La place Des femmes.Hp ou peut-être surdoué

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2019 à 3 h 21 min

    Momosse merci de ta belle réponse pleine de sagesse

    Le français n’est pas ma langue d’origine, donc ce ne sera pas aussi facile pour moi d’exprimer toutes les images, émotions, mouvements de conscience que j’ai ressenti en te lisant, je fais au mieux

    Mais je comprend tout à fait ce qui a pu être vécu avant que tu puisses réaliser que tu étais HP , c’est aussi dur pour les hommes que pour les femmes, c’est certain.

    D’accord avec toi sur le bon usage du pouvoir…mais je n’ai pas été  à la bonne place pour “pouvoir” en parler…du moins maintenant je ne le vis plus, la bataille pour être libre a duré la moitié d’une vie

    Pourtant étant donné et merci d’être HP, mon niveau de résilience m’a plusieurs fois sauvé la vie.

    C’est vrai qu’une fois que nous avons compris comment nous fonctionnons et qui nous sommes (on n’a jamais fini d’apprendre qui nous sommes vraiment c’est toujours en mouvement quand même), la vie devient plus simple

    La question que j’aimerai poser c’est que :

    Si la Nature nous a crée comme cela c’est sans doute parce que nous pourrions faire beaucoup ensemble ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2019 à 3 h 57 min

    @zebrableue : On pourrait également considérer que mon langage originel se rapporte plus à l’Italien (dialecte Veneto) qu’au Français en ce que j’y aurais été notablement confronté durant mes premières années (mes parents sont des immigrés qui ne parlaient que dans leur langue natale entre eux)… Mais bon, j’ai eu quelques décennies pour m’habituer au Français pour ma part… J’ignore depuis quand tu t’y es mise toi-même mais je te rassure (si c’est nécessaire) en tout cas : Tu t’exprimes en français d’une enviable façon et y compris pour des hexagonaux de souche !

    Ma réflexion et l’expérience m’ont conduit à ré-évaluer ce que j’estimais être plutôt une tare initialement et je pense effectivement que ce qui nous démarque de la norme est proprement plus un avantage extraordinaire que nous a confié la nature en réalité…

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2019 à 4 h 32 min

    Grandie au Vietnam, père italien d’origine naturalisé français, mère grecque, j’entendais parler donc français, italien, grec, américain et vietnamien jusqu’à mes 12 ans et là nous sommes rentrés en France

    puis : Martinique, Ceylan (aujourd’hui Sri Lanka), Congo(où j’ai appris le Munukutuba ;-), Maroc, Paraguay, Polynésie (appris le tahitien… pas de conjugaison, ni grammaire, il n’existe ni passé, ni futur en tahitien, tout au présent , c’est assez magique) Californie, Nouvelle Zélande, Japon, Australie, quelques vacances en Grèce pour connaître l’île de notre mère : Symi

    Maintenant dans les îles des Caraibes où on parle assez souvent anglais, papimiento, et créole

    En fait je me suis rendue compte que j’écris quelquefois à l’envers comme en anglais, aussi comme en vietnamien, la profondeur c’est le grec, c’est amusant on est comme des sortes de caméléons , mais j’ai l’impression d’avoir un peu beaucoup mélangé les couleurs Lol !

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2019 à 4 h 34 min

    Oui la surdouance c’est vraiment un cadeau du ciel

    pas facile à digérer au début…mais tellement magnifique à l’arrivée

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2019 à 8 h 22 min

    @zebrableue : Il est impressionnant ton pedigree ! ^^

    Le mien est clairement moins “exotico-diversifié” que le tiens ; Je suis né Italien en France de parents ritaux-immigrés donc (qui pensaient retourner dans la botte) et je n’ai été naturalisé “hexagonal” que vers mes 4/5 ans.

    J’ai grandi en Hte-Savoie ; Vécu 2 ans à Fréjus ; ‘Suis parti en Nlle-Calédonie à 19 ans… Où je demeure depuis (alors que j’en ai 54 aujourd’hui).

    Pour ce qui est des langages maîtrisés ou pratiqués (“tu me mets ma race !”), perso’ je me contente de me “débrouiller” en Italien et en Anglais, outre le “François”.

    Il est certain que je n’ai (depuis l’enfance) jamais cru bon (pour moi) de suivre quelque apprentissage que cela soit… Il faut ajouter à cela que je ne lis rien (ni donc “personne”) depuis toujours en dehors d’article (que j’ai…) choisi. Je n’intègre pas facilement les info’ que je me sens forcé d’apprendre… Et comme un rien m’oblige en ce monde ! ^^

  • jasper

    Membre
    4 décembre 2019 à 8 h 37 min

    @zebrableue c’est en effet un cadeau du ciel quand on peut l’utiliser a fond. Avec toutes les contrées dans lesquelles tu as vécu, toutes ces langues qui doivent t’apporter toutes sortes de perceptions du monde, ce n’est plus un cerveau que tu dois avoir, mais un feu d’artifice permanent.

    Ca fait vraiment plaisir de te lire.

  • bagayaga

    Membre
    4 décembre 2019 à 10 h 01 min

    Les garcons HP réfléchissent tellement que c’est vertigineux…

    Je n’arrive pas à savoir si ça me plaît ou si ça me dérange^^

    J’ai une petite tendance à aimer garder la maitrise. Contrôler ce qui m’arrive. Ça m’agace de me laisser aller.

    Et nos xy Hp aussi on dirait…

    Alors cela peut donner du très très bon, comme du moins…

    Mais raisoluement je préfère vraiment cela à un vide sidéral sur pattes.

    Après l’hypersensibilité est dure à gérer. Le sentiment de devoir marcher sur des œufs. Parce que je suis assez brute de décoffrage, pas vraiment de filtres, et je suis impatiente.

    Avec un homme HP des fois les réponses prennent du temps… Et ça ,ça me rend narvalo^^ Il faut que ça fuse. Mais c’est la rançon de la qualité j’imagine.

    Puis j’ai observé toujours une notion de peur. Peut d’aimer, peur des femmes. Paraît que nous sommes sans coeur… Et qu’on est vouée à vous faire souffrir qu’on le veuille ou non^^

    Je n’en suis pas persuadée. Nous sommes différents il faut juste l’accepter.

    C’est difficile parce qu’il faut gérer le flux de séduction. Qui nous sommes et qui nous attirons.

    Par exemple j’attire souvent des hommes introvertis. Soit. Je suis extravertie, et je peux comprendre que les contraire s’attire.

    Mais est ce bien proactif ?

    En cela je fatigue ces hommes, ils ne peuvent me suivre là où je fais naître la vie et là où je nourris la vie en société. Nos conceptions de vie sont éloignés et vite très vite si instabilité et dépendances il y a ,et en sommes nous le sommes tous à moindre échelle. Et  bien je suis source d’angoisse et le besoin de me capturer se fait sentir.

    Mais je ne veux pas être capturée, emurée dans le quotidien tranquille et doux.

    Je veux traverser la forêt cuisses nue, les ronces mordant ma chair. A la recherche d’un dolmen oublié. Je veux me fondre dans le brouhaha d’un estaminet, parler la nuit grisée par la douceur de l’air à des inconnus, faire des recherches en mode autistique et ne parler à personne pendant 24h. Oublier de manger et fumer un paquet de cigarettes.

    Quant aux extravertis, au fond nous sommes souvent de grand timides et du coup entre nous on flippe. On s’impressionne, nous avons l’habitude d’être l’attraction principale et c’est difficile d’être deux au sommet. Et souvent nous sommes attirés par ces fleurs à floraison tardive, qu’il faut apprivoiser. Leur mystère, leur symphonie de beauté toute en suggestion. Nous tentons de mesurer nos gestes amples et brutaux,pour en caresser les pétales sans tous les faire choir…

    Aaaah quelle complexité le rapport amoureux…

    J’en suis toujours au stade de l’observation et de l’émerveillement.

    J’ai du mal à sauter le pas ,faire confiance et être actrice de l’amour.

    Ce n’est pas de la peur non, peut être des réserves. J’ai tellement peur tout de même de m’ivestir à tord. Et de faire souffrir.

    Existe t-il cet homme qui saura m’apprivoiser…

    Comment faire rentrer un alter dans une dyade qui ne devient pas source d’asphyxie…

  • bagayaga

    Membre
    4 décembre 2019 à 10 h 03 min
  • bagayaga

    Membre
    4 décembre 2019 à 10 h 04 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2019 à 10 h 48 min

    Pour ce qui me concerne, j’évite les “grappes humaines” si possible. Je n’aime pas les rassemblements et en règle général, tout ce qui est au-delà de deux en est un en puissance.

    Je n’ai pas d’ami(e) (pour n’en reconnaître ni l’intérêt, ni l’envie) et je ne suis pas très “famille” non plus… Par contre, j’éprouve la nécessité de ne pas rester toujours seul, d’être accompagné. Etant hétéro’, c’est donc dans une interaction avec les femmes que je trouve des connexions irl.

    J’ai quitté la mère de mes enfants après quasiment un quart de siècle de vie commune pour “vivre ma vie” et parce que je ne pouvais plus rien retirer de ce couple en état de décomposition avancé (selon moi)… Ce choix a été comme un saut dans le vide sans parachute pour moi, mais c’était alors la seule option qui me restait pour poursuivre encore ici-bas.

    Suite à cela, j’ai appris de moi-même et de ma capacité à séduire-survivre notamment. Une fois cette confirmation enregistrée, j’ai plus axé ma quête vers une partenaire douée d’une raison assez semblable à la mienne et susceptible de complémentarité. Mais là, je n’ai (relativement à mes attentes) encore découvert cet être… J’ai un rencard ce vendredi midi et on verra ce qu’il en est (même si je ne me fais guère d’illusion).

    Néanmoins et en parallèle, je suis “en couple” avec quelqu’une qui supporte ma personnalité (c’est significatif de son mérite !) et qui correspond relativement à ce que je suis.

    De mon côté, je ne crains (à peu près) rien, même pas d’être “démasqué” ou la mort. J’évolue depuis toujours dans un univers qui me semble intimement hostile et je suis donc en conflit permanent (fut-il larvé) depuis l’enfance avec lui.

    J’ignore si je pourrais un jour reconnaître l’amour parmi les sentiments que m’inspirerait une femme, mais étant curieux et toujours vivant, je cherche en ce sens sans relâche.

    Pour ce qui me concerne, malgré mon état d’asocial et mes défaillances en matière de communication de tendresse, je constate que certaines peuvent s’attacher à moi… Et m’aimer même. En l’espèce, le “sans coeur” ce serait moi.

Page 3 sur 4

Connectez-vous pour répondre.