Répondre à: Hyperactifs, surdoués, autistes… La tentation du “surdiagnostic”…

  • ilya

    Membre
    2 août 2020 à 23 h 55 min

    @momosse

    Mouai, j’ai eu un léger souci de manque d’estime de moi (que j’ai pas encore tout à fait réglé, mais j’y taf) du en grande parti à ma capacité de perception de mon vécu, entourage, en tant que gamin. Des gens qui étaient censé être des modèles et qui n’étaient pas à la hauteur.

    C’est pas mon genre de repousser la responsabilité sur les autres mais bon, j’étais un gamin, j’sais pas, y’a peut être des gosses capables de voire au delà du modèle parental, l’adulte dieu qui sait, mais moi c’était pas le cas, après quelques tentatives de com’ j’ai fini par abdiquer. Entre les t’es comme tous le monde, les t’as deux mains gauches, le petit frère premier de la classe quand moi j’ramais, la mère qui passait son temps à me brailler dessus devant les devoirs, j’ai eu vite de fais de me sentir merdique. Putin même en maternelle la maîtresse m’avait mis avec les petits (groupe de mon frère 2 ans de moins) parce-que “j’arrivais” pas à faire le travail de ceux de mon age, bein celui des petits je ne l’ai pas fait comme il faut non plus ! Mais au fond de moi bien au fond, je savais que j’étais pas débile…

    Du coup ouai, y’a peut être des gosses capables de passer au dessus, des gosses qui ont besoin d’aucune reconnaissance pour savoir de quoi il en retourne “réellement”, moi c’était pas le cas. A la fin à mes yeux j’étais juste une grosse merde. Pendant longtemps !

    D’ou probablement ce besoin d’une certaine reconnaissance d’autrui pour pouvoir avancer, et vu que c’est pas auprès de mes “proches” que je risquais de la trouver, bah, ce fut le psy.

    Cela dit ça s’étiole tout ça. Faut pas être trop pressé, c’est tout.