

Adulte zèbre
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Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et/ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
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Description du groupe
Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et/ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
Ami(e) adulte zèbre, ton jardin est ici ! 🦓
Il existe un groupe dédié à la psychologie zèbre.
"le génie , cest 99% de transpiration "Simpliste ou pas ?
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"le génie , cest 99% de transpiration "Simpliste ou pas ?
Publié par dav58 le 1 janvier 2025 à 13 h 10 minJe poste délibérément cette citation bien tranchée pour faire réagir et recueillir vos reflexions sur le sujet .
Ainsi , tout ne serait pas prédetermine par la génétique. Mais à quel point ?
Si ce n est en grande partie que le fruit d’efforts , alors que penser des enfants surdoués ?
notre intelligence reste malléable donc susceptible d’évoluer mais dans quelles proportions ?
Comment améliorer notre plasticité cognitive ?
quels sont les facteurs limitants ?
Que penser des 1 % restant ? et surtout que penser de ce pourcentage ?
J’aimerais bien avoir vos ressentis : qu ‘ils soient intuitifs ou reflexifs .
matty a répondu il y a 3 mois, 2 semaines 4 Membres · 17 Réponses -
17 Réponses
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99℅ d’effort et 100℅ de cliché ?
De toute façon le génie c’est les autres qui le décrètent, non parce que c’est du génie en soi mais pace que dans la structure cognitive collective et l’avancement dans le domaine en question, cette découverte, idée, représentation, expérience de pensée n’est pas trop éloigné du modèle conceptuel communément accepté.
Si le génie du « truc » est trop avancé, il est nommé folie, désinformation ou n’est même pas remarqué.
Alors du coup qu’est-ce que le génie, un trucs qui rentre dans les clous dans un domaine pour lequel l’inconscient collectif est prêt à avancer, mais raisonnablement ?
Pour la personne qui en est à l’origine, le « génie », s’agit-il d’un fruit génial, exceptionnel ou seulement d’une idée, une « révélation » bien moins avancé que beaucoup d’autres qu’il peut avoir le matin au réveil ou pendant qu’il fait pipi, s’agirait-il d’un déclic ordinaire, ou peut-être l’aboutissement d’une de ses longues démarche qu’il jugerait comme ne cassant pas non plus trois pâtes à un canard, mais qui serait, par les autres, appréhendable ?
Je n’ai évidemment pas LA réponse à ce questionnement, mais quand même, je pense qu’il y a, d’une façon ou d’une autre une part de réalité dans tout ça.
À voir si on pourra avancer sur ce sujet Ô combien passionnant.
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Completement dans le cliché par biais de sur simplification .
c est tout l’interet de cette discussion .
S ‘extraire du cliché pour aller au delà des idélogies dominantes .
J’attends d ‘autres réactions pour me prononcer .
De la discussion jaillit la lumiere ! 😉
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Nan c’est juste que je trouvais que ça sonnait bien, genre pub détourné.
Sinon totalement raccord avec toi.
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Salut dav54,
Mon ressenti comme je le disais dans une autre discussion est que tout est déterminé par la génétique, penses-tu qu’ un cheval de trait peut espérer rivaliser à la course avec un pur sang arabe, issue d’une longue lignée de crack de surcroit en s’entrainant 2 ou 3 fois plus ?
Chez les humains c’est pareil, la généalogie en dit long sur les performances d’une personne dans tel ou tel domaine.
Concernant le reste le prend pas mal mais bon, libre a chacun de se faire des films.
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Ah oui, d’où la notion de génie génétique.
Merci tout s’éclaire.
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Comparaison n ‘est pas raison ! je te remercie de ta contribution meme si ton avis me semble manquer de nuance . Si tu compares un escargot à un lievre en terme de vitesse , il va de soi que l ‘escargot ne rivalisera jamais malgré tous ses efforts , mais si tu compares deux chevaux de traits ou deux chevaux de course entre eux , tu vas obtenir des differences ! Pour autant seront elles dues qu’à la génétique ?
Que penser alors de l’entrainement sportif qui améliore significativement les performances ?
N’est ce que l ‘expression de gêne ou y a t il un impact environnemental ?
Ma question est plus de savoir quelle est la part de la génétique et de l’abnégation dans le génie ?
idriss aberkane dans sa conférence sur le cerveau excellent expliquait que meme si quelqu’un a des prédispositions , c est le facteur D ( disponibilité ) = T x A ( temps consacré x l ‘attention portée ) le plus déterminant .
Il citait en reference jimi hendrix guitariste génial qui , soldat pendant la guerre du vietnam, avait pris sa guitare pour jouer tous les jours.
Pour ma part , je crois que ce facteur D est plus impactant que les genes.
Je pense que les contraintes environnementales vont plus ou moins favoriser l’expression de certains genes. C e n est qu une intuition car il n y a pas de preuves averées en l’occurrence .
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Bonjour @dav54
J’estime qu’il faudrait que tu définisses ce que serait le génie avant de pouvoir tenter de développer quoi que ce soit, histoire de savoir de quoi on parle. Si tu peux tenter de faire ça, ça peut être cool. D’autant plus si tu fais ça avec tes mots. Avant d’en arriver là, sans se focaliser sur le génie (qui pour moi est de toute façon un sujet assez mineur), je me permets de te proposer de regarder les travaux des sociologues de l’éducation comme Bourdieu, Passeron ou encore Lahire si tu ne l’as pas déjà fait. Il y a de nombreux éléments qui vont te permettre de te convaincre qu’il ne s’agit pas là que d’une intuition que tu as, contrairement à ce que tu sembles dire. Dans un premier temps, si tu n’es pas familiarisé avec ces sociologues, je te propose d’explorer le capital culturel et ses 3 états pour ensuite aller fouiller le concept d’arbitraire culturel.
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Merci de ta participation et surtout de tes suggestions
Alors le génie comme une aptitude exceptionnelle ( naturelle ou pas ) dans une discipline .
Ensuite je connais certains travaux de sociologues que tu cites mais je parlais de preuves scientifiques en génétique et non en sciences humaines . Pour etre précis , je parle d’épigénétique cad de modifications des genomes en raison de pressions environnementales fortes . Comme par exemple la melatonisation des pigments de la peau pour resister au soleil mais appliquées au génie .
En tout cas , à ma connaissance …
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<div>@dav54 </div>
Ok. Histoire d’être bien sûr : A partir du moment où quelqu’un développe des capacités extraordinaires dans ne serait-ce qu’un domaine, on parle de génie. Sans s’occuper des capacités qu’il a dans d’autres domaines où il pourrait être largement déficitaire. Ce n’est pas un jugement, je cherche à comprendre ce dont tu souhaites parler.
A partir de ce constat, tu cherches à savoir si ça peut s’inscrire soit dans de la génétique, soit dans du travail acharné ou bien dans les 2 à la fois et tu aimerais avoir notre position à chacun là-dessus?
Si tu souhaites parler d’inné et de génie, il est pour moi indispensable d’évoquer la transmission culturelle et les travaux des sociologues qui restent dans une démarche scientifique montrent à quel point la transmission du patrimoine culturelle entre en jeu dans cette question. Que ce soit de manière consciente ou inconsciente. Ça met aussi en évidence la somme des efforts qui ont été fourni par un ensemble (et donc décentrés de ceux que fourni l’individu seul) qui nous ont mené à faire preuve de telle ou telle capacité.
Si tu me permets de faire une petite analogie alimentaire par l’absurde : bon nombre d’entre nous ont effacé le génie de notre capacité à ingurgiter et digérer des choses incroyablement nocives sur le principe. A tel point que la recherche s’occupe aujourd’hui de la question de chercher à savoir pourquoi nous ne sommes pas + malade que ça de nos comportements alimentaires suicidaires. Je ne parle pas de dérives mais de choses qui se sont inscrites comme « normales » dans nos sociétés évoluées. A une certaine époque, les individus capables de cela serait inscrit comme des génies de la digestions tellement cela aurait pu sembler anormal. Aujourd’hui impossible de parler de génie sur ce point. En retrouvant un peu de sérieux, la question alimentaire a mené à des résultats scientifiques permettant d’établir des constats en terme de génétique. Pourtant, il me semble qu’il s’agit avant tout d’une question d’environnement et de culture. D’où le fait que je place les travaux des sociologues précisément dans cette discussion.
Bon, avec tout ça, vous aurez compris que malgré que je considère que la génétique soit un domaine hyper intéressant, ça finit par m’emmerder plus qu’autre chose.
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J’adore ta conclusion ^^ et j’adhere entierement à la these de la transmission culturelle constatée en sociologie dans le cadre du » génie » .
Si tu relis bien , je te disais juste que dans la contribution génétique à cette forme de surdouance , je n’ai pas connaissance de preuve épigénétique sur la question . ( ie de modification du génome même )
Mais j’aurais tendance à penser que sur plusieurs générations , ce phenomene doit etre observable !
Les études en neurosciences ont déjà bien mis en exergue la densité de connexions synaptiques ainsi que le renfort de myélinisation mais aussi le développement surdimensionné de certaines aires sollicitées par une pratique dédiée .
Sinon, je crois beaucoup plus tout comme toi à l impact socio culturel dans la constituton du génie que dans la pure génétique .
J espere avoir été plus clair . Déjà qu’ en temps normal , la communication interindividuelle ne va pas de soi mais à l ‘écrit , c est encore plus complexe . ^^
En conclusion , je te dirais que parfois la genetique gêne l’éthique et que je comprends tes reticenses ! ^^ c etait juste un trait d humour hein 😉
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