Théâtre

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    Publié par Unknown Member le 28 novembre 2019 at 12 h 47 min

    Le théâtre m’a aidĂ© niveau timiditĂ© et confiance en moi entre guillemets.

    J’ai fait du théâtre pendant 3 ans ( dĂ©buter Ă  l’âge de 15 ans).

    Au début ce fût très difficile ( regard des gens).

    La première fois je me disais qu’est-ce que je fous lĂ , paradoxalement j’Ă©tais attirĂ©.

    Rencontrer d’autres personnes= amour du théâtre, professeur.

    Et au fur et Ă  mesure, je me sentais Ă  l’aise. Le groupe Ă©tait bienveillant respect ( tous dĂ©butant on Ă©tait stressĂ©).

    Pour trouver des improvisation, histoire, par contre le délai était très court ( pour les autres en tout cas).

    par contre pour trouver des mises en scène personnage fictif sa fusĂ©e dans mon cerveau. ( Ma première annĂ©e j’ai crĂ©Ă© une histoire, et les deux autres annĂ©e c’est moi qui l’ai crĂ©Ă©).

    Et j’Ă©tais contente.

    Puis jouer devant une centaine de personnes ( public) le grand spectacle de fin d’annĂ©e.

    Hola le trac, puis j’ai fait abstraction et j’ai jouĂ© mon rĂ´le ( intensitĂ©, Ă©motion), ” amplifier=les Ă©motions venez naturellement”.

    Ma timiditĂ© s’est envolĂ© cool.

    Le théâtre c’est magique, ça crĂ©e des liens très fort, on se dĂ©voile.

     

    PS: si d’autres personnes  on fait du théâtre.

    J’aimerais connaĂ®tre vos Ă©motions, oĂą ce qui a changĂ© pour vous dans votre vie actuel.

     

     

    Unknown Member a rĂ©pondu 4 years, 9 months ago 6 Membres · 13 RĂ©ponses
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  • jasper

    Member
    28 novembre 2019 at 22 h 16 min

    Moi aussi @shaina, j’aime beaucoup jouer au théâtre. Depuis une quinzaine d’annĂ©e je fais du théâtre en amateur : tantĂ´t des ateliers, pour progresser, tantĂ´t des pièces, tantĂ´t juste aider des troupes Ă  monter leur spectacle. Ca dĂ©pend des annĂ©es, car je ne suis pas non plus complètement passionnĂ©. C’est plutĂ´t certains  personnages qui en m’attirant, me donnent envie de jouer, ou l’ambiance de telle ou telle troupe, et son envie de jouer avec moi.  Je ne suis pas super douĂ©,  donc les meilleurs ne me demandent pas forcĂ©ment de jouer.

    Ce que j’adore dans le théâtre est d’interprĂ©ter des rĂ´les complètement diffĂ©rents de ce que je suis. Ce qui m’oblige Ă  endosser authentiquement ce caractère Ă©tranger. C’est souvent difficile, car le naturel, la zone de confort, revient au galop. J’essaie en effet d’appliquer les principes que j’ai lu un jour dans le livre d’un auteur, Stanislavsky, qui, pour rĂ©sumer, explique que pour bien jouer il faut parvenir Ă  vivre dans son personnage des Ă©motions inspirĂ©es d’Ă©motions qu’on connaĂ®t. Tout le monde n’apprĂ©cie pas les conseils de cet auteur, et voient les choses diffĂ©remment, en se tenant Ă  plus de distance du personnage. Moi j’aime me mouler dans le caractère Ă  jouer. Ce qui est particulièrement difficile si on joue un personnage très diffĂ©rent de ce qu’on est, ce qui est, pour moi, la garantie d’avoir du plaisir Ă  jouer. Il faut alors aller puiser au fond de soi mĂŞme des choses enfouies ou inconnues, et c’est vraiment ce que j’adore : Apprendre Ă  apprivoiser quelque chose qu’on est allĂ© chercher on ne sait pas oĂą en soi-mĂŞme.

    Quand on y arrive, on a vraiment l’impression de vivre une autre vie un instant, et, sous le prĂ©texte qu’on joue un personnage, on peut laisser sortir Ă  l’air libre des Ă©lĂ©ments de son caractère qu’on cache, souvent involontairement, en soi. Et on en vient Ă  aimer cet autre soi-mĂŞme avec lequel on devient très intime. C’est toujours une expĂ©rience qui va vers plus d’ouverture vers l’inconnu. Et, mĂŞme si on joue un personnage odieux, ou choquant, on apprend quelque chose sur sa propre nature profonde, et aussi Ă  mieux comprendre les autres.  C’est vraiment une expĂ©rience très Ă©trange.

    Par contre je n’aime pas l’improvisation, d’abord parce que je n’y arrive pas, et ensuite parce que je trouve qu’on a tendance Ă  ĂŞtre plus soi-mĂŞme. Il n’y a pas cette plongĂ©e dans l’inconnu.

    J’ai des collègues de travail qui sont horrifiĂ©s, lorsque parfois je leur dĂ©cris  tel ou tel personnage que je joue, que je puisse jouer des rĂ´les qui les choquent. Et je dois avouer que je retire alors une certaine fiertĂ© de pouvoir explorer, en virtuel certes, mais malgrĂ© tout de façon assez authentique,  des mondes auxquels je me refuse en principe l’accès. Moi je trouve ça une expĂ©rience passionnante.

    En plus, on sait qu’on a atteint le but, car le public perçoit une authenticitĂ©, et on sent son Ă©motion.Ca ne mache pas Ă  tous les couus, pas Ă  chaque spectacle. C’est sĂ»rement la diffĂ©rence avec un professionnel, qui a un savoir faire pour l’aider Ă  assurer Ă  coup sĂ»r la rĂ©ussite de son personnage.

    Pour finir, si c’est bien Ă©crit, les personnages ne sont pas monolithiques. C’est alors tout l’art de la direction d’acteur d’aider chaque acteur Ă  sortir ces contrastes, de montrer Ă  la fois la face sombre et la face claire des personnages, et sans doute un peu celles de l’acteur lui mĂŞme, qui doit arriver Ă  faire transparaĂ®tre sa face cachĂ©e.

    Par contre, ma mĂ©moire très approximative mĂ©langĂ©e Ă  la prĂ©sence du public me crĂ©e des trous de mĂ©moire. Je crois que je n’ai jamais jouĂ© une pièce sans avoir un gros trou quelque part. Maintenant je sais relativiser, mais je me suis dĂ©jĂ  retrouvĂ© complètement tĂ©tanisĂ© sur scène, avec rien Ă  dire un instant. C’est l’horreur. AdrĂ©naline garantie.

     

     

     

     

  • Unknown Member

    Member
    28 novembre 2019 at 22 h 42 min

    Par contre l’improvisation j’aime bien, car ça te sort (du confort) du personnage ( que tu dois interprĂ©tĂ©) avec le texte appris par cĹ“ur.

    Et en plus ça m’a aidĂ© ( confiance en moi mĂŞme). Et de rĂ©aliser que j’avais des capacitĂ©s, Ă  l’Ă©poque de mes 15 ans.

    Au bout de ses 3 ans j’Ă©tais fière de mes acquis.. et j’Ă©tais plus la mĂŞme.( TimiditĂ©).

    Quand je m’intĂ©resse =passionnant,je pense pas nĂ©gativement mais plutĂ´t positivement pour atteindre l’objectif le but.

    Je suis d’accord quand tu es dans la peau du personnage ( tu le vis Ă  fond) = tous les Ă©motions qui s’ensuivent.

     

     

  • jasper

    Member
    29 novembre 2019 at 9 h 27 min

    ca doit ĂŞtre agrĂ©able de savoir improviser. En ce qui me concerne, je n’y arrive pas bien. Ca me demande beaucoup d’efforts car j’oscille entre deux Ă©tats : suivre mon inspiration et tout part dans des idĂ©es farfelues et bondissant de tous cĂ´tĂ©s, ce qui est impossible Ă  suivre pour le reste de la troupe, soit, au contraire, j’essaie de garder le cap dans ce qu’ils font , et lĂ  c’est moi qui perd toute spontanĂ©itĂ©. Je m’accroche aux wagons et je n’improvise plus rien.

    J’admire les personnes qui rebondissent sur le dialogue du groupe avec souplesse.

    C’est sĂ»rement quelque chise qui me manque dans pas mal d’autres situations oĂą il faut fonctionner en groupe.  Apprendre Ă  y arriver dans le cadre de l’impro théâtrale me serait sans doute très profitable d’une façon gĂ©nĂ©rale mais je crois que je rĂ©flĂ©chis trop lentement ou de façon trop compliquĂ©e et que ça nuit Ă  mon adaptabilitĂ©.

     

  • Unknown Member

    Member
    29 novembre 2019 at 23 h 34 min

    @jasper

    Oui l’impro théâtrale te serait profitable.

    Ça te donnerai une confiance en toi = t’aider Ă  te maĂ®triser, canaliser = mais pour que tu arrives il faut que tu fasses aussi un travail sur toi-mĂŞme, Ă©coute de soi et Ă©coute des autres.

    Booster l’Ă©quipe ( je suis une boule d’Ă©nergie (hyperactif)).

    Pour l’impro je filtre ( ça fuse).très vite les donnĂ©es.

    Improviser= c’est un jeu pour moi.. qui peut ĂŞtre verbale, corporelle… ( danse/mime…).( Une  âme d enfant).

    Le théâtre c vraiment très bénéfique pour les autres et pour toi. ( Une équipe, un groupe).

     

     

  • jasper

    Member
    30 novembre 2019 at 10 h 04 min

    c’est exactement ca @shaina, le problème auquel je me heurte est une difficultĂ© Ă  canaliser le fil de mes idĂ©es. Je pars dans des ramifications anarchiques d’idĂ©es oĂą tout le monde se perd. Les autres, mais moi aussi parfois.

    Dans la vie courante, j’ai en gĂ©nĂ©ral le temps de faire le tri, simplifier et dire des choses comprĂ©hensibles Ă  la plupart. Sauf si la situation est chargĂ©e Ă©motionnellement.

    Par contre, le théâtre d’impro demande une vitesse de rĂ©action que je n’arrive pas Ă  tenir. MĂŞme si j’arrive de temps en temps Ă  avoir de la rĂ©partie,  je gaspille mon temps et Ă©nergie a ranger mon intĂ©rieur mental et il ne reste plus rien d’intĂ©ressant Ă  dire.

    Je donnerais mon royaume pour qu’on m’apprenne Ă  organiser mon bric Ă  brac cognitif en entrepĂ´t Amazon.

    Il me semble que je ne suis pas le seul dans cette sutuation sur le forum. Mais qui a la solution?

  • Unknown Member

    Member
    30 novembre 2019 at 10 h 26 min

    Bonjour,

    j’ai fait , je fais encore parfois

    point de vue qui n’engage que moi, pour nos difficultĂ©s Ă  ĂŞtre conforme , supporter le regard , le jugement , Ă  cĂ´toyer d’autres ; la scène apporte un aide prĂ©cieuse , pour ma part dans la vie  comme  sur scène, je joue en continu,  rue, travail… et ailleurs.

     

    J’Ă©cris pour des troupes , si vous voulez lire je peux vous transmettre le lien avec la théâtrothèque par mp

     

     

  • jasper

    Member
    30 novembre 2019 at 11 h 05 min

    C’est certain que le théâtre apprend Ă  relativiser le regard des autres. et chaque nouveau rĂ´le permet de se libĂ©rer un peu plus.

    J’aime moins par contre l’idĂ©e qu’on joue en continu. je suis très angĂ©lique et j’imagine le plus souvent possible que les personnes avec qui je suis en relation sont authentiques. Mais ca me perdra.

    Comme je suis un peu Ă  la recherche d’une pièce Ă  monter je suis allĂ© vite fait sur la thĂ©atrotheque regarder la prĂ©sentation de ce que tu y a posĂ©. je vais les lire mais Ă  priori 11 personnes c’est ingĂ©rable pour moi et 2 jeunes et 2 vieilles me pose un cas de conscience: je voudrais ĂŞtre le jeune mais… snif….

     

     

  • gwendulin

    Member
    28 janvier 2020 at 23 h 48 min

    Bonjour Shaina et Jasper,

    J’ai trouvĂ© votre petite Ă©change sur les pours et contres du thĂ©atre d’improvisation passionante. Merci Ă  vous.

    Moi aussi je suis une adepte du thĂ©atre… loin d’ĂŞtre passionnĂ©e, mais rĂ©gulièrement active.

    “puiser au fond de soi mĂŞme des choses enfouies ou inconnues” comme tu le dĂ©cris Jasper, c’est aussi quelquechose que j’adore Ă©galement, notamment pour expĂ©rimenter en profondeur des Ă©motions qui deviennent ainsi exploitables pour le thĂ©atre.

    L’impro est pour moi un entrainement Ă  toucher plus spontanement Ă  ses ressources profondes, un entrainement Ă  lacher prise Ă  l’expression de ses emotions les plus profondes d’une manière spontane et sans filtre. L’impro est ainsi jouer pour soi et ĂŞtre Ă  la dĂ©couverte de soi.

    Compte tenu des possibilitĂ©s infini des situations face auxquels on s’est trouve lorsqu’on joue, on peut dĂ©couvrire en soi autant de facons diffĂ©rents d’ĂŞtre, qui nous permettent spontanement interprĂ©ter avec une surprĂ©nante authenticitĂ© les diffĂ©rents rĂ´les adaptĂ©s Ă  chaque situation.

    Naturellement, parfois avec plus ou moins d’autenticitĂ©… souvent avec moins d’ailleurs… mais des fois ou on est bien dedans… non seulement on depasse toutes ses limites intĂ©rieurs, mais encore peut on se surprendre soi mĂŞme Ă  vivre un instant un character complètement diffĂ©rent et inattendu.

  • fredoz

    Member
    14 février 2020 at 10 h 52 min

    En 2018, dans le cadre d’un stage, j’ai dĂ©couvert le théâtre et l’improvisation théâtrale, on improvisait sur le texte Ă©crit que l’on venait de jouer, et le rĂ©sultat Ă©tait souvent meilleur (tout le monde le prĂ©fĂ©rait) que l’original. C’est lĂ  que j’ai pris conscience de capacitĂ©s insoupçonnĂ©es.

    J’ai voulu dĂ©couvrir vraiment et je me suis inscris dans une ligue prĂ©s de chez moi (on apprend Ă  jouer en match d’impro).

    RĂ©vĂ©lation : oui le lâcher prise permet Ă  mon cerveau de s’organiser au service du groupe et de proposer des rĂ©cits fous, en passant par des Ă©motions contrĂ´lĂ©es.

    MĂŞme si au dĂ©but çà partait un peu dans tous les sens, j’ai appris l’Ă©coute et surtout les silences. C’est le meilleur alliĂ© de l’improvisateur. Avec lui, on va et on fait aller le public ou on veut.

    Un an après, j’ai dĂ©couvert ma surdouance et j’ai 56 ans.

    @shaina, ton message me laisse penser que tu n’as pas continuĂ©. Pourquoi ?

  • Unknown Member

    Member
    14 février 2020 at 12 h 34 min

    @fredoZ

    J ai stoped suite au deces de mn frère.

    Le silence = je le comprend dans la vie de.tout Les jours.

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