[dav54]

Bonjour à toi alors à titre personnel j’ai été testé jeune EIP.

Je n’ai pas éprouvé le besoin de repasser de test même si je sais très bien que l’intelligence est évolutive au fil de la vie .

Baignant dans le milieu de la surdouance, je suis au fait des pratiques et donc en mesure de te renseigner.

Alors le nerf de la guerre tout d’abord le coùt!

Une fourchette toute relative qui va de 150 à 500 environ en raison de la liberté des prix.

Et méfiance car ce ne sont pas forcément les plus chers qui sont les plus fiables.

En effet , un effet de mode fait que certains opportunistes surfent sur la vague du succès et en profitent grassement sans pour autant être compétents.

Il faut savoir que bon nombre de psychologues ne sont pas formés aux tests psychotechniques.

Je te conseille de te rapprocher d’Assos qui seront à même de te conseiller les psychologues les plus compétents à proximité de ton domicile.

Le coùt comprend en théorie un 1 er entretien de prise de contact puis le passage de test psychotechnique d’une durée d’environ 2 à 3h et enfin un entretien bilan pour te restituer les résultats de manière détaillée.

Les batteries de tests comprennent les tests psychotechniques et des tests de personnalité associés.

La règle veut que ce soit le même psychologue qui s’occupe de toute la prise en charge pour des raisons de compétences.

Ensuite il faut savoir qu en théorie, il n’y a aucun remboursement en raison du statut de la profession mais certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle parfois.

Petit point de vigilance attention aux psychologues qui te font passer des tests désuets et à ceux aussi qui ne prennent pas le temps de te faire un rapport détaillé.

Entre les incompétents et ceux qui manquent de conscience professionnelle, il importe que tu sois bien orienté vers le bon psychologue !

Juste une petite remarque pour finir tu dis que tu aimerais être dans la normalité j’en déduis que le risque est grand que tu sabotes tes tests, inconsciemment bien sûr.

Alors est-ce bien pertinent de les repasser sachant cela ?

Tu auras toujours un doute en toi ,même après les résultats . 😉

Je comprends tout à fait ce besoin de normalité qui se traduit par un besoin d’intégration mais de toi à moi, j’ai toujours ou presque considéré cette particularité comme une vraie chance dans la vie. L’herbe paraît toujours plus verte dans le jardin du voisin ! Mais tu sais quoi ? Si elle est réellement plus verte c’est juste parce que c’est un bon jardinier ! A toi de cultiver ton jardin secret ! Cette idéalisation de l’altérité n’est souvent que le fruit de notre imagination mais pas de la réalité.

Mais trop généraliser c’est déjà avoir tort ! Donc encore une fois je te comprends !😉

[marieana]

<div>Bonjour</div>

Être HP n’est pas une tare. J’ai un QI de 146. J’ai une façon d’etre un peu différente, mais pas besoin d’aller l’annoncer de but en blanc aux autres, qui s’en fichent.

Il faut faire de son mieux pour tisser des relations saines avec des gens bien, qui vous accepteront comme vous êtes, au même titre que vous blés acceptez comme ils sont. Vous vous sentirez peut être moins en phase avec la majorité des gens, mais vous n’etre.pasnla seule comme cela.

Si vous êtes en souffrance, votre QI y contribue peut être, car vous etes en activité cérébrale constante, et probablement sensible, mais je doute que ce soit le seul facteur. Et en même temps c’est une force.

Les compte rendus disent uniquement quels sont vos scores en fonction des abilités (vocabulaire, géométrie….).

Si vous avez un haut quotient, il ne peut pas vraiment changer. À moins que vos facultés cognitives ne soient entravées par des difficultés psychologiques, qui peuvent être prises en charge.

Et quel qu’en soit le résultat, ce qui compte, c’est qui vous êtes. Si vous constatez que vous n’etes pas HP mais que vous avez des problèmes, alors, que ferez-vous? Il n’y a pas d’accompagnement particulier à recevoir d’un professionnel spécialisé. Tout bon psy peut vous aider, car il saura comment vous raisonnez, ressentez les choses. Mais il ne faut pas faire d’amalgame entre cela, et des problématiques communes à tous, liées à des traumas par exemple. Il le fera sur la base de ce que vous lui rapporterez.

En d’autres termes, ce n’est pas parce que qu’on découvre qu’on a un QI moyen que les problèmes cessent, et que du fait d’être HP, on est foutu.

N’allez pas voir un prétendu coach spécialisé, ce sont des escrocs.

[matty]

<div>Testé EIP (enfant intellectuellement précoce).</div>

Tu as déjà été testé ?

Surdoué un jour, surdoué toujours. Ton mode de fonctionnement ne changera pas, tu es structuré ainsi, ce n’est pas de ta faute, mais il n’y a pas d’alternative, c’est comme ça. Mieux vaut prendre du temps pour l’accepter et le comprendre que le perdre en essayant de changer de nature.

Pour la gestion émotionnelle les arts martiaux traditionnels sont une voie efficace.

Pour devenir “normal” tu peux te mettre sous psychotropes. Mais sinon il va falloir te faire à l’idée de ce que tu es.

C’est pas si terrible, on est plein dans cette configuration et si je devais recommencer, je ne changerais rien à mon statut neurologique.

[tanirt3133]

Bonjour à tous,

Merci pour vos réponses ça m’a grandement aidé

Après quelques jours de réflexion je pense pas que ce soit pertinent de me re faire tester, je vais essayer de retrouver le compte rendu du test que j’avais fait quand j’étais enfant.

J’aimerai en apprendre plus sur moi et je pense que le compte rendu pourrait m’aider car quand j’étais petite je n’ai pas souvenirs qu’on m’est expliquer ce que ça impliquer d’être hpi.

Je me suis reconnu dans beaucoup de discussion de ce forum donc merci à ceux qui l’ont créé et merci à ceux qui y participent, ça m’a fait beaucoup de bien de lire les témoignages de certaine personne qui avais les justes mots dans lesquels je me reconnaît beaucoup.

J’ai une autre question, est ce que certains d’entre vous ont des trous de mémoires ?

Lorsque j’étais au lycée le directeur avait trouver bizarre que je ne me souvienne pas de quelle classe j’ai sauté (j’en ai sauter 2 mais je ne sais pas lesquelles) et aussi aucun souvenir des tests.

Le directeur m’avais dit en rigolant « ah mais ça vous a traumatisé » je savais pas quoi dire car je me souviens pas tellement de ce que j’avais ressenti à ce moment là.

Pourtant je me souviens de certaines choses qui remontent à plus longtemps.

J’attends vos retours avec impatience, je continue de lire un peu toute les catégories du forum c’est très instructif

Merci beaucoup

Tanirt

[matty]

Tu aimerais savoir si nous avons une mémoire sélective ?

La réponse est dans la question, et dans l’exemple que tu as pris.

Est-ce un problème ? Parfois

Est-ce grave ? Non pas à ma connaissance, et quand bien même, c’est la manière qu’a notre mémoire de fonctionner. Mémoire excellente mais sélective. On ne lui commande pas, c’est elle qui choisie ce qu’elle ramène au présent selon ses critères. Et ses critères ne sont pas liés à la norme sociale. Vaut mieux se faire à l’idée et s’organiser en fonction.

[dav54]

Bonjour @Tanirt3133

Je t ‘apporte qqs éléments de reponses hypothétiques :

La mémoire selective repond à deux imperatifs pragmatique et émotionnel!

En effet , elle va retenir ce qu elle juge utile et empreint d’ affect .

Pourquoi a t elle un mode selectif ?

Tout d’abord car bien qu extensible , elle ne saurait tout retenir pour eviter une surcharge mentale .

Ensuite car nous sommes des etres sensitifs et donc trés réceptifs aux stimuli sensoriels.

Ainsi , émotions et sentiment laissent des traces mnésiques plus marquées dans notre cerveau .

De maniere basique , l amygdale ( siège des émotions ) va envoyer des signaux à l hyppocampe ( siège de la mémoire ) renforçant ainsi les connexions synaptiques et la myélinisation .

Un dernier point qui me parait essentiel est que ta mémoire repond à un besoin prioritaire ; la survie !

Ainsi , elle posséde un subtil systeme d’encodage des affects car les emotions positives vont renforcer le lien social et la motivation intrinsèque et les negatives vont etre catégorisées comme menaces eventuelles.

Tu comprends bien que l espece humaine ayant longtemps était une proie a engrammé la necessité de reperer le danger à fortiori car l ‘homme est un loup pour l’homme ! ( homo homini lupus)

Toutefois , je te rassure ou pas mais le caractere selectif de la mémoire est aussi un trait d ‘intelligence car notre cerveau va reperer dans le flux continu de stimuli les items pertinents à la survie .

D’ailleurs à ce propos , elle est tellement discriminante qu ‘elle va effacer de ta conscience délibéremment certains souvenirs traumatiques (pourtant très connotés affectivement ) pour t’aider à positiver .

C est pas beau ça ? ! ^^

Donc , pas d’affolement sauf si bien sur on parle plus de trous de mémoire mais de trous noirs ! ^^

[hautpotentieldeconneries]

@dav54

D’ailleurs à ce propos , elle est tellement discriminante qu ‘elle va effacer de ta conscience délibéremment certains souvenirs traumatiques (pourtant très connotés affectivement ) pour t’aider à positiver .

Petite précisions sur l’amnésie traumatique.

Tu n’effaces pas des souvenirs, tu n’es juste pas capable de les encoder dans la mémoire. En pratique, en cas d’événement traumatique, tu produit tellement de d’adrénaline et de cortisol que ça devient dangereux pour ton cœur et ton cerveau, ton cerveau passe alors en mode “survie” et te balance un cocktail chimique, morphine (pour la douleur physique) et kétamine (pour être mentalement anesthésié) et c’est cette dernière, qui empêche la mémorisation, partielle ou totale du trauma.

C’est un mécanisme de sauvegarde physique, malheureusement mentalement, ce n’est pas un cadeau.

Certes d une certaine manière je suis satisfait de ne pas me souvenir en détail de mes traumas, mais cette impression d’être dépossédé de sa mémoire est assez insupportable.

Bon rien à voir avec la mémoire sélective, mais je me devais de préciser pour connaître le sujet intimement.

[dav54]

@hautpotentieldeconneries <div>

Génial je te remercie de la précision car j’ignorais ce mécanisme physiologique de protection via les décharges hormonales

Que penser alors des souvenirs traumatiques enfouis dans l’inconscient ?

Ils sont parvenus à franchir la barrière chimique mais vont pour autant subir une autre forme de censure.

J’aimerais bien avoir ton avis si tu connais bien la question.

En attendant à ton avis, je formule l’hypothèse que tout comme dans les rêves, le symbolisme va venir au secours de l’insupportable, j’imagine que notre inconscient même si cette entité reste purement théorique , va engrammer ce souvenir sans pour autant permettre à la conscience d’y avoir accès mais par quel mécanisme ?.

Je trouve ce mécanisme passionnant !

Ce jeu de cache-cache dans le cerveau entre la conscience le subconscient et l’inconscient.

</div>

[dav54]

@hautpotentieldeconneries <div>

Si c’est un domaine que tu maîtrises j’aimerais aussi avoir ton avis sur l’hypermnésie et la mémoire éidétique .

Je trouve fascinant cette capacité mémorielle à tout engrammer!

Comment l’expliquer ? Penses-tu que la fameuse théorie des 10 % qui reste une simplification du réel fonctionnement du cerveau apporte une amorce d explication ?

</div>

[hautpotentieldeconneries]

@dav54

Alors je maîtrise principalement la question de l’amnésie traumatique pour en souffrir.

Pour le reste, je ne sais que peu de choses sur l’hypermnésie. Dans mon souvenir de ce que j’ai pu lire, c’est un trouble très handicapant. De naissance, ou paradoxalement provoqué par des traumas répétés extrêmes (cas chez des déportés survivants des camps).

Pour les 10%

Si c’est une référence au fait que nous n’utiliserions que 10% des facultés de notre cerveau, c’est un oax sans aucun fondement scientifique.

Cela dit, la mémoire est en effet un sujet passionnant.

La mémoire traumatique aussi. Si je n’ai pas de souvenirs des sévices subits, j’ai par contre un souvenir ultra précis et multi sensoriel (odeurs sons images toucher) des prémices de la 1ère aggression, jusqu’à la disjonction. Après celle-ci, trou noir absolu.

Mais le souvenir traumatique n’est pas une mémoire normale. La précision du souvenir dans toutes ses dimensions est strictement unique dans ma mémoire. Aucun autre de mes souvenirs n’est d’une telle “réalité”.