[tyrell]

@charlie : oui ce sont des traits connus qui sont à l œuvre à différents degrés d intensité, et heureusement pas tous en même temps.
J ai tendance à croire que ça s estompe avec le temps. Et aussi par intégration de la norme des interactions sociales.

[Membre Inconnu]

Et bien tu vois, le « pas tous en même temps » je n’en suis pas si sûre…
Quand justement, ils s’activent en même temps et sont même cumulatifs voire inclusifs, toute rationalité semble bien loin.

Une de nos « caractéristiques » justement n’est-elle pas d’être un peu (beaucoup) en dehors des normes « sociales » telles que définies par ce même modèle sociétal ?

Bon, vous l’aurez compris, ça mouline déjà dès le matin. Vais éviter de reprendre un café moi 😉

[tyrell]

Je ne dis pas que le petit zèbre n est pas tappis dans sa boîte prêt à bobd

[tyrell]

Dans sa boîte prêt à bondir sans crier gare. Zboooing !!
Hier vois tu je me suis donné comme défi d adopter tous les codes de…la discothèque (Soirée célibataires wahou). Et bien chose inconcevable avant on l a offert un verre et j ai pu avoir un échange avec une fille avec qui j’ ai passé un peu de temps. Comme quoi dans un environnement ultra normé – on ne te passe rien dans ce type d endroit, ça peut bien se passer.
La vie est faite d une multiplicité d occasion d agir et donc d agir selon cer

[tyrell]

Une certaine norme et il y a surtout des petits correctifs à s apporter. On change pas en une semaine, mais c est possible de mieux vivre cette « différence » je t assure.
PS Olbius au secours mes postes de sont multipliés tels de vilains gremlins, saurais tu les grouper en un seul. Merci 😉

[Membre Inconnu]

Ah mais je la vis bien, enfin avec moi-même. Et avec ceux qui me connaissent ou qui sont zèbres également.
Je reste très en observation en dehors de ma zone de confort. Comme je te l’écrivais plus haut, quand plusieurs « caractéristiques » se télescopent c’est difficile à gérer avec détachement.

Mais comme je crois aussi en notre capacité caméléon de s’adapter à notre environnement, je n’ai aucune crainte dans ces espaces dits « normés ».
(ça fait un peu espèces protégées ce que je viens d’écrire).

[Membre Inconnu]

Caméléon jusqu’à un certain point. Je n’ai jamais pu tenir plus de dix minutes dans une boîte de nuit (allergie à la foule, au bruit, aux lumières vives… et incapacité à boire de l’alcool!).
Cela dit, c’est marrant cette histoire de caméléon, ça me fait penser aux techniques d’infiltration des agents de renseignement.

[Membre Inconnu]

S’adapter à notre environnement ça ne veut pas dire s’y trouver de la même manière que les autres.
Par exemple en boîte de nuit, ce n’est pas s’adapter. C’est y être bien ou non. Ce n’est d’ailleurs pas là qu’on « vit » le mieux en société.
Quand on y est c’est parce qu’on a choisi d’y aller.
Pour le milieu pro ou social, on s’adapte en fonction des gens que l’on rencontre et des sujets abordés. En tous les cas pour moi c’est ainsi.

[Membre Inconnu]

Je procède de la même façon et me fais soupçonner quelquefois d’avoir plusieurs personnalités. En fait je crois que c’est le cas de tout le monde. Dans personnalité il y a persona, étymologiquement, masque. On parle aussi de jeu social.
Ce qui ne veut pas dire qu’on ne va pas chercher à éviter les situations où on se trouve mal à l’aise, et c’est là qu’intervient le hiatus. De même que quand on se trouve pris dans des conversations de type consensuel : On va te parler d’une émission de télé que tout le monde regarde et que tu ne connais pas, parce qu’elle ne t’intéresse pas ou que tu ne regarde pas la télé ; du match hyper-important de la veille que tout le monde commente, et dont tu n’as rien à faire ; ou la discussion portera sur la politique, et s’affronteront tenants de la droite et tenants de la gauche quand toi, revenu de ces « clivages », ou y étant indifférent(e), tu auras du mal à émettre un avis autre qu’indifférent/sarcastique/neutre.
Donc c’est un travail de diplomate à temps complet !