[Membre Inconnu]

@norbert peut être faudrait il créer également une discussion sur le sujet ” racisme anti-HP qui ne serait pas HP car il n’a pas rempli la case du profil surdoué (testé)” qu’en penses-tu ?

Après je me dis que ça rentre également dans cette discussion.

[Membre Inconnu]

@argon

“C’est juste d’accepter que tout ne dépend pas de nous, qu’on ne choisit pas ce qui nous tombe dessus, et qu’il vaut mieux l’accepter pour mieux le gérer”

Accepter l’inexorable, mais ne pas accepter le non inexorable lorsque l’enjeu est vital, qu’en penses-tu?

@Tiffraquoi

Je pense avoir bien saisi le fond de ta pensée, les mots peuvent “découper” la réalité (mais pas le réel, lol!) et créer des divisions aussi inutiles que néfastes. Deux choix soit la novlangue (une femme de ménage sera appelée “technicienne de surface”) soit appeler un chat un chat mais sans y mettre de pathos, pour ne pas envenimer et regarder le problème en face froidement sans en soufrir, juste pour le résoudre.

Concernant le fait de ne pas mettre le rejet uniquement sur l’aspect HP, je te rejoins tout à fait, avant tout le rejet vient de ce que la personne le joue et il peut avoir aussi d’autres sources liées à des blessures non refermées. Mais ce que je voulais dire c’est qu’une fois les blessures guerries, il n’en demeure pas moins un “refus de sociabilité” émanant des non-hp. or si toi tu as besoin de sociabilité, il y a problème.

[Membre Inconnu]

@Tiffraquoi et @pony_zebre

Pour cette histoire de testé ou pas, perso j’utilise le terme “HP” pour ne pas heurter ceux qui préfèrent ce terme à celui de “zèbre”, mais (désolé de parler de moi), je ne me revendique pas HP mais simplement “zèbre” c’est à dire (définitions perso)

a) essayant de se faire un avis par moi-même (notament sur le covid19 et les vaccins sans écouter les experts de BFMTV)

ou définition équivalente selon moi

b) ayant compris que deux ressentis très différents sur un même objet peuvent être vrais “en même temps”

par exemple certains pensent sincèrement que Raoult est un génie digne d’intéret et d’autres que “c’est un bouffon” qu’il ne faut pas écouter!

[Membre Inconnu]

La réalité c’est que moi non plus cela ne m’intéresse pas, la moto, ou encore le foot, les vêtements (je m’habille toujours pareil, le même pull vert en 3 exemplaires, les mêmes t-shirt noirs, les mêmes 3 jean’s… bon, il y a ma robe médiévale, quand même…) ou de savoir ce qu’untel a fait de son we avec des gens que je ne connais même pas…

La seule fois où je me suis sentie bien dans un groupe, c’est à partir du moment où j’ai commencé à fréquenter à la fac celui qui est maintenant mon plus vieil ami.

Car il m’a fait rencontrer des personnes qui étaient comme moi (et lui). Ce qu’on appelait des “geeks”. Jeux de rôles, de sociétés, informatique, des hypersensibles, vifs d’esprit, empathiques, doux… Je me sentais en sécurité, comme si j’avais trouvé une famille.

Dans ce groupe, j’avais l’impression d’être normale. Je pouvais me barrer au milieu de la soirée et partir bouquiner pendant 1 heure puis revenir sans qu’on me traite d’asociale et sans qu’on essaye de me faire boire de l’alcool (je ne bois pas une goutte d’alcool). Je pouvais même bosser mes concours au beau milieu d’une partie de jeux de rôle, cela ne dérangeait personne. Je pouvais parler science-fiction et héroïc fantasy autant que je voulais, et prendre mes plus proches ami(e)s dans les bras autant que je veux s’ils étaient aussi tactiles que moi sans que ça ne choque personne.

Bref, j’avais trouvé enfin un groupe qui me correspondait. Malheureusement, il y a eu quelques suicides. Et le groupe a éclaté, depuis que notre leader s’est suicidé. Super triste, donc. Et c’est la seule expérience de ma vie où j’ai vraiment été heureuse dans un groupe… Et c’est fini, quoi. Plus de groupe d’appartenance. Mais j’en ai assez, des crémations, et de ne pas pouvoir réussir à consoler quelqu’un qui se jette dans mes bras en pleurant car son meilleur ami s’est pendu ou de bondir aller calmer une maman qui pique une crise d’hystérie parce que son fils s’est coupé les veines.

Et je ne peux pas faire revivre les morts. Et même si j’habite à présent loin du Trégor, dans un lieu enchanteur, près de la forêt de Brocéliande, la seule magie que je possède, c’est celle que créé mon cerveau. Ce n’est pas suffisant. Et pourtant j’en ai rêvé, et je voudrais tellement que mon frère ou que mes amis décédés soient encore de ce monde… Je voudrais pouvoir parler philosophie avec mon frère, mais il n’est plus là. Et je n’ai pas d’autre choix que de faire avec.

Oui, il y a des gens avec lesquels on peut se sentir en harmonie. J’en connais encore. Dont mon plus vieil ami, que je connais depuis plus de 30 ans.

Et peut-être qu’un jour j’aurai la force de casser la boite de pandore et de m’emparer de l’espoir qui me permettrait de créer moi-même une nouvelle communauté.

En attendant, ce we j’irai de nouveau retrouver mes amies les libellules, à l’étang de Dom Pont Jean, dans cette forêt de Brocéliande dans laquelle je me sens à ma place.

[generatrice_de_vierges_chemins]

Coucou mes sujets, Aragon Pénélope & Tiffany, il me semble qu’@ l’origine les personnes normopensantes étaient celles non-surdouées & celles neurotypiques n’ayant pas de trouble du développement mais je n’en suis pas sûre. En tout cas de ma bouche le terme ˜normopensance˜ désigne le fait d’adhérer @ la construction mentale communément admise (système de pensée – croyance) & ˣneurotypiqueˣ ce qui n’est ni autistique ni relatif au surdon, donc il est très possible d’être @ la fois neuroatypique & normopensant[e]…
& je comprends ainsi très bien que Norbert fasse une gradation – un spectre de normopensance – ‟zébritude” car l’indépendance de pensée est une question de degré tant la société en impose, ça ne peut pas être une valeur logique binaire (ˣouiˣ ou ˣnonˣ pour l’ensemble)·

‟Il peut bien sur avoir une très grande sensibilité beaucoup de talents artistiques un sentiment de rejet mais sans que ce soit aucunement du a un HP.”
En fait ce n’est pas la question. La question comme Norbert l’a déjà largement laissé comprendre est la différence des constructions mentales & des chemins hauts-cognitifs· Ceci ne se mesure pas scientifiquement pour le moment & c’est le sujet lui-même s’il a une bonne capacité d’introspection qui est le mieux placé pour juger de son fonctionnement· & d’ailleurs il parle bien de lui en disant ‾zèbre‾ & non ‾surdoué‾ ce qui prouve ce que j’explique dans ce message·˙
De plus son fonctionnement est trop proche du mien (moi qui suis doublement neuroatypique doublement confirmée) pour qu’il ne soit pas au-moins simplement neuroatypique si ce n’est doublement aussi·
Ce que vous (toi & ses détract|rice–eur|s percevez quand vous ne le croyez pas intelligent est un écart entre lui & | vous ou l’idée que vous vous faites de l’intelligence |, or on est dans la couche effective (dont j’ai déjà plusieurs fois parlé) soit celle des constructions alors que l’intelligence mesurée se veut dans la couche potentielle ⇒ différence de référentiel ⇒ comparaison impossible·

‟le terme racisme est peut être fort”
Il s’agit souvent de psychophobie, sinon de psychofrilosité & parfois de validisme.

Pour ce qui est de la statistique il y a en moyenne un @ deux enfants neuroatypiques (donc autistes ou surdoué[e]s sachant qu’il y a de grosses ressemblances entre leurs profils) par classe. Sachant que certain[e]s d’entre elles – eux deviennent très normopensant[e]s en grandissant.

Pour ce qui est le fait de se battre ou le fait d’accepter je dirais que c’est la rationnalité qui doive permettre de choisir la bonne approche pour chaque situation. Car se battre pour tout ne peut amener du succès pour tout & épuiserait & tout accepter ne peut amener du bien-être l’investissement étant nécessaire·

Si je voulais analyser ta situation en termes énergétiques je dirais que le ”racisme‟ que tu subis vienne de ce que tu dégages & que le modifier en ayant une vibration plus proche de celle des normopensant[e]s socia|les–ux| te rendrait plus fréquentable pour elles – eux & éliminerait le caractère repoussoir·