Pourquoi apprécie-t-on mon écriture ?

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    Membre
    2 février 2020 à 14 h 58 min

    @grandadais

    Mon souci avec les livres, c’est qu’aucun n’arrive à retenir mon attention… Leurs auteurs ne sont pas en cause (‘fin certains d’entre-eux je suppose), cela ne vient “que” de moi. 

    Je reconnais que j’ai objectivement assez vite renoncé à m’atteler à cet exercice de lecture pour avoir trouvé en d’autres moyens des biais (plus en correspondance avec mon fonctionnement) de “m’instruire” d’une façon que j’estime “satisfaisante” puisque “suffisante” pour répondre à ma curiosité et alimenter ma réflexion. 

    Je n’envisage “pas le moins du monde” de te faire regretter d’avoir plongé à un moment donné dans les livres pour y puiser tes positionnements distincts… Tout comme tu m’accorderas (je présume) que l’on n’est pas absolument forcé d’être un lecteur assidu des “penseurs”, “théoriciens” et autres “philosophes” connus ou méconnus pour pouvoir se forger une opinion propre et individuelle qui soit “entendable” pour sa cohérence et son “intégrité” (pour particulière qu’elle puisse être). 

    En réalité, je ne suis pas tant à me fonder sur des “convictions” qu’à me baser sur mes estimations généralistes pour établir mes positionnements, eux qui sont mouvants et évolutifs… Cela se démarque quand même notablement d’une “conscience politique” en ce qu’elle supposerait que l’on s’investisse dans celle-ci… Ce que je ne fais pas véritablement, si ce n’est en y réfléchissant relativement et en évaluant que je perçois un système donné comme plus apte à convenir rationnellement qu’un autre (tant pragmatiquement qu’humainement) à produire que ses citoyens “s’y retrouvent” sans trop s’y perdre. Il y a aussi que la “politique”, c’est (pour moi) l’expression d’un modèle d’organisation sociale à appliquer largement pour fédérer “au mieux” (a priori) un peuple au travers d’un projet commun et d’idées majoritairement acceptées ou admises aussi pour leur modération et leur valeurs sociales… Même si elles restent discutables et sujettes à controverses et oppositions et ce, alors même que je ne me sens pas bien inséré moi-même dans ce-dit modèle (comme je crois ne pouvoir l’être tellement mieux dans n’importe quel autre au demeurant) mais en considérant que celui-là est malgré tout préférable pour le plus grand nombre, indépendamment de ce que je suis donc (ceci dénotant d’un certain altruisme de ma part)… 

    Pour moi, toutes sources d’informations “est bonne” à exploiter sous réserve qu’on la traite avec un esprit critique et que l’on ne perde de vue qu’elles proviennent de “congénères” (imparfaits et partial par conséquent), et qu’ils soient présupposés “éclairés” ne devrait dispenser quiconque de néanmoins s’interroger soi-même vis-à-vis des conceptions auxquels ces penseurs et leurs idées nous confrontent. 

    Je ne dis pas qu’il faille se montrer invariablement défiant pour tout et tous mais il est toujours utile de relativiser la pertinence ressentie d’un discours à l’aune de la faillibilité normale et naturelle de celui qui le prône (compte tenu de sa condition humaine) et de ne pas ignorer que même si ses intentions sont les meilleures ou que son esprit est brillant, l’esprit qui les émets en est lui-même tributaire… Par ailleurs, il est très difficile de déterminer la “sincérité” et l’honnêteté intellectuelle d’un semblable aussi “illustre” soit-il. Puis, quand bien même un projet théorisé apparaitrait véritablement viable en proposant une alternative jugée sérieuse à “l’ordre établi”, on dispose d’assez de précédents historiques qui démontrent que d’autres que l’on aurait évalué d’emblée comme étant louables et (en principe) humanistes se sont vus dévoyés tragiquement par les hommes qui se les ont appropriés pour les appliquer ou les imposer à leurs semblables…

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