[olbius]

« Si vous posez une question à un enfant « normal », son cerveau va solliciter précisément la région correspondant à sa mémoire à long terme. Tandis que l’enfant HPI va enclencher directement… l’ensemble de son système, soit les régions visuelles, olfactives, auditives. Cela lui donne des souvenirs qui lui apportent la réponse. Il a une réponse immédiate, sauf qu’il ne sait pas comment il a fait. » On parle d’une pensée en arborescence.

Source : Professeur Olivier Revol : un surdoué au chevet des enfants HPI… et au secours de leurs parents

[matty]

Ouf j’ai crains le pire, Revol surdoué !?? ça commençait à me friser les neurones.

Sacré France3 : “il (Revol) raconte qu’il a lui-même été l’un d’eux (diable comment est-ce possible ???). … un enfant hyperactif (aaahh, c’est mieux claire).”

[matty]

Arbopensée ? Non non non, divergensée est bien plus proche de cette pensée-qu’on-ne-sait-pas-nommer que arbopensée. Allons un peu de sérieux tout de même !

@faiseuse-de-foret

[generatrice_de_vierges_chemins]

:S

[matty]

Ce qui est complexe en l’espèce et en l’occurrence c’est qu’on cherche à cerner un état fonctionnel vécu, nous cherchons des dénominateurs communs pour approcher une définition. L’appellation qui en découle est d’ordre pratique, comme une acronyme. Arbogensée ?

@faiseuse-de-foret

[generatrice_de_vierges_chemins]

Tu m’as perdue·
Pourquoi ‾arbogensée‾ ?

[generatrice_de_vierges_chemins]

J’aurais pu faire ‾pipipensée‾ aussi ou p’importe-quoi : le but était juste de te montrer qu’il soit possible d’obtenir la même chose en un seul mot mais que ce ne soit point le fond du problème (le nombre de mots pour désigner un seul concept)·

[matty]

Oui le mot ou la sonorité que l’on choisi n’est qu’une convention pour parler d’une définition sans avoir à la redire à chaque fois. Alors arbopensée, divergensée, arbogensée, pipipensée, peuvent en effet parfaitement remplir cette fonction de praticité.

La difficulté à laquelle on se heurte ici est un souci de définition. Nous avons le concept mais nous discutons de la définition qui est encore nébuleuse. Bref on prend le problème à l’envers et la discussion devient sans fin et sans issue. Pourtant nous essayons de mettre des mots sur un phénomène que nous (surdoués) percevons tous implicitement.

@faiseuse-de-foret

[matty]

C’est la raison pour laquelle 1500 mots peuvent aider à mieux cerner cette notion de pensée arbodivergente.

[generatrice_de_vierges_chemins]

@matty

• Pourquoi on prendrait le problème @ l’envers ?

• Apparemment tu n’as pas compris que pour moi la pensée arborescente ne soit tout @ fait pareil que la pensée en réseau — ou plutôt en soit un cas particulier. Le critère déterminant est la forme au sens géométrique, j’aurais peut-être dû préciser cela, de si on représente graphiquement le cheminement de la pensée· Si ça dessine un organigramme hiérarchique c’est arborescent, sinon c’est ”juste‟ ‘en réseau’·

• Si ce qu’a cité Olbius est censé être la description originelle de la pensée arborescente, donc en être la seule version valide & consensuelle, alors je désapprouve totalement, j’ai loupé un épisode & même je capitule.
Car ce phénomène existe bel & bien (mais encore moins propre aux surdoué[e]s que la pensée en réseau n’ai-je pas raison) mais c’est absurde de le qualifier ainsi — & ce n’est pas du tout ce que moi je désigne avec le même terme.
Pourquoi ?
‣ [pour ˣpenséeˣ] Car ceci n’est pas véritablement une pensée mais un sous-processus de la pensée de par sa vitesse incomparable & son caractère incontrôlé & même pas forcément provoqué, or la pensée est en général consciente — dumoins sa couche supérieure, celle souvent contrôlée par la réflection — & ledit processus n’est justement pas conscient puisqu’il amène une réponse de manière très rapide, automatique & dont on ignore le fonctionnement. Y compris chez les sujets @ conscience autolucide (voir définition sur mon site).
‣ [pour ˣarborescenceˣ] Donc ce n’est pas logique de qualifier (d’arborescent ou de quoi que ce soit d’autre) un procédé dont on ignore les caractéristiques…
⇒ Ce qui fait que je préfère quand les personnes le qualifient d’intuïtion, même si moi je définissais l’intuïtion plus comme le pressentiment & qu’ici je parle de traitement tenant du réflexe ou de l’instinct supérieur.

• Du coup vous m’avez mis le doute donc j’ai vérifié si la pensée divergente correspond @ ce que j’appelle ‾pensée en réseau‾.
Apparemment les termes de divergence & de convergence ne sont que descriptifs de conséquences & ne traitent pas de processus cérébraux précis… @ moins que j’aie raté quelquechose de plus transcendant (dans ce cas ce serait bien de le mettre @ la suite) la pensée divergente est juste une pensée créative, & elle permet d’avoir plus d’idées inhabituelles en un temps court & non simultanément.
Donc que nenni messires, ce n’est pas du tout ce que j’appelle ‾pensée en réseau‾ — même si ça pourrait probablement l’utiliser —, ni non-plus strictement le sous-processus décrit dans la citation du maître des lieux précédemment mentionnée même si la frontière entre les deux pourrait être discutée.

Moi ce que j’appelle ‾pensée en réseau‾ ou ‾en arborescence‾ désigne le mode de pensée donc @ un niveau d’étude précis de comment les idées s’enchaînent au sein de la pensée & non dans les conséquences @ plus grande échelle sur l’individu ou sa manière de répondre aux problèmes…
Quand je suis en mode ˜réseau – arborescent˜ j’ai plusieurs concepts ou idées ou expériences (composantes sensorielles ou émotionnelles ou sentimentales de la mémoire) qui m’arrivent consciemment & de manière totalement simultanée, & je dois faire un choix pour poursuivre dans une nouvelle branche dans laquelle d’autres objets arriveront simultanément & ainsi de suite… & c’est frustrant car je souhaite souvent remonter l’arbre pour en explorer une autre branche & je finis par me perdre, & c’est un sacré dilemme @ chaque nœud de savoir quel objet choisir pour continuer une nouvelle branche ! Parfois je dois rester plus de deux secondes @ un nœud sans savoir dans quelle direction je pars…