Le PN et la manipulation des failles.

  • oxytrichlorure

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    23 août 2019 à 23 h 19 min

    <div>16 citations pour ne plus se faire détruire par un pervers narcissique</div>
    <div></div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Comment ne plus se faire avoir par un pervers narcissique ? Comment parvenir à comprendre un pervers narcissique pour ne plus se faire détruire ?</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Ne plus se faire détruire par un pervers narcissique est possible ! Que ce soit un homme ou une femme, cet article est pour vous. En effet, il y a aussi des femmes manipulatrices dans ce monde…</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Vous le savez, les personnalités narcissiques recherchent tout simplement le pouvoir et le contrôle des situations. En général, ils prennent goût à nuire même au bonheur des autres.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Il n’est donc pas facile de les maitriser et de les faire changer. Par contre, si vous réussissez à rentrer dans leur tête, il est possible de parvenir plus facilement à s’en débarrasser pour de bon.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Vous pouvez commencez par exemple à vous occuper du bon côté de cette personnalité pour faire tomber ses défenses. De cette façon, elle ne se rebellera pas contre vous.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Bref, quoi que vous fassiez, vous devez néanmoins contrôler votre humeur pour empêcher la personne narcissique de prendre le dessus sur vous !</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>Voici les 16 citations pour ne plus se faire détruire par un pervers narcissique :</span></div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>1 –</span> Le pervers narcissique n’est pas si intelligent qu’il n’y paraît. Mais, il met toute son intelligence au service de sa perversité.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>2 –</span> Le manipulateur disant être lui même en souffrance, reproche au manipulé de le manipuler, de vouloir le faire souffrir. Par un système de projection, il vous accuse de ses propres travers.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx”><span class=”_5mfr”><span class=”_6qdm”>📷</span></span></div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>3 –</span> La violence perverse apparaît dans les moments de crise quand un individu qui a des défenses perverses ne peut pas assumer la responsabilité d’un choix difficile.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>4 –</span> L’intelligence est non seulement pas une protection, mais attire les manipulateurs. Car pour le pervers manipulateur, piéger une personne peu intelligente est aussi excitant que pour un chasseur, de chasser une vache.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>5 –</span> La victime aurait pu avoir une réaction violente devant cette trahison, auquel cas elle aurait été qualifiée de violente. Au contraire, elle s’effondre, et est considérée comme folle, dépressive. Dans tous les cas elle est en faute. Puisqu’elle ne se remet pas en faute par des réactions excessives, il ne reste que les insinuations et la médisance pour la disqualifier.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>6 –</span> Parfois il ne s’agit pas d’un mouvement pervers transitoire, mais de la révélation d’une perversité jusqu’alors occultée. La haine qui était masquée apparaît au grand jour, très proche d’un délire de persécution. Pour que cela soit crédité, il faut disqualifier l’autre en le poussant à un comportement répréhensible.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>7 –</span> Le manipulateur pervers narcissique est toujours là où on ne l’attend pas. Et il n’est jamais, mais JAMAIS, là où on l’attend, où la logique voudrait qu’il soit.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>8 –</span> Le plus important est de comprendre que votre interlocuteur ne CHANGERA PAS, JAMAIS. Vous ne pourrez JAMAIS obtenir de lui une quelconque prise de conscience, des remords, des regrets, des excuses. Si par hasard, son discours le laisse penser c’est qu’il vous manipule. La seule chose que vous pouvez faire c’est VOUS PROTEGER.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>9 –</span> Souvent le pervers narcissique est devenu expert dans l’art du mensonge. C’est un art qu’il a acquis depuis la tendre enfance, souvent pour tenter de correspondre à l’image que sa mère voulait de lui. En fait c’est son mode d’expression et il peut fort bien ne pas s’en rendre compte et être « sincère » dans ses propos.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>10 –</span> Portrait de la » victime » Des qualités que le pervers convoite : Douée, consciencieuse, avenante, donne le meilleur d’elle-même. Vive et extravertie, qui exprime ses réussites et ses bonheurs. Généreuse, elle ne peut se résoudre à la perversité et il n’est pas rare qu’elle cherche des excuses à son bourreau. Ce qui accroît sa vulnérabilité, c’est son sens des responsabilités et sa propension à se culpabiliser… elle admet trop facilement la critique et se tue à donner satisfaction.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>11 –</span> Les pervers narcissiques se protègent. Ils ont en eux un secret qui ne doit surtout pas être percé à jour et encore moins divulgué. ils se nourrissent de faux semblants que vous ne devez sous aucun prétexte remettre en question. C’est pourquoi, même lorsque c’est vous qui leur parlez, c’est en fait eux qui parlent à travers vous et d’ailleurs les pervers narcissiques mettrons toute leur énergie et leur pouvoir de suggestion pour que vous suiviez leur script. De toute façon, si vous veniez à vous en écarter, ils ne vous laisseraient pas poursuivre. En d’autres termes, vous êtes un peu leur mégaphone. Ils peuvent aussi parler pour vous un peu à la manière d’un ventriloque. N’oubliez pas que le pervers narcissique vous chosifie.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>12 –</span> Lorsque la cible décide de se soustraire à ses assauts, il peut faire preuve de gentillesse (pour la ramener dans ses filets), sinon il se cherche une autre proie.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx”><span class=”_5mfr”><span class=”_6qdm”>📷</span></span></div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>13 –</span> Quand on a compris que le « contenu » de ce qu’il exprime n’a d’autre raison d’être que déstabiliser, semer le doute, faire croire que, faire peur, faire culpabiliser, bref manipuler la pensée de sa victime pour mieux continuer d’exercer son pouvoir sur elle, on a déjà fait un grand pas en avant ! Cette première démarche intellectuelle est capitale,de même que celle qui consiste à avoir systématiquement conscience du phénomène de « projection » sur soi de toutes sortes de joyeuses saloperies directement issues du psychisme du PN et qui n’appartiennent qu’à lui.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>14 –</span> Lorsque le PN est démasqué, son acharnement à détruire le pousse à des actes insensés qui vont à l’encontre de ses propres intérêts. Il s’acharne, jusqu’à être détruit avec l’autre.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>15 –</span> Sans sa victime, le pervers narcissique devient insignifiant.</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”><span class=”_4yxo”>16 –</span> Parfois, je soutiens son regard sans montrer d’émotions: c’est ce qu’il faut faire parce que les PN cherchent à nous déstabiliser en provoquant en nous des émotions négatives comme la colère, l’accablement ou le désespoir. Ne rien montrer, c’est les « priver de nourriture », ne plus leur fournir d’éléments à partir desquels ils peuvent « vérifier » leur emprise. Ils détestent ça car c’est eux que ça déstabilise !</div>
    <div class=”_2cuy _3dgx _2vxa”>Faites bien attention à vous. Je vous souhaite bon courage !</div>

  • oxytrichlorure

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    24 août 2019 à 23 h 10 min
  • oxytrichlorure

    Membre
    25 août 2019 à 2 h 39 min

    <h1 class=”title style-scope ytd-video-primary-info-renderer”>DIRE NON À LA PERVERSION NARCISSIQUE</h1>
    <div id=”info” class=”style-scope ytd-video-primary-info-renderer”></div>

     

    Dire non à tous les comportements pervers narcissiques qui nous entourent. Voilà l’attitude que nous avons l’obligation d’adopter dorénavant si nous voulons sauver tout à la fois notre intégrité psychique et du même coup, notre propre santé physique, mais aussi, LE DEVENIR DE NOTRE HUMANITÉ. Cette perversion narcissique, on la trouve partout : au sein des couples, dans les familles, au travail. Elle est légion également dans les administrations, l’état, parmi nous hommes et femmes politiques qui reproduisent toutes les caractéristiques, tous les symptômes de cette pathologie comportementale. Chaque jour, un peu plus, l’étau se referme et nous prive à chaque fois d’un peu plus de liberté à faire et à penser. Tous ces hommes et ces femmes qui sont atteints de la PN ne visent qu’un seul but : l’anéantissement « du moi » de l’Autre, son asservissement par la rigueur extrême. Le but visé est de créé une génération d’individus qui ne proteste pas, qui dit amen à tout, une humanité clonée au service d’une vision despotique du monde. Cette dernière se veut gérer par qui se prend pour dieu (le diable en réalité), n’ayant trouvé que ce dernier à substituer à son propre père, son père qui l’a ignoré, voire « éffacé ». C’est de sa propre carence d’identification au père (ou à la mère) que le PN va imposer sa LOI. Sa loi, ne comprend ni tolérance, ni empathie, ni amour, mais ne sert que son orgueil, son égocentrisme. Sa loi ne se nourrit que de rentabilité, de croissance, de pouvoir, seuls concepts qui permettent au PN de soulager ses propres angoisses existentialistes. La société , notre société actuelle suit ce modèle. Elle est atteinte de perversion narcissique, et elle en connaît actuellement une forme endémique qui touche et va toucher directement ou indirectement l’Humanité toute entière. Je reprends les propos de Jung quand, en 1941, il déclare : « l’Humanité attend son nouveau déluge physique, mais cette fois ci, ce ne sera pas un déluge physique mais un déluge psychique que l’homme va devoir affronter».

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=SOoArJwmIoA

  • oxytrichlorure

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    25 août 2019 à 3 h 22 min

    Le Petit Chaperon Rouge

    Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge.
    Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. » Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compèrele loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un loup, lui dit : « Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie. »
    — Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le loup.
    — Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.
    — Hé bien, dit le loup, je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin ici, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. »
    Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait.
    Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : Toc, toc. « Qui est là ?
    — C’est votre fille le petit Chaperon rouge (dit le loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. »
    La bonne mère-grand, qui était dans son lit à cause qu’elle se trouvait un peu mal, lui cria : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
    Le loup tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé. Ensuite, il ferma la porte et s’alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte. Toc, toc. « Qui est là ? »
    Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du loup, eut peur d’abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit : « C’est votre fille le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. » Le loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. » Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit.
    Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : « Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. » Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit : « Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
    — C’est pour mieux t’embrasser, ma fille.
    — Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
    — C’est pour mieux courir, mon enfant.
    — Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
    — C’est pour mieux écouter, mon enfant.
    — Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
    — C’est pour mieux voir, mon enfant.
    — Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
    — C’est pour mieux te manger. »
    Et en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.

  • oxytrichlorure

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    25 août 2019 à 4 h 12 min

    N’ayant trouvé que ce dernier à substituer à son propre père, son père qui l’a ignoré, voire « effacé ».

    C’est de sa propre carence d’identification au père (ou à la mère) que le PN va imposer sa LOI.

    Sa loi, ne comprend ni tolérance, ni empathie, ni amour, mais ne sert que son orgueil, son égocentrisme.

    Sa loi ne se nourrit que de rentabilité, de croissance, de pouvoir, seuls concepts qui permettent au PN de soulager ses propres angoisses existentialistes.

  • oxytrichlorure

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    30 août 2019 à 0 h 00 min

    Les réactions du pervers narcissique face à la résistance.Orage ou désespoir : le pervers narcissique manifeste un acharnement ou un désintérêt soudain, en s’affichant comme victime, selon les cas de figure.
    Dans le cadre de la vie commune et en dehors de toute perspective de séparation, la compagne du manipulateur pervers ne peut guère qu’obtempérer, car si elle tente de s’opposer à lui de façon frontale, si sa rébellion est trop marquée, alors le manipulateurva lui déclarer une guerre sans merci. Sa velléité sera matée, par tous les moyens : chantage, menaces, redoublement d’injures, coups… Ces réactions sont assimilables à la tyrannie d’un état dictatorial : c’est l’obéissance ou les représailles. Le chantage et les menaces peuvent porter sur les enfants, la maison, les biens matériels…« Quand il a senti que je lui résistais, quand j’ai commencé à vouloir m’affirmer, à refuser certaines pratiques sexuelles, à revoir mes amies et à sortir avec elles, il a resserré l’étau. Il me donnait des tas de choses à faire pour lui ou pour la maison ; des courses, etc. Il me donnait beaucoup d’ordres : “Fais ci, fais ça… Comment, ce n’est pas encore terminé ?” Il répétait tout le temps que j’étais égoïste ; il a commencé à le dire devant les autres. Un soir où j’étais allée dîner avec Sandrine, il a menacé de me jeter dehors. Une demande de divorce (ou de séparation) sur l’initiative du manipulateur lui-même est très mauvais signe pour la victime : cela signifie qu’il en a tiré tout ce qu’il était possible d’en extraire, et la pauvre n’a probablement plus grand-chose à « céder ».Déprimée, abattue, triste, angoissée, fatiguée, voire malade, elle ne sert plus à rien ! Il est temps de la jeter au rebut et de choisir une nouvelle cible, fraîche et alerte… Cependant, le pervers narcissique ne saurait envisager que la victime soit vue comme telle, aux yeux d’autrui. Tout en la quittant, il va donc s’assurer qu’elle apparaîtra suffisamment coupable. Il peut aller jusqu’à être dans le déni de son « désamour », continuer à dire qu’il « l’aime » (bien grand mot, dans sa bouche), alors qu’il a déjà trouvé une digne remplaçante : « Je t’aime encore, mais ce n’est vraiment plus possible, regarde-toi ! Je suis obligé de te quitter. »Si le plat suivant attend déjà au chaud (la victime à venir), il peut aussi pousser celle qui occupe encore la place à partir d’elle-même, par exemple en accentuant sa violence. Si, en revanche, c’est sa compagne qui tente de lui échapper, le pervers narcissique aura souvent un réflexe de rage destructrice : « On va voir qui commande, ici ! » Il est alors capable de cogiter d’invraisemblables manoeuvres pour nuire et/ou entamer la crédibilité de cette partenaire fuyante. Il est, quoi qu’il en soit, hors de question pour lui de passer pour responsable de l’échec du couple. C’est pourquoi les caractéristiques du pervers narcissique émergent souvent de façon paroxystique au moment où sa compagne demande le divorce ou la séparation. Avec son tempérament, qui mêle l’enfant blessé au despote mégalomane, il n’envisage pas la défaite, encore moins la débandade. Il est assez bon comédien pour faire croire à peu près n’importe quoi. La séparation sera donc un moment difficile… pour sa partenaire. Ce type d’homme s’avère d’ailleurs généralement très procédurier, même en dehors du cadre d’un divorce : il assignera la victime dès qu’il pensera être menacé. Encore une fois, l’attaque est la meilleure défense, dit-on. Ou alors, fera-t-il tout pour empêcher sa compagne de lui échapper. Voici une partie du dialogue entre Jeanne et le thérapeute, lors d’une séance cruciale :  « Quand je lui ai dit que j’allais reprendre mes études, il est entré dans une rage noire. Je lui ai répondu… – Vous dites “répondre”, comme on dit “répondre à ses parents”… Vous n’êtes plus une petite fille… – C’est vrai. Mais j’ai toujours eu avec lui cette relation de soumission… En tout cas, quand je lui ai dit ça et qu’il a vu que j’étais bien décidée à ne pas l’écouter, cette fois, il m’a attrapée par le bras… Il me l’a cassé. – Vous disiez qu’il ne vous avait jamais battue… – Il ne m’a pas battue. – Il vous a cassé le bras… – Oui. » À la suite de cette violence, un point de non-retour a été atteint, pour Jeanne. Elle a trouvé la force de rompre avec Alain. Alors qu’elle était retournée vivre chez ses parents, il a tenté de la raisonner, pour la faire revenir. « Je pleurais tous les jours, dit-elle en soupirant. J’ai failli céder. C’était très dur de lui résister. Il disait qu’il m’aimait, qu’on pouvait repartir de zéro. » De nombreux mois ont été nécessaires pour que la jeune femme se reconstruise, mais elle est parvenue à se défaire de cette emprise. À 34 ans, elle enseigne maintenant l’histoire de l’art dans une faculté parisienne. Échec et mat.L’une des spécificités de la relation réside dans l’alternance de comportements opposés: la partenaire est mise en valeur, complimentée, de façon sporadique et ponctuelle, puis, la plupart du temps, elle est au contraire critiquée, méprisée. Cela rend d’autant plus précieux les moments de valorisation et la victime reste parce qu’elle est en attente de ces instants, où elle se sent regardée, aimée, consolée. La phase de séduction est même si agréable pour la femme qui en est l’objet qu’on pourrait la comparer à la « lune de miel » éprouvée par les toxicomanes envers leur produit d’addiction, au début (et qui, par la suite, recommencent indéfiniment pour tenter de retrouver ces sensations). La relation « prend » grâce à cette alternance subtilement dosée. C’est là la différence entre l’homme gentil et le pervers narcissique qui peut, certes, être aimable, mais seulement à doses homéopathiques ! Bien sûr qu’il est « aussi » gentil, sinon comment pourrait-il accrocher la victime à son cou ? L’exemple du cas de Laure est édifiant. C’est aujourd’hui une jeune femme frêle comme une gamine. Elle est sans armes, désemparée, et ce qu’il lui reste à défendre, les vestiges d’elle-même, un tas de ruines informes sur lesquelles on marche à grand bruit, alors que tout le reste est silence. Elle a 30 ans tout juste… Le premier rendez-vous de la jeune femme fut tout entier habité par une souffrance qu’elle avait du mal à exprimer par des mots. Elle pleurait beaucoup. Elle disait avoir >rencontré un homme d’une quarantaine d’années sur Internet, par un site de rencontres, trois ans auparavant. « Je sortais d’une déception amoureuse ; mon petit copain m’avait annoncé qu’il partait faire un stage aux États-Unis dans une grosse boîte ; il travaillait dans les assurances… Quand j’avais vu son air embarrassé, j’avais d’abord cru qu’il allait me demander en mariage ! En fait, il m’informait de son départ… Après avoir hésité, je me suis inscrite sur ***. C’était plutôt sympa. Les hommes me faisaient la cour, parfois assez… cavalièrement, mais ce n’était pas désagréable, toute cette attention. Par moments, à force d’avoir plusieurs contacts en cours, je les mélangeais, je m’adressais au prof de maths en pensant discuter avec l’informaticien… Aucun ne m’intéressait vraiment. Je “chattais”, en attendant mieux. Un jour, se présente un certain Johan… belle photo en noir et blanc, photographe, revenus déclarés très élevés… J’ai tout de suite flashé sur cet homme ; il me plaisait beaucoup. Il avait quelque chose de mystérieux. Je ne pouvais vraiment pas prévoir ce qui s’est passé >ensuite. » En effet, la victime ne « voit rien venir ». Cette expression révèle d’ailleurs parfaitement son état : elle est éblouie, elle perd de son acuité. Son sens critique est amoindri. Au >début et jusqu’à un certain point de la relation, elle pardonne tout. « Il m’envoyait des photos, de très belles images, des nus de femmes, mais aussi des paysages, des clichés splendides. Les portraits et les nus avaient tous une lumière intimiste, un grain précis, parfait. On avait l’impression de toucher ces corps, de sentir leur odeur ; c’était magique. Je lui disais que je trouvais ça très beau.Nous nous sommes donné rendez-vous la première fois au bar d’un grand hôtel,atmosphère piano en live et lumières tamisées… Il souriait, parlait peu, mais il avait un regard magnétique. Ses silences donnaient de l’épaisseur, une tension agréable à la rencontre. J’adorais. » Lorsque le manipulateur parle, il séduit, et quand il est silencieux… il séduit aussi. Le mot et l’anti-parole L’expression orale, les mots ont une importance primordiale dans la tactique du pervers narcissique : ils constituent la clé de sa manipulation, mais ils sont utilisés différemment selon le stade de la relation. Pour plaire, puis pour envahir et induire des réactions et, enfin, pour détruire. Abondance de mots pour la séduction, puis laconisme, voire mutisme, mensonges, insultes, messages paradoxaux : tout y passe. Ses verbalisations reflètent parfaitement la perversion du manipulateur narcissique : il joue du mot comme on joue d’un instrument.Par « anti-parole » on entend le fait que le pervers narcissique utilise les mots pour une « fausse » communication. Il n’y a pas, à aucun moment, de vrai dialogue avec un tel homme. Et pourtant, les mots, il les connaît ! Même quand il se tait, son silence est plein de significations et de conséquences, parmi lesquelles, souvent, une sensation de culpabilité chez la victime qui se demande ce qu’elle a fait, s’interroge, retourne mentalement les événements dans tous les sens pour essayer de comprendre. « Même en “chat” il parlait très peu. C’était surtout moi qui m’exprimais, et ce n’était pas toujours facile, parce qu’il ne s’intéressait pas particulièrement à ce que je faisais. Comme je suis loquace de nature, je n’avais pas de mal à meubler, je parlais de tout et de rien, de ses photos, de tel ou tel événement. Il n’accrochait pas beaucoup ; je le trouvais très timide, très réservé ; je dirais même retranché. Puis,dans ce bar où pour la première fois nous parlions en présence l’un de l’autre, il a commencé à être plus communicatif ; il me faisait rire en me murmurant des commentaires cocasses sur le gros monsieur qui occupait une table voisine. » Dès le début, l’entreprise de séduction du manipulateur se met en place grâce aux mots, car il dispose d’une verve et d’une dialectique subtiles et insidieuses. Dans cette phase initiale, les mots sont doux, ils caressent et mettent en valeur. Ils peuvent être abondants ou, au contraire, bien dosés. « Par instants, il se taisait et m’observait, un sourire en coin, tout à coup silencieux. Je continuais à parler, j’avais envie de le faire revenir dans la conversation, et je me demandais ce qu’il pensait, si je lui plaisais… Son attitude me déroutait un peu… Je le trouvais original, en tout cas pas du tout le dragueur habituel. »D’une manière générale, le pervers narcissique n’aime pas la communication directe et limpide. Par exemple, il peut sembler avare de mots, vous laissant faire les questions et, par son silence, vous obligeant à faire aussi les réponses. Dans ce monologue imposé, la victime s’empêtre comme dans les mailles d’un filet. Elle hésite, cherche les bonnes questions, les bonnes réponses. Fatalement, elle se dévoile ainsi beaucoup, montre ses vulnérabilités. Le pervers narcissique se gausse alors en silence du trouble qu’il a su induire et des inévitables faux pas : il constate avec délectation la « stupidité » de l’autre, si utile à rehausser sa propre valeur. « Je lui ai demandé s’il avait déjà exposé ou édité des livres de photos ; ce qu’il faisait me semblait d’un niveau assez élevé pour justifier un vrai succès. Il n’a pas répondu, il est passé à autre chose. Il agissait souvent comme ça : s’abstenir de répondre ou changer de sujet. J’imaginais alors tout et n’importe quoi. J’en étais arrivée à penser qu’il était connu et qu’il ne voulait pas le révéler ! Je fantasmais< énormément sur ce qu’il pouvait être “en réalité”, bref, je voyais en lui un véritable héros, alors qu’il ne se vantait pas ouvertement ! » Chez cet homme, la communication – ou ce que nous avons l’habitude de nommer ainsi – ne sert donc pas du tout à communiquer, mais… à induire, c’est-à-dire à provoquer de l’incertitude, du doute, bref à déstabiliser l’autre. Il adore le paradoxe et est capable d’affirmations dissemblables d’un jour à l’autre avec l’effronterie d’une apparente bonne foi. C’est vous qui ne comprenez rien ! Et lorsqu’on le prend en flagrant délit de</d mensonge, il nie généralement avec une assurance remarquable, voire… convaincante. C’est toujours l’autre qui est mesquin ! Vous, en l’occurrence. D’ailleurs, il n’a pas son pareil pour prouver à la terre entière qu’il a raison, quel que soit le sujet. Le mensonge est une habitude banale chez lui. Il en use pour des motifs et des buts variés : pour faire croire qu’il est ce qu’il n’est pas, se glorifier, pavaner, mais aussi pour semer la zizanie dans la famille, entre amis, ou bien pour montrer sa partenaire sous un mauvais jour, en l’accusant de faits inventés, ou encore, lors d’une séparation, pour attaquer, décrédibiliser et rejeter toutes les fautes sur l’autre. Bref, le pervers narcissique a de multiples « bonnes raisons » de mentir…
    < « Le hasard a voulu que je m’y connaisse un peu en photographie. Je lui ai demandé quel appareil, quels objectifs il utilisait. Il est resté dans le vague et, au moment où j’ai posé une question précise sur les objectifs grand-angle, il s’est énervé, me disant qu’il n’allait pas me faire un cours là-dessus, que je n’y comprendrais rien et que, “de toute façon”, il était autodidacte et qu’il n’appliquait pas les règles “orthodoxes” de la technique habituelle… Je m’étais convaincue que tout ça était un cran trop élevé pour moi et j’avais laissé courir. Plus tard, j’ai compris qu’il n’était pas photographe professionnel comme il l’avait laissé entendre. Il travaillait en fait dans une banque. La photographie était une passion, un hobby…  selon lui. Par la suite, j’ai découvert que ces photos n’étaient pas de lui mais qu’il les avait trouvées sur Internet. Évidemment, j’ai toujours soigneusement évité de reparler technique avec lui. D’ailleurs, chaque fois que l’on entrait dans un domaine où j’avais quelques compétences, il me rabaissait du plus qu’il pouvait, ou alors il se mettait à parler d’autre chose. On aurait dit qu’il ne supportait pas que je sois bonne en quoi que ce soit. » Lorsque le manipulateur narcissique installe et renforce son pouvoir, les mots, et surtout la façon dont le discours est agencé, revêtent encore une importance primordiale. C’est le temps des allusions, des insinuations, des mots blessants. Prises séparément, ces remarques sembleraient inoffensives, du domaine de l’anecdote, mais l’ensemble constitue un vrai processus destructeur. C’est tout l’art du pervers narcissique : frapper sans laisser de traces visibles. Dans la phase ultime de la relation. Quand il s’agit de détruire la victime et finir de la « vider », les mots seront coupants comme des lames de rasoir dans le cadre privé, choisis et dosés, devant les autres : le pervers narcissique sait éviter de se trouver en faute et, si par hasard il l’est, il se défend avec une véhémence d’innocent. « Quand il commettait une erreur ou un oubli, il entrait dans des fureurs impossibles, se souvient Laure. Il m’agressait, m’accusait soudain de tout autre chose, en changeant de discussion. Il n’était jamais responsable de rien. Quand il a eu un accident de voiture avec sa berline toute neuve, il a refusé d’établir le constat à l’amiable avec l’autre conducteur et il a appelé la police de son portable, alors que c’était lui qui avait grillé le feu rouge. Il a argumenté avec une telle fureur offusquée qu’il a fini par obtenir gain de cause. J’étais avec lui ce jour-là, je sais de quoi je parle. Je n’osais pas intervenir, et encore moins défendre le pauvre automobiliste… Je l’aurais payé cher en rentrant à la maison. Je me sentais si lâche… » Enfin, la technique plus ou moins consciente du « message paradoxal » constitue son fer de lance. C’est le fameux double bind dont parlent les anglophones : le discours à double contrainte, autrement dit : paradoxal. On dit une chose pour en faire comprendre une autre (« Je te remercie ! », dit sur un ton ironique) ; on donne des ordres absurdes ; on formule des demandes impossibles (« J’aimerais que tu fasses tel geste, mais que ça vienne de toi et pas parce que je te le demande » : si l’autre ne le fait pas, cela lui sera reproché, et s’il le fait, il lui sera reproché de ne pas l’avoir fait spontanément). Ce processus déstabilise l’interlocuteur ou le met dans l’impasse. Dans les deux cas, la personne est manipulée. « Un soir, alors que nous étions devant la télé, Johan me pose une question : “Il te plaît, Philippe ?” (son meilleur copain). J’ai senti le piège… Il était calme, nous grignotions en regardant un film, nous ne nous étions pas disputés, mais j’ai pressenti que cette demande n’était pas anodine. Comme Johan avait un tempérament très jaloux, j’ai répondu : “Non – Ah ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a qui ne te plaît pas ? C’est mon meilleur ami, je te signale !” a dit Johan en haussant le ton. Aussitôt, je me suis corrigée : “Mais si, il me plaît, là n’est pas la question…” À cet instant précis, Johan est entré dans une fureur monstre : “J’en étais sûr ! J’avais senti que tu ne disais pas tout. Tu minaudes quand il est là, tu fais ta toute belle ! Tu crois qu’il va te tomber dans les bras comme ça ?! Salope !” Je ne savais plus quoi< dire. » Exemple qui se dispense de commentaires ; triste réalité presque quotidienne de la personne manipulée… En guise de bilan, force est de constater qu’avec ses mots le manipulateur pervers parvient à entamer l’une des plus précieuses ressources de l’individu : l’estime de soi, à laquelle tout un chacun se rattache pour vivre et avancer.

  • stavro

    Membre
    11 septembre 2019 à 5 h 00 min

    Bonjour,

    J’ai lu quelques posts dans ce topic dont celui-ci. Je reconnais beaucoup de traits du PN chez ma compagne.  Il y a des PN femmes aussi.

    Vivant la séparation actuellement avec ma compagne, je peux dire qu’une relation avec un PN peut-être normale tant que celui-ci considère que son partenaire en vaut la peine, tant qu’il y a une reconnaissance d’un mérite, ou d’une valeur particulière. Suite à un gros problème administratif et donc légal, j’ai vécu un isolement progressif pas uniquement du fait de ma compagne mais aussi de mon propre fait de ma propre estime. J’ai donc surinvesti le travail dans le foyer (image de ma mère en tête) et  donc tant que je peux être utile (m’occuper des enfants, ménage, jardin, paperasse dans mon cas) j’ai été conservé mais dès que j’ose prendre des libertés et que ma situation va s’améliorer, je ne sers plus à rien et dois être mis au rebut. Brimades, invectives, reproches d’actes imaginaires, injonctions impossibles à assurer, reproches de sa propre turpitude pour les plus récentes.

    J’encourage tous les PN à lire avec profit ce fil de discussion roboratif qui aurait mérité une mise en page plus clair, le fond étant de grand qualité.

    Je n’ai aucune inquiétude pour moi mais uniquement pour mes deux petits zèbres… Triste

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 septembre 2019 à 18 h 16 min

    @oxytrichlorure, on est bien d’accord 😉

    Ça me fait penser à la phase d’un ami, “c’est lorsque c’est trop beau que je me méfie”.

    Garde la foi ! Tu sais la manipulation ne mène jamais très loin…oublies tout ça, c’est tout.

  • oxytrichlorure

    Membre
    17 septembre 2019 à 21 h 48 min

    Voilà oublies 😀 C’était juste un mirage hahahaha Je t’ai compris ne t’inquiètes pas 😉 Tu t’en es sortis 😉

  • oxytrichlorure

    Membre
    6 novembre 2019 à 23 h 32 min

    Imagine ce que tu veux, entreprends ce que tu veux, essaies ce que tu peux, je sais qui tu es, ton déni te perdras, je t’ai à l’oeil même sans jamais te regarder, eh oui le zèbre voit même sans jamais te regarder

    Je te vois derrière ma tête, tu es insignifiant, j’ai finis

    par apercevoir le fond de ton âme de couleur noir, j’ai aussi finis par avoir de la pitié pour toi, ayant le syndrome de l’infirmière, tu m’as berné quelques temps, mais à présent je le sais, qu’aucun remède te feras du bien, donc restes dans ta merde et meurs avec je n’y peut rien

    https://www.youtube.com/watch?v=S9bCLPwzSC0

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