Répondre à: Les apparences.

  • Membre Inconnu

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    18 février 2021 à 19 h 40 min

    Mais qui est Laurent Gounelle au juste ?

    Faisons l’autopsie de “L’Homme qui voulait être heureux”, roman signé Laurent Gounelle, à travers son synopsis, pour cerner l’impersonnalité de l’écrivain autoproclamé (“écrit-vain”, devrait-on orthographier dans ce cas précis)

    Synopsis :

    Le narrateur passe ses vacances dans un bungalow à Bali. À la fin de ses vacances, il va voir un sage balinais, sans raison particulière. Ce dernier, très réputé, lui énonce qu’il est en bonne santé mais qu’il n’est pas heureux. Le sage lui demande entre autres de faire des recherches sur les placébos et lui enseigne quelques pistes pour trouver le bonheur.

    Il lui dit qu’il ne faut pas éviter les obstacles dans la vie, mais les surmonter avec courage.

    Il faut également faire ce qu’on aime, car nous sommes souvent influencés par plusieurs facteurs extérieurs. Enfin, dernière idée extrêmement importante: “On est ce qu’on croit” (Buddha). C’est-à-dire que si l’on a une image positive de soi, on sera apprécié des autres et vice-versa. Ce que l’on croit de soi est donc très important. Il ne faut jamais se dénigrer, s’amoindrir devant les autres. Ce sont les clés du bonheur. La fin du roman laisse penser que le narrateur repart de Bali heureux, ayant atteint son but — celui de devenir heureux.


    Critique :

    Amoureux des belles lettres, passez votre chemin ! D’emblée le style littéraire, à base de “c’est dingue!”, “incroyable!” et autres “hallucinant!”, à toutes les fins de phrase, risque de vous donner envie de vous crever les yeux. Le reste ressemble à du Paolo Coelho, c’est-à-dire, à une rédaction d’élève de cinquième, ponctuée de métaphores pouêt-pouêts et d’envolées philosophico-footballistiques.
    Gounelle nous fait le coup de l’occidental blasé qui va chercher chez les crèves-la-dalle, la vérité ultime. C’est bien sûr un vieux gâteux, buriné comme mes noix, qui va lui apprendre que “Pierre qui roule n’amasse pas mousse”, “un d’perdu, dix de retrouvés”, “il n’y a pas de fumée sans feu”, “vouloir c’est pouvoir”, “Y a pu’d saisons ma bonne dame”…Zzzz (ronflements bruyants).
    Godferdom ! Se dit notre héros. J’vais illico écrire un bouquin avec plein d’emprunts et de références au bouddhisme (Tiens voilà du Bouddha, voilà du Bouddha !!!) tout en surfant sur la vague du développement impersonnel.
    Le héros repart heureux : il va se faire des balloches en or massif en arnaquant plein de gens et se payer ainsi un séjour en Thaïlande où, parait-il, les enfants sont joueurs.

    Moralité :
    N’encouragez pas les écrivains et les philosophes du dimanche.