L'univers végétal


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  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2018 à 17 h 07 min

    @filledelair , J’ai lu récemment “La conscience des plantes” de Joseph Scheppach. Et c’est proprement incroyable.

    Dans une expérience par exemple, une personne à apposé des capteurs sur une plante. Tel signal était recueilli après qu’on “récompense” la plante par de l’eau par exemple ou au contraire un signal de “douleur” était receuillit quand on maltraitait la plante. A chaque fois qu’on la maltraitait on mettait un minéral donné à coté. Au bout d’un moment, la plante, par un effet pavlov, émettait un signal de douleur juste en sentant le minéral posé à coté d’elle, alors même qu’on ne lui faisait rien. Donc la plantes à une forme de “mémoire” et en plus de ça elle détecte le minéral à distance. D’ailleurs quand c’était un autre minéral qui était mis à coté, la plante n’émettait rien. Elle reconnait donc tel minéral et non un autre.

    Le livre est truffé d’expérience de ce genre.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 septembre 2018 à 19 h 17 min

    Bonsoir @zphi ; Je n’ai pas lu l’ouvrage sur “La conscience des plantes”, mais ce voyage chez les plantes fait partie de mes lectures projetées au printemps prochain.

    Justement, c’est en me rendant compte que mes plantes réagissaient à mon “contact émotionnel” que j’ai commencé à faire des recherches sur “leur langage, leurs émotions, leur interaction avec tout ce qui les entoure”
    Les végétaux m’ont été d’un grand secours, il y a 5 ans lorsque j’ai sombré dans la dépression ; subitement j’ai été atteinte d’une boulimie obsessionnelle de “végétaux” ; jour et nuit, j’en prenais soin, je les observais des heures et des heures.
    Les jardineries étaient devenues une addiction, le jardinage était la seule activité dans laquelle je trouvais du plaisir et du bonheur.

    En fait,les plantes s’expriment, elles nous parlent, elles nous montrent lorsqu’elles sont épanouies et heureuses, tout comme elles nous montrent l’inverse.
    Ce qui me fascine, c’est leur relation avec les 4 éléments, en fonction de leur espèce et le point commun à toutes ; la lumière.
    Leur façon de vivre, de s’adapter, de se défendre contre les agressions de l’environnement, leur façon de se protéger…et très très similaire aux Êtres Humains.
    J’ai même ressenti que mes plantes dépriment lorsque je déprime…

  • oxytrichlorure

    Membre
    24 septembre 2018 à 1 h 16 min

    J’adore les plantes et j’aime lire ce que vous écrivez… Je suis fasciné par tous ce qui poussent et c’est vraiment ma passion préféré et bien plus…
    A cette heure ci j’aurais du mal à trouver les mots, mais c’est presque jouissif repiquer un semis et de le voir évoluer dans le temps!
    Vivement demain matin que j’aille m’occuper de mon élevage de plantules 😀
    <3

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 septembre 2018 à 10 h 06 min

    @oxytrichlorure : Ah, un passionné de l’univers végétal, chouette ! Oui, repiquer un semis, le voir grandir, se fortifier et se transformer au fil des 4 saisons.

    Cet été, pour la première fois, ma fille de l’air a fleuri, quel bonheur ; je reçois la floraison de mes plantes comme un cadeau qu’elles m’offrent.
    J’ai essayé de mettre à l’art du bonsaï, que j’ai bien évidemment détourné en les laissant pousser dans des pots un peu plus grands que l’exige cet art et la taille des racines, je ne vous en parle même pas.
    j’avais l’impression de leur faire subir une vraie torture et lorsque je les taille, je leur demande pardon car cela doit leur faire mal, je pense.

  • oxytrichlorure

    Membre
    24 septembre 2018 à 23 h 20 min

    Ah ton pseudo viens là 🙂 Les fameux tillandsias, cette plante de l’extrême, j’ai toujours voulu m’en procurer, eh bien là jcrois que je vais m’y mettre 😀

    Il parait qu’elles fleurissent qu’une seule fois, mais bon comme elle fait des rejet c’est perpétuel 😉

    Je viens de capter la signification de ton pseudo, Mlle main verte 😀

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 septembre 2018 à 9 h 37 min

    @oxytrichlorure : Oui, mon pseudo vient de là ! Les Tillandsias sont fascinantes ; aériennes non terrestres. elles n’ont pas vraiment de racines, n’ont pas besoin de substrat pour vivre, autre que l’humidité, la lumière, l’Eau et elles adorent se balancer et jouer avec le doux vent.
    Et ce qui est amusant, c’est que dans leur environnement Naturel, beaucoup d’entre elles vivent “la tête vers le bas”.
    Leur floraison est vraiment sublime et fascinante. J’en ai 4, depuis 4 ans maintenant et une seule a fleuri et la fleur, comme pour certains cactus, n’a vécu que deux jours.

  • oxytrichlorure

    Membre
    26 septembre 2018 à 0 h 17 min

    @filledelair Merci pour toutes ces infos 🙂

    En 4ans qu’une seule fleur 😮

    Je vais m’en procurer voir ce que ça donne 😉

  • buergerianum

    Membre
    23 novembre 2018 à 8 h 25 min

    Bonjour,

    Je répond à une réflexion, antérieure, lue sur le fait de faire souffrir ou non un bonsaï.

    L’art du bonsaï, c’est avant tout savoir cultiver.
    L’esthétique, c’est pour après…

    Quant à la taille des racines, elle a un but : celui de permettre à la plante de renouveler son système racinaire (étant donné que ce sont les radicelles qui nourrissent la plante et non pas les “gros tuyaux”). Donc, finalement, la question se pose effectivement de la “souffrance” de la plante et c’est un vaste débat mais tailler un fruitier afin de lui permettre de développer ses futurs fruits, c’est la même histoire : souffrance ou pas ? Et là aussi nous rentrons dans un débat quasi sans fin…

    A savoir que les arbres cultivés en bonsaï bénéficient de conditions de cultures bien plus idéales qu’en pleine nature bien souvent : substrats “idéaux”, soins constants par l’intermédiaire d’une observation et d’une attention particulière, etc.

    Il est finalement assez difficile d’être au clair sur le “mal” que l’on fait aux arbres dans la pratique du bonsaï. Je crois qu’on décide ou non de ne pas trop réfléchir à cela, comme on décide de ne pas trop réfléchir au sort des orchidées chez un particulier, ou d’un potager bien mené. Sinon, on ne fait plus rien. Ce qui peut être une philosophie, nous sommes probablement d’accord.

    Le truc c’est surtout de ne pas se permettre le moindre écart dans l’attention que l’on doit au végétal. Chaque taille est et doit être raisonnée et il y a un dicton japonais qui dit la choses suivante : “si tu ne sais pas pourquoi tu coupes, alors ne coupes pas”. Chaque soin est particulier à chaque arbre et cette passion, ce “loisir” est très engageant, presque un esclavagisme personnel en soit.

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 mars 2019 à 10 h 38 min

    J’imagine bien tous mes bonsaïs en lévitation, mais ce concept ne semble approprié qu’aux petits, des pré-bonsaïs dont le tronc n’est pas trop développé.
    https://youtu.be/Wi_yt41SDs4

  • jasper

    Membre
    10 mars 2019 à 10 h 49 min

    @filledelair il est donc la ton secret des racines volantes?
    je pense que pour faire voler un bonzai on n’a pas besoin de noeud en 8 non plus. un bon aimant entre les racines doit faire l’affaire quel que soit le poids. on fait bien leviter des trains comme ca.

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