Trouver des refuges

  • Trouver des refuges

    Publié par Membre Inconnu le 8 mai 2019 à 13 h 37 min

    Salut !

    Je viens de m’inscrire. Merci déja pour votre accueil !

    Comme spécifié dans mon profil, je n’ai jamais été testé et hésite beaucoup à le faire. J’ai 36 ans et n’ai réalisé qu’il y a quelques années que j’étais probablement HP ou “quelque chose du style”. Il y avait bien un tas de signes et sans doute quelques phrases évocatrices, prononcées par mes parents depuis toujours… Mais c’est à la lecture d’un livre que l’on m’a conseillé, que tout m’a semblé prendre du sens. En rester là ou creuser plus loin ? Telle est la question.

    Difficile de résumer son existence en quelques phrases mais je pense être devenu un HP très heureux; avec la conscience que c’est un combat au quotidien. J’ai trouvé des refuges, monté des baricades de protection et suis arrivé à me persuader au quotidien que tout roulait plutôt bien. Ca tient très souvent de l’hyper-hyperactivité (et c’est parfois fatiguant) mais c’est très excitant.

    Trouver des refuges, c’est parfois s’isoler. Je travaille seul depuis des années, dans mon atelier, à la maison. J’ai eu la chance de trouver ma place (avec plus ou moins de succès) dans une discipline artistique; qui me permet de vivre assez bien, sans devoir me taper la présence d’un tas de gens et de conventions insupportables. Trouver des refuges, c’est aussi s’entourer de gens bienveillants. Ca prend des années et nombreux sont les échecs en amitié… Mais aujourd’hui, je réalise avec étonnement à quel point les “surdoués” sont nombreux. J’en compte plusieurs pour amis très proches. Ce sont eux qui m’aident à tenir, clairement.

    Je vis depuis 15 ans avec quelqu’un de très empathique qui aime ma différence, qui ne me juge pas et me soutient. Je pense que notre fille de 5 ans me ressemble en beaucoup de points. Elle est curieuse de tout, appliquée et douée… Mais elle ressent énormément d’injustices, se sent en colère et demande beaucoup d’affection. Affection que je lui donne tant que possible; j’espère pouvoir l’aider à évoluer de façon positive dans ce monde un peu bizarre, que nous ne comprenons pas toujours. Mon fils, je n’en sais rien… Il a 2 ans. C’est un nounours jovial et fonceur; pourvu qu’il le reste aussi longtemps que possible !

    Voilà, tout cela constitue un petit équilibre dont je commence à cerner le fonctionnement… Alors en rester là ou creuser plus loin ? Telle est la question.

    Je vous remercie pour votre écoute et vous souhaite le meilleur. Courage à ceux qui souffrent… Le malheur n’est pas une fatalité; gardez espoir !

    BlackMamba

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 10 mois 1 Membre · 1 Répondre
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  • Membre Inconnu

    Membre
    8 mai 2019 à 13 h 50 min

    J’ai évoqué plusieurs sujets (le travail, les disciplines artistiques, l’amitié, la vie de couple et de famille,…) afin de me présenter un minimum mais ma question est donc : si on est heureux en l’état, est-il nécessaire d’aller plus loin dans ses recherches sur soi-même ? (de consulter et/ou de passer des tests autrement dit).

    Je suis partagé entre une certaine tentation (et curiosité) et une forme de crainte (et si en me découvrant davantage, je mettais en péril mon bonheur ?).

    Merci d’avance pour vos témoignages 🙂

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