Répondre à: L’univers

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 mai 2021 à 9 h 21 min

    @Zeno 😉

    Tu emploies le même jargon que mon pote héhé… J’ai du mal à le comprendre car les électrons ne sont pas vraiment des petites particules qui tournent autour du noyau atomique.

    Il s’agit en réalité d’une onde. Quand on dit qu’il y a une charge en plus, c’est juste que l’amplitude de l’onde est plus élevée, ce qui se traduira par un ampérage plus élevé. Et le voltage est analogue à la fréquence (liée de facto à la longueur d’onde, comme pour une électromagnétique, car la taille d’un photon ou d’un électron est la même).

    Et pour cette histoire de potentiel, ce n’est pas nécessaire pour avoir du voltage. C’est une vision mécaniste. Avec la méthode Hartree-Fock tu peux calculer la fonction d’onde d’un système, que ça soit des bosons ou des fermions. Et selon l’état de phase et/ou la densité, tu peux créer une résonance qui se traduira par l’apparition d’un voltage, même s’il n’y a pas d’anions ou de cations.

    En revanche, pour les raisons évoquées plus haut, tu auras un ampérage nul. Par ex, tu prends un glaçon d’eau pure (distillée) que tu compresses entre une lamelle de cuivre et d’aluminium, tu auras zéro volt. Dès que le glaçon change de phase, les chaînes hydroxyles à l’état liquide entre en résonance avec les couches de valence de tes deux métaux et tu auras environ 0,5V.

    Dans nos piles, cette chaîne hydroxyle est synthétisée dans un gel, qui contiendra par ex de la poudre de manganèse, et dès qu’il y a contact avec la petite barre de cuivre centrale, tu as du courant. Le problème est que la liaison covalente entre H et O se brise ce qui crée une oxydoréduction des métaux avec création de liqueur de Fehling par ex (toxique, c’est pour ça qu’il ne faut pas jeter les piles dans la nature).

    On ne s’en rend pas compte, mais la chimie repose pour bcp sur des mécanismes quantiques. Et l’énergie, ce n’est que de ça in fine, avec les problèmes théoriques que ça implique dès qu’il y a des phénomènes relativistes.

    Par ex, si tu mets ta pile dans un moteur que tu fais tourner, avec un système pour prendre des mesures, hé bien la vitesse compresse les longueurs d’ondes, la freq augmente, donc le temps ralentit (c-à-d que les processus chimiques seront plus lent). Et concrètement, ça se manifeste par une chute du voltage et de l’ampérage, ce qui est totalement contre intuitif, puisque la vitesse est associée à de l’énergie…

    Mais dans le référentiel de la pile, le courant circule normalement, c’est comme pour mon expérience de pensée avec l’aimant et la dynamo. Pour JPP, il est l’un des rares qui parle d’énergie négative (ce qui sort du cadre des modèles thermodynamiques, puisqu’ils ne raisonnement qu’en terme d’énergie positive). C’est ni plus ni moins ce qu’il se passe avec la led éteinte.