre et vit la bande des Margot qui s’enfuyait. Il se hâta de sortir et de prendre une trique. Il vit un des petits Margot qui était par-derrière et avait une brassée de cochonnerie. Il frappa le petit Margot qui, au premier coup, perdit un de ses sabots et, au second, chut (tomba) sur son nez et se mit à crier. Sa mère qui l’entendit vint à son secours, et pour punir le garçon, elle le condamna à rester jusqu’au lendemain soir collé à l’endroit où il se trouvait, et tous ceux qui l’auraient touché devaient rester collés pareillement. Son camarade vint le voir, et le voyant immobile comme une borne, il le toucha et resta collé avec lui. Le lendemain, tous les gamins venaient pour les pincer, mais à mesure qu’ils les touchaient, ils restaient collés aux deux compagnons.”

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