Pourquoi apprécie-t-on mon écriture ?

  • Pourquoi apprécie-t-on mon écriture ?

    Publié par Membre Inconnu le 2 janvier 2020 à 22 h 51 min

    D’aucuns trouveront dans ce questionnement une détestable et énième démonstration d’auto-contentement gratuit que j’exposerais sans vergogne à vos esprits-yeux incrédules… Mais sans dénier que mon ego n’est forcément pas étranger à cette réflexion, il n’en demeure pas moins que je m’interroge ici tout à fait objectivement et que cette démarche trouve sens au-delà de moi-même puisqu’elle m’est venue de “plusieurs” (pour ne pas dire de “nombreux” (plus d’une vingtaine)) commentaires de lecteurs me faisant connaître leur sentiment (globalement positif) se rapportant à “mon style” rédactionnel.

    J’ai évidemment quelques pistes de réponses possibles et je me suis forgé opinion propre (toujours évolutive) à cet égard, mais le point de vue de ceux qui “oseraient” avouer et expliciter ce qui peut motiver à leur sens cette perception favorable que je pourrais susciter en eux m’intéresse évidemment beaucoup.

    Etant sorti des bancs de l’école avec tout juste une “maîtrise” (très aléatoire) d’un niveau à peine supérieur au primaire (en exagérant à peine) quant à cette technique d’expression et sans en avoir assimilé les cadres didactiques dans leur ensemble… Comme en ayant des désastreuses lacunes en terme d’orthographe (il aurait fallu que j’en apprenne ces règles-là aussi ?), ne goûtant par nature aucune littérature (je ne peux retenir mon attention trop longtemps sur les lignes de quiconque) et n’être pas du tout un lecteur moi-même (sorti d’articles traitant de mes centres d’intérêts (étendus)), cette initiation imposée m’a tout de même été profitable en ce qu’elle m’a appris que je trouvais plaisir à m’exprimer par ce mode.

    Je n’ai néanmoins que très peu rédigé de ligne (sinon professionnellement) jusqu’à mes 43 ans pris que j’étais dans une vie “de merde” et ce n’est qu’à mon inscription (en 2008) sur un site dédié au foot Rital (“Calciomio”) que je ne me suis rappelé aux joies du “noircissage” de page blanche et à la satisfaction personnelle que pouvait m’apporter ce type de communication… Aussi conforté (mais est-ce la poule ou l’oeuf qui est apparu en premier ? (est-ce que j’écris bien parce que j’aime ça ou est-ce que c’est parce-que j’aime ça que j’écris bien ?) en cela par le petit “talent” que m’accordaient (trop?) vite certain(e)s en ce domaine ; Sans que j’attende au demeurant une quelconque reconnaissance d’autrui, je ne me cache pas à moi-même que ce facteur caresse mon amour-propre dans le bon sens du poil (lui qui n’est déjà pas habituellement négligé par son Maître de toujours).

    On me trouvait “un style” distinct et on le comparait parfois à des auteurs-écrivains dont j’ignorais (du coup) l’existence le plus souvent.

    Il me semble que cet attrait découle (au moins pour parti) directement de la franchise et de l’honnêteté que je m’attache à faire prévaloir en toute circonstance.

    J’ai également bien noté que l’on me reprochait mes phrases interminables, mes circonvolutions brouillonnes ou des approximations grammaticales… Mais sans négliger ces avis (bienveillants ou non), j’argue que ces travers découles de l’homme que je suis et sont susceptibles de le définir au même titre (aussi bien) que le reste qui serait mieux perçu d’emblée d’une part, comme par ailleurs, je prête invariablement et notablement plus d’attention au fond qu’à la forme (ceci valant pour moi comme pour ceux que je lis). Conséquemment, sans négliger de tendre vers une amélioration (intrinsèque) constente de la “digestivité” (telle que communément admise) de mes textes, je ne veux avant tout qu’elle ne soit au détriment de la justesse de ce que je souhaite expliciter ou décrire de mes réflexions et je préfère toujours faire prévaloir “mes mots” selon “mon” ordonnancement plutôt que de tenter de correspondre à un quelconque modèle prédigéré… Le mien d’estomac n’est pas fragile ^^

    J’en viens aussi à présupposer que ce qui me distinguerait et induirait la spécificité de mon entendement tel qu’écrit provient (même pas “paradoxalement”) de mon absence de référence se rapportant aux “penseurs” un tant soit peu célèbres en ce que je n’ai donc pas été trop soumis à leur influence et par là (peu ou prou), “conditionné” par eux, ce qui m’a permis de développer mes idées sans beaucoup de limitation morale et intellectuelle… Et je crois aussi que l’évolution de ma rédaction s’étant énormément exonérée de la plupart des préceptes contraignants qu’absorbent habituellement les esprits qui se conforment au système d’éducation conventionnel, cela m’a apporté une liberté accrue, elle qui se dispense de barrière de syntaxe ou d’un certain cadre de présentation, ceci la laissant apparaître comme “rafraîchissante” et “originale” en soi…

    Le “truc” essentiel (indépendamment de cette manière de traiter mes pensées et de les exposées) qui est à mettre en exergue parce que tout provient de cela, c’est “comme de bien entendu” la nature même de ma personnalité qui le génère dans ce style désorganisé et “libertaire” qui pourrait potentiellement être perçu tel que “provocant” mais inspirant (si on est attentif car sans l’être réellement à l’aune de ma sensibilité) et se voulant cohérent autant qu’admissible (malgré ce quinous séparent) par quelques congénères de ceux qui éprouveraient une relative identification personnelle ou qui seraient touchés en quelque chose par des lignes qui leur propose en tout état de cause une (ma) vraie humanité.

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 10 mois 11 Membres · 111 Réponses
  • 111 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    3 janvier 2020 à 15 h 12 min

    Perso, je n’apprécie pas ton écriture! 😛

    Trop de mots chelous, d’expressions alambiquées et désuètes, et j’ai l’impression qu’il y as beaucoup de forme et peu de fond (le fond est peut-être la, mais la forme le submerge et l’anéanti, à mon avis). Je suis sur qu’on pourrait avoir de grandes discutions philosophique, sémantiques, plein de trucs en -ique, mais je pourrait pas m’empêcher de t’embêter avec ta forme. ^^

    Après j’avoue que j’ai un petit problème avec l’utilisation du langage comme marqueur de supériorité sociale et autre élitisme des mots. Encore pour moi, si “Jo le Prolo” ne peut pas comprendre ta phrase, ou s’en désintéresse en deux secondes a cause de la montagne de vocabulaire inconnu qu’il y voit, tes réflexions qui pourraient être intéressantes perdent 95% de leurs public potentiel, et donc de leurs valeurs. Mais bon ça c’est mon avis sur la question, je te le donne juste pour que tu comprenne mon aversion a ton style 😉

    Voila, sinon si ça plait aux gens, et surtout si à toi ça te plait, continue de te faire kiffer avec ta prose! ^^

  • albertnonime

    Membre
    3 janvier 2020 à 16 h 06 min

    Heuuuu… comment dire… Pour être tout à fait honnête, je dois avouer que je ne lis tes messages qu’en diagonale. Je commence, et très vite je décroche. Je ne pense pas qu’un message sur un forum doive être un exercice de style, mais au contraire devrait être clair et sans chichi. Je ne suis pas le “Jo le prolo” de @dadadazel, mais la grosse feignasse que je suis n’a pas le courage de me farcir des pavés qui pourraient être résumés en quelques lignes claires. Normalement, je suis quelqu’un de bienveillant et je n’aime pas critiquer pour critiquer, mais il me semble avoir compris que tu aimais la franchise, donc, voilà, c’est fait. Pour ce qui est du fond… ce que je retient de tes textes, c’est que tu souffres d’un certain complexe de supériorité (et donc…), mais après tout, tu n’es pas le seul sur ce fofo (oups, je ne vais pas me faire que des amis !).  Allez, je ne te jette pas la pierre ; sans rentrer dans les détails de mon anatomie, il se trouve que j’ai un nombril assez profond et qu’il m’arrive d’y glisser un doigt agile pour déloger quelques bourres de laine ou autres fibres textiles qui s’y sont logées à l’insu de mon plein grès. 🙂

  • bagayaga

    Membre
    3 janvier 2020 à 16 h 52 min

    Je trouve que c’est dommage de juger la forme quelle qu’elle soit. Par exemple personnellement je suis plus attirée par une écriture vivante,car je suis afantasiste. Genre San Antonio top, la chartreuse de Parmes…. Bref…. Je pense que cela dépend de sa forme de concrétisation des mots en concepts, en images ou en esprit… 

    Ce qui est plaisant c’est d’avoir du plaisir à écrire^^ Quand écrire est un jeu… On flirt avec de l’art,on flirt avec de la poésie. Peut être pour des esprits plus pragmatiques le sens prime sur le style^^ Soit, mais ce n’est pas une raison pour décrédibiliser les différents genres^^ 

    Littérature vs parution scientifiques,c’est l’éternel combat^^ 

    Cependant je pense que l’on peut exercer la sciences avec poésie et la poésie avec sciences. 

    Je suis contre l’uniformisation, ba quoi on va tous s’acheter un uniforme gris et on se la joue Orwell^^ Zut quoi soyons multiples et ne crachons pas dans la soupe du voisin.

    Des fois j’ai mal au coeur quand je vois le niveau de jugement des hommes entre eux. Et le fait qu’il y ait des camps… Solitaire vs soliphobe, Littéraires vs scientifiques. 

    Imagine all the people qu’il disait^^ 

    Momosse t’aimes bien remuer les Hommes. Et faire ta diva des scandales! Je n’avais pas compris au début que tu étais ironique^^ Je pensais vraiment que t’étais un gros blaireau… 

    Soit continues à t’éclater à écrire ! Mais fait gaffe on n’est pas réputé doués pour capiche le second degré^^ 

  • albertnonime

    Membre
    3 janvier 2020 à 17 h 26 min

    Ah bagayaya, comme tu as raison, bien évidement qu’il faut se faire plaisir, bien évidement que momose manie le second degré, je ne suis pas totalement neuneu. 

    Deux petites remarques toutefois. 1) Le second degré a parfois bon dos, et 2) je préfère le terme deuxième degré (qui implique et autorise le…)

  • bagayaga

    Membre
    3 janvier 2020 à 18 h 12 min

    Albertnonime! J’en conviens^^ Personnellement je fais partie de la team premier degré. Je ne pige pas trop l’ironie et les sous entendus… C’est très comique parce que je suis bien blaireau te avec ça^^ Puis on ne sait plus si c’est du lard ou du cochon avec les éternels noceurs^^ Des fois on se demande qui il y a derrière tout ce pataquès certe! 

    C’était juste mon ressenti. Parce que j’ai toujours beaucoup de malaise aussi avec les grandes affirmations dogmatiques. C’est mon passé d’enfant élevé par une Staliniste féministe. Autant dire que la manichéisme était de mise! Et les grands procès de Moscou. Alors ça me fout l’urticaire quand j’en sens les relents… Mais je ne voulais pas faire le shérif non plus^^ C’est un forum très libéral puis Momosse tend le bâton j’avoue… Juste pas pu retenir mes doigts^^ 

    Et pour l’incompréhension du second degré je me visais en particulier mais j’imagine qu’en général je ne dois pas être la seule à avoir halluciné depuis l’ère de Momosse premier^^ 

    Voilà ! Pas d’offenses j’espère car là n’était pas mon but^^ 

  • izolde

    Membre
    3 janvier 2020 à 22 h 22 min

    Tout dépend avec quoi on lit, quand je lis un bouquin ma tête se scinde en deux, le coté plaisant pour prendre le pied avec l’intrigue et le coté moins drôle pour apprécier la qualité du texte lequel peut m’obliger à fermer un livre. Ici c’est différent, ce sont vos tripes que je lis, mais quand vos écrits ont un petit éclat jouissif cela décuple le plaisir de la découverte. Sommes nous tel que nous écrivons ? telle est la question. Est-ce qu’une écriture nous annonce ?  je dirais oui les yeux fermés…

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 janvier 2020 à 6 h 26 min

    @dadadazel

    Au travers de mes lignes, je ne cherche pas tant à atteindre quelqu’un en particulier et à vrai dire, originellement, si je me suis exprimé par ce biais, c’était pour avoir éprouvé des commentaires étrangers en me disant que mon avis n’était (assurément) pas moins pertinent à exposer que certains que j’avais pu lire… Ou encore pour désirer me positionner par rapport à un sujet donné par intérêt personnel (sans grande considération de savoir comment il sera “pris” par autrui)… C’était une démarche pour moi-même en premier lieu. Pour l’exutoire que cela représente à mes yeux (qui compense objectivement mon déficit social irl) et parce que (donc) j’aime cet exercice et que je tente de traduire mon sentiment ou ma réflexion par ce moyen (qui me permet aussi une auto-analyse et une évaluation de ma cohérence à postériori)… Cela me convient d’autant mieux que j’apprécie de me livrer sans fard et de répondre à une réaction (même “tranchante”) en demeurant raisonné. 

    Avec le temps, j’ai aussi pris conscience que celui que je suis est particulièrement “entendable” par quelques-un et j’avoue que je n’y suis pas insensible même si j’envisage le plus souvent ces rapports sous l’angle de l’observation active et sans grand investissement émotionnel… Les retours positifs me sont agréables mais je m’attache avant tout à ne par perdre mon sens commun pour entretenir justesse et franchise (ce qui me semble être la plus belle forme de respect propre que l’on peut adresser à quiconque). 

    Si j’essaye d’être compréhensible par le plus grand nombre, que “toi” ou (surtout en l’espèce) “Jo le prolo” (lui seul ne s’étend pas manifesté ^^) ne me trouveriez digne d’attention ne me gêne en rien ; Je ne pense pas que je pourrais me faire entendre par tant d’individus que ça et en tout cas, je crois que je ne modifierais mon écriture pour personne… 

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 janvier 2020 à 6 h 46 min

    @albertnonime

    Pas de souci, je ne suis pas vraiment surpris que tu ne te retrouves dans mes phrases par ailleurs. La “connivence” d’idée est quelque chose que je ne ressens qu’avec très peu… 

    Mais je vous assure (toi et @bagayaga ) que sur ce coup, je suis très “premier degré”.  

    En outre, oui, ce peut être une sorte de “jeu” mais c’est quelque chose que je prends très au sérieux en parallèle : Si on se place (comme je le fais) dans une communication honnête et sincère, on peut user d’ironie ou se montrer cynique, comme employé l’humour ou être décalé, l’important et ce qui compte vraiment est de ne jamais être “faux” envers soi-même. 

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 janvier 2020 à 7 h 10 min

    @izo 

    Je crois également que l’on écrit comme on est soi… Mais ce que nous sommes n’est “lisible” (même avec toute la sincérité que l’on peut mettre dans nos mots) qu’au travers du filtre de ce que chacun sait ou admet de soi-même déjà (qui ne s’ignore pas peu ou prou ?)… Les réserves et les peurs individuelles respectives troublent le décryptage d’un profil aussi… Et dans tous les cas, on doit considérer cette estimation sans prendre systématiquement “comme argent comptant” une psychologie présupposée… Il est nécessaire d’être très prudent dans les sentiments et évaluations qu’un interlocuteur peut nous inspirer.  

    Il me semble qu’un texte devrait être traité autant par ses précisions et détails que dans son ensemble et dans ses non-dits suggérés ou entraperçus, les sautes d’humeurs et les contradictions sont parfois des “marqueurs” qui disent mieux que l’évidence une personnalité.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 janvier 2020 à 11 h 28 min

    Je pense utile d’ajouter que je n’ai pas besoin que l’on cherche à me convaincre de ma valeur intrinsèque ; Je la connais et je n’ai aucun doute à ce propos. Les considérations extérieures propres à la souligner ou à la dénier n’impactent vraiment pas sur cette connaissance que j’ai de moi-même. 

    Mon “drame” réside d’ailleurs pour beaucoup en cette certitude qui est mienne ; Elle produit que si j’aime à évoluer personnellement (à ma façon), je n’éprouve par conséquent pas la nécessité de me “réaliser” selon des critères de réussite standard (socialement ou professionnellement) dans ce monde… J’estime n’avoir rien à prouver aux regards extérieurs et c’est de nature à maintenir cette distance qui me tient éloigné de la plupart de mes congénères, comme cela tend à entraver mon intégration dans ce système que je néglige. 

    Maintenant, je crois que mon fonctionnement peut être “exemplaire” et/ou “instructif” (peu importe le sens que l’on donnera à ces termes), ne serait-ce que par son particularisme (telle que je l’entrevois en fonction de ce que je pense des raisonnements que développe la très grande majorité de mes “semblables”), lui qui apparaît dans l’ordonnancement de mes écrits. Je suppose que cette distinction se démarque par son “originalité” et que ce qui en est perceptible pourrait être potentiellement évocateur, voir inspirant à certains esprits qui seraient plus apte à se “conformer” (sans que j’y vois-là un travers) que ne l’est le mien… Que d’aucuns sauraient faire fructifier mon approche ou du moins, qu’ils pourraient utiliser quelques conceptions que j’évoque pour alimenter leur propre réflexions.   

    J’imagine que je peux me crédibiliser malgré ce que j’avance dans la forme et le fond (qui peut (je le comprends) être mal interprété) en montrant ostensiblement mon intégrité et en laissant entrevoir de façon assez manifeste que je suis plutôt désintéressé et certainement pas en recherche d’une quelconque popularité lorsque je me dis. 

    Je n’attends évidemment pas que tous me comprennent si j’arrive seulement à interpeller une ou deux consciences… Et je sais que ce but-là est déjà atteint sans que je ne m’en contente… Pour ajouter quelques motivations objectivement altruistes à l’essence première et individualiste de “mon message”. 

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