Donc, pardon, je suis un peu chiante, parce que je trouve ton indignation assez légitime (même si je suis peut-être un peu vexée de la manière dont tu parles des chouineur.euse.s de mon genre, haha !)
Rhaaaa ! De l’orthographe inclusive ! Va de retro Satana !
Hum… Bon… Maintenant que c’est dit alicepp, je tiens à préciser que ce n’est pas le fait de chouiner (comme tu dis) qui me pose problème. Là où cela devient malsain, à mon avis, c’est quand l’hypersensiblerie gluante est assimilée à la douance.
Par contre, je trouve ‘tout’ ce qu’à écrit Dabrowski pertinent, son raisonnement, harmonieux et même le mot ‘over-exitabilities’ me paraît hyper signifiant ! (Et aussi, Dabro parle déjà selon moi des ‘hp’, juste il a son propre univers pour les exprimer).
Je ne peux rien dire de conséquent à propos des théories de Dabrowsky. Il n’y a pas d’ouvrages disponibles en français et je déteste lire en anglais. Je fais un blocage en dépit de mon niveau. Je n’ai donc que la page Wikipédia à ma disposition. En fonction de ce presque rien, je pense que Patricia Lamare pervertit ou détourne le propos initial de ce penseur. Je n’ose imaginer que sa théorie soit en effet aussi simpliste.
Lamare et Alsteen brossent un portrait en creux, le même que l’on peut trouver un peu partout sur le web ou dans les articles de vulgarisation. Elles n’invitent pas les gens à se remettre en cause, mais les confortent dans une pensée, somme toute, très conformiste qui se situe à des années lumière de “la raison”. Je trouve même cette complaisance extrêmement obscène.
Il y a quelques années de cela les émissions de télé présentaient des monstres de foire capable de réciter l’alphabet à l’envers tout en faisant du smurf ou des ordinateurs IBM sur pattes incapables de verbaliser la moindre émotion.
On passe donc d’une monstruosité, d’une monstration, à une autre. Peut-on sortir de ces représentations caricaturales ?
[…] D’ailleurs, je ne sais même pas si j’incluerai la gestion des émotions dans les paramètres, parce que ça rendrai ma définition pas assez universelle (quant à ce qui peut être concerné par cette intelligence).
C’est d’une certaine façon là où je veux en venir. Inclure l’émotionnelle dans la douance – comme le font Lamarre et les autres psychologues de pacotille, c’est la banaliser et la rendre – comme tu dis – universelle.
Après pour les humains, il me semble quand-même important de ‘développer son intelligence émotionnelle (… haha désolée pour l’expression) (et ça ne veut pas dire ressentir une émotion ; il faut la reconnaître, l’utiliser à bon escient selon l’objectif ect…) et une mauvaise gestion de ses émotions peut rendre très bête (je suis particulièrement concernée 😉 )
Tu parles de développement de l’intelligence émotionnelle. Je préfère, quant à moi, parler d’identification, de compréhension, voir de maîtrise de nos émotions . Cela fait appel à l’intelligence, à la sagesse (ou à la spiritualité) et exige une certaine profondeur à mon avis. Le but reste le même me diras-tu, mais les expressions diffèrent. Je crois juste que parler d’intelligence émotionnelle induit beaucoup de personnes dans une direction qui n’est pas celle de la sagesse, mais au contraire de la pure vanité…