[pol]

S’agissant d’être le tocard de celui qui est financièrement aisé, je note que la plupart des très riches à un certain stade courent après les intellectuels et artistes et se plongent dans divers spiritualités. N’est-ce pas un indicateur qu’ils se sentent en partie tocard eux-même parce que la richesse matérielle s’avère ne pas être pleinement accomplissante.

Concernant Dieu (pour les catholiques), j’invite à suivre le voie de l’évangéliste le plus HPI, à savoir le seul non synoptique Jean (de Patmos). Respect pour les 3 autres, mais Jean, c’est un truc de dingue. Très émancipateur. Très très subtil. Ultra complexe. Pour Jean (enfin ce que j’en ressens… restons humble), la révélation de Dieu à travers la rencontre de Jésus en soi n’est pas tant un refuge qu’une incroyable planche de salut dans le vivant.

Concernant nous autres les HPI, je pense que notre plus grand ennemi est le P de HPI. Le potentiel peut-être un piège mental: On brasse on brasse en arborescence, on peut s’y complaire (s’y bauger lol) mais quid de l’oeuvre ? La valeur du potentiel ne se mesure -t-il à la qualité de l’ouvrage accompli (une belle construction de soit, une oeuvre scientifique, artistique, intellectuelle ou morale, une belle famille nucléaire, une forme d’ermitage accompli, pourquoi pas et que sais-je encore de beau)? J’ai le sentiment que n’est pas tocard tout ce qui concoure au beau et au juste.

Et la bise à tous 🙂

[Unknown Member]

Salut !

Tu as eu beaucoup de réponses déjà de tous les horizons, et je rebondis simplement sur ton sujet car c’est quelque chose d’important je trouve, pour tout le monde.

Déjà, il faut comprendre ce que l’on considère ici comme un “échec,” car ce sentiment existe bel et bien et est naturel, mais il faut bien en saisir sa source. Pour échouer, il faut un enjeu. Mais qui pose les bases de cet enjeu ?

Il faut revenir au fondamental, on a à peu près tous été entrainé, éduqué dans un environnement qui prône la compétition et la conquête comme seule victoire. Petits, on attendait déjà de nous des résultats, et ceux qui ne peuvent pas suivre, sont supposés “incapables” de s’assurer un avenir, ou de s’incomber de rôles importants. Si tu n’es pas capable d’écraser les autres, alors tu ne mérites pas de vivre car le fort dévore le faible et que la cruauté fait partie intégrante de la vie. Mais tout ceci n’est là que pour justifier une vaste supercherie.

Alors oui, certains êtres vivants se nourrissent d’autres, et se développent par ce biais, mais c’est tout de même principalement dans le but de continuer à vivre, pas par une décision volontaire indépendante. Ils n’ont pas le choix.

Dans le cas de notre société et de notre éducation, le choix est pourtant plus que présent, à qui profite le crime ? Ce que tu évoques, ce sentiment d’échec, est le jeu psychologique d’une narration qui nous a été à tous inculquée et qui persiste inévitablement tant que l’on a pas pris conscience que personne n’est obligé de penser comme ça. Si l’on a ce sentiment, c’est parce que quelqu’un ou quelque chose nous fait culpabiliser.

La vie ne s’est jamais résumée à quoi que ce soit et encore moins à un sentiment aussi sommaire et primitif. Tout n’est qu’invention humaine et procédés psychologiques. Si demain tu éduques le monde de sorte à ce qu’il soit capable de maîtriser ce genre de choses et lui permettre de s’émanciper, jamais le système en place ne pourrait perdurer.

Ce n’est pas à la société qu’il faut que l’esprit se raccroche, c’est à la vie. L’argent n’est qu’un échange de libertés, la reconnaissance doit venir des siens, pas de personnes inconsidérantes ou d’un système de pensées, l’association à une partenaire doit reposer sur une base saine, et ne se faire ou pas, que selon les circonstances, quels que soient nos souhaits. Et enfin, les enfants doivent avant tout être aimés, qu’ils répondent aux critères d’une société ou non, ils trouveront leur chemin de cette manière.

Voilà en tout cas mon point de vue sur la chose, je n’ai pas étayé davantage parce que ça faisait déjà long mais je pense que l’essentiel de ma pensée est là.

Le résumé c’est que : il n’y a pas d’échec. Ce n’est que le résultat de ce modèle de société qui n’est qu’un modèle parmi d’autres. Vivre avec ça revient pour moi à de l’émancipation. De manière concrète, j’écoute ce que l’on peut me dire, je comprends ce que l’on me dit, mais j’ai suffisamment de recul et d’esprit critique pour remettre cette chose dans son contexte et ne pas me laisser influencer dans mon système de valeur et d’estime. Et si j’en manque, je le développe.

Et la base de tout : avoir confiance en son jugement. Les regrets sont à bannir car ils supposent que ton jugement n’est pas suffisamment pertinent, et laissent la place au jugement des autres pour définir tes propres choix. Le regret ne vient pas d’un mauvais jugement quant à un choix mais à une incapacité à accepter les conséquences selon une perspective donnée.

Bien sûr, tout ceci n’est encore que mon point de vue à l’instant T.

[dav58]

Hahaha c est drole car je n ‘ai pas du tout ce sentiment !

Je suis loin des valeurs matérialistes vehiculées par notre société ultra libéraliste !

je n ‘aspire pas à plus de biens mais de Bien etre !

Je me sens bien d ‘autant que ma douance me permet de réussir facilement parmi les normaux pensants

Au royaume des aveugles les borgnes sont rois ! ^^

Donc perso je le vis trop bien à part ce sentiment de décalage qui crée parfois une illusion d isolement parmi 8 milliards d ‘individus quand meme !

Honnetement la vie est belle dans le monde des tocards comme tu dis !

Tu as le sens de la provoc ! c est drole !

Je ne t apprendrai rien en te précisant que tout n’est que perception et que les perceptions sont très subjectives .Le ressenti est donc different d un individu à autre !

Alors et toi quelle est ta perception ? 😉

[lincredule]

@dav54

Salut,

Tu sembles apprécier mon humour contrairement aux petits enragés habituels, bien que c’est aussi eux la vie que j’apprécie également.

être qualifié de tocard me va comme un gant, ce n’est rien de plus que le regard des autres et vu que le monde vomi les winners qui sont traqués et persécute depuis l’aube des temps je n’ai aucune raison d’aspirée a ce statut, d’ailleurs je n’aurais même jamais vu le jour si j’en étais vraiment un, je considère donc ce genre mépris pour ce que c’est , une douce flatterie, un titre honorifique dont je peux être fière en gros.