Haut Potentiel Émotionnel adulte

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mars 2019 à 16 h 57 min

    @jabberwocky

    Je reprends le cours de la discussion, car je n’avais pas répondu sur certains points soulevés :

    Je ne dis pas que la dimension émotionnelle n’existe pas chez les hauts potentiels ; je pense même qu’elle est parfois, souvent même, exacerbée. Mais je ne crois pas que cela soit un critère déterminant ou significatif de quoi que ce soit d’autant qu’il n’existe pas d’outils ou de jalons pour mesurer l’émotionnel. Il faudrait pour se faire inventer une méthode de détection objective or – je te le demande, comment mesurer quelque chose par son contraire ?

    La “dimension émotionnelle” existe chez tous les Êtres Humains (les animaux aussi d’ailleurs), ce sont les niveaux et degrés de manifestation-expression, de ces champs qui seraient plus “actifs” chez certaines personnes, dont les Ultrasensibles.

    Je peux concevoir que cette spécificité ne soit pas un critère déterminant de la matière “HP”, mais de là à en conclure que cela ne soit pas significatif de quoi que ce soit, je me permets de te faire part de mon désaccord, en me basant, une fois de plus, sur les propos de Perrine Vandamme.

    Elle dit clairement que ces spécificités ne sont pas liées à la notion de QI.

    Je crois en fait que l’on mélange émotionnel et intuition et que cette confusion permet à des charlatans ou à des personnes peu scrupuleuses de faire passer tout un tas de névroses ou de failles pour des signes de douance.

    Si tel était vraiment le cas, qu’est-ce qui motiverait alors les recherches dans ce domaine ?
    Par ailleurs, serait-il juste de penser que le processus d’exploitation du domaines HPE est très proche de celui de l’exploitation du domaine “Intelligence”, non ?

    Plus il existe de “vides” et plus il est aisé de les remplir de champs sans circonférence, non ?

    Il me semble que ce les termes de ce qu’elle exprime, sont parfaitement clairs, sans aucune interprétation possible, ni confusion entre les champs “Intuition”, Sensibilité, Sentiments…

    Je reprends donc intégralement ses propos, une fois de plus et je veux bien, creuser le sujet, mais uniquement si nous nous posons sur ses observations :

    L’hypersensibilité émotionnelle

    On pourrait la décrire comme une catégorie de personnes à être plus réceptifs que la moyenne aux stimuli provenant de l’environnement ou dans la relation aux autres, à être sur réceptif à des ambiances, à ce qui est de l’ordre de la communication non-verbale, les attitudes, les non-dits, les implicites et aussi à présenter une forte ingérence des informations d’ordres émotionnelles dans la pensée analytique, donc cette ingérence vient perturber l’analyse rationnelle des situations.

    Le sujet à haut potentiel intellectuel peut être un bon sujet à l’hypersensibilité émotionnelle de part une caractéristique hyperesthésie sensorielle et émotionnelle associée à une capacité supérieure à la normale à enregistrer des informations provenant de l’environnement de manière simultanée et très rapide – c – ainsi qu’un niveau de coopération des deux hémisphères cérébraux plus performants que la moyenne dans l’intégration des messages émotionnels au sein de l’activité de penser.

    Je te propose de consulter cette page où la personne qui en est le créateur tente de définir la différence entre HPI et HPE. Ne trouves-tu pas sa démonstration absurde ?
    http://www.2amii.org/upmc/2016_VENDREDI_PM/BEJANIN/CommentDifferencierLeHpiDuHpe.html

    On ne peut parler de démonstration, dans la mesure où à ce jour, rien n’a été démontré, par qui que ce soit, d’où, multitude d’expériences qui sont menées sur le sujet.

    Fais ce test. Je pense qu’au fil des propositions, tu le trouveras tout bonnement stupide. Je défie qui que ce soit de faire moins que 130…
    http://memorado.fr/eiq

    Ai fait ce test, ai eu 134.
    Toutefois, ce test est stupide dans la mesure où, les émotions ne sont jamais jamais immobiles, figées, même lorsqu’elles sont capturées.
    Pour que ce type de test soit plus efficace, il ne faudrait pas proposer de “choix”, le laisser seul face aux regards qu’il doit ressentir.

    Bien évidemment, à la fin, on te propose d’en savoir plus moyennant finance.

    En savoir plus sur quoi ? Cette option ne m’a pas été proposée…

    C’est tellement plus facile de se dire que l’on est HPE plutôt que maniaco-dépressif. C’est tellement plus commode d’amalgamer émotion et raison ; cela évite toute remise en question, cela légitimise tout et n’importe quoi.

    Là, je ne relève même pas, tellement cela m’attriste que tu puisses penser cela ; il me semble que tu parles d’un sujet que tu ne peux pas comprendre, dans la mesure où ces spécificités ne sont pas présentes dans ton Être.
    Tes champs émotionnels sont peut-être très disciplinés, très rigoureux et pas si vivants que cela…

  • rickla

    Membre
    4 mars 2019 à 19 h 02 min

    Je ne vais pas faire avancer le truc… juste l’embrouiller.
    L’empathie est la capacité de ressentir les émotions de l’autre… mais sans y succomber. On peut être débordé par sa capacité d’empathe, ça ne signifie pas être plus empathe que celui qui se contente d’appréhender ces émotions sans les vivre.
    Il y a une forte confusion entre éponge et empathe. Il y a des éponges pas vraiment empathes, il y a des empathes pas éponges, et il y a des empathes-éponges.
    Pour ma part sauf précisions, quand je parle d’empathie cela signifie grande compréhension guidée par le ressenti, pas ressenti réel.

  • rickla

    Membre
    4 mars 2019 à 19 h 12 min

    L’empathie c’est plus sentir et comprendre que ‘ressentir aussi’.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mars 2019 à 20 h 06 min

    @rickla : Je me suis largement exprimée sur le fil dédié à l’empathie et je vous invite à y jeter un coup d’oeil, en ce qui concerne les champs de définition de ce “domaine”.

    Sur ce fil, le thème est la notion de HPE, avec tous les questionnements relatifs en matière d’association des abréviatifs HP avec les champs émotionnels.
    C’est donc avec plaisir que je vous propose d’en discuter.

    Mes propos à @jabberwocky se situaient dans le prolongement d’une perspective de vision élargie de nos désaccords relatifs à sa perception personnelle des fenêtres ouvrant sur les paysages des champs et océans émotionnels.

    Je veux bien tout entendre, je veux bien essayer d’explorer tous les angles de vison que l’on pose dans ma quête de compréhension et de réflexion et suis d’ailleurs demandeuse d’ouverture au débat.

    De vous à moi, je ne cherche pas à m’appuyer sur les théories qui viendraient étayer mes propres pensées, mais davantage le partage et l’observation de toutes ces théories qui émergent et dont on ne sait plus trop, quoi penser.

    Merci à mon cher moustachu qui m’a appris que “C’est la théorie qui décide de ce que nous pouvons observer” et je l’avoue, je suis toujours en quête de compréhension de l’origine de mes spécificités de personnalité, extrêmes à certains niveaux.

    En fait, le H et le P, je les mets de côté, laissant la place à l’émotionnel et à ses champs mystérieux.

  • rickla

    Membre
    4 mars 2019 à 20 h 09 min

    @filledelair Au temps pour moi, je vais lire là-bas le sujet empathie !

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mars 2019 à 13 h 11 min

    Un article dont je pense qu’il a sa place ici, non pas de par son titre, mais de par l’invitations à la réflexion, que nous pourrions également compléter par des données Scientifiques en matière de recherche neuro-cognitive.

    https://risinguparis.com/et-si-nos-emotions-etaient-au-coeur-de-notre-intelligence/

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2019 à 15 h 55 min

    @filledelair

    Je n’ai malheureusement plus beaucoup de temps à consacrer au site ; c’est bien dommage parce que je trouve en l’occurrence que le sujet soulève des choses que je trouve intéressantes. L’éclairage qu’apporte @jasper m’a d’ailleurs interpellé d’autant que depuis quelques mois – comme je l’ai déjà mentionné -, la psychologue qui me suit soupçonne que je pourrais être concerné par le syndrome asperger.
    Je vais passer d’abord le Wais dans le courant du mois d’avril et suis sur liste d’attente pour les tests concernant asperger. Malheureusement cela risque de prendre beaucoup de temps (peut-être 20 mois).

    J’en reviens à notre discussion.
    J’ai bien lu les réponses que tu as faites aux uns et aux autres. Comme tu l’as remarqué, je ne parviens pas à saisir véritablement le sens de l’appellation “HPE” et les enjeux de cette théorie. Je me demande ce que cela implique.
    Je m’explique et pour ce faire, je te propose de mettre momentanément la vidéo de Perrine Vandamme de côté.

    A supposer effectivement que certains individus soient plus réceptifs à la communication non verbale, qu’est-ce que cela implique à part qu’ils seront sans doute plus efficaces sur le plan sociale ou plus “sujets” à leurs émotions ?
    J’emploi délibérément le mot sujet parce qu’il signifie implicitement que chez eux, ils seront gouvernés par leurs émotions et non pas par la raison.

    Tu vas dire que j’oppose encore une fois raison et émotion, mais si j’insiste autant c’est que l’Histoire est émaillée d’événements où les individus et les foules ont agis contre leur intérêt précisément parce qu’ils ont été à l’écoute de leur peur ou d’autres sentiments irrationnels.

    Je ne vois pas non plus ce que veut dire précisément la dénomination “hauts potentiels émotionnels”. “HPI” signifie quelque chose de précis à savoir, que des individus dispose d’une capacité intellectuelle élevée. Mais une “capacité émotionnelle élevée”, qu’est ce que cela veut dire ?

    Lire les émotions des autres, s’ajuster à elles ou éprouver de l’empathie (chose qui selon moi relève le plus souvent de la projection) n’est pas un potentiel à proprement parlé ; c’est certes une habilité, mais sans plus.

    Or qu’on le veuille ou non le choix de l’appellation “HPE” s’oppose à celle de “HPI”. Il n’est pas du tout anodin. L’objectif est de mettre en parallèle puis en opposition la sensibilité et l’intelligence. Cette façon de jouer avec les mots me semble être du pure clientélisme, cela revient à dire que tout le monde ou presque est potentiellement surdoué.

    Comme l’a souligné @jasper, la vidéo de Perrine Vandamme que tu as mise en ligne concerne l’hypersensibilité émotionnelle. Ce n’est déjà pas le sujet d’origine de la discussion, mais soit.

    Perrine Vandamme suggère que les hauts potentiels peuvent sujets à une plus grande sensibilité émotionnelle ou sensorielles qui elle-même n’est pas liée au quotient intellectuel (sic). Il s’agirait donc a priori d’un trait de personnalité – elle le dit elle-même.

    L’intelligence émotionnelle à laquelle Perrine Vandamme fait allusion consiste à analyser, comprendre et maîtriser les émotions (les siennes et celles d’autrui). L’hypersensibilité ainsi que certaines pathologies découleraient de l’incapacité à rationaliser ces informations et à les juguler. Elle fait en outre un parallèle intéressant entre hyperesthésie et hypersensibilité qui peut apporter un éclairage pertinent sur asperger (mais passons).

    Je tiens à apporter une nuance sur ce que j’ai précédemment écrit. Je me suis sans doute, en effet, un peu braqué parce que j’ai relié trop rapidement ce que Perrine Vandamme dit avec les théories farfelues de Raymonde Hazan ; je crois d’ailleurs que cette dernière dévoie ces hypothèses à son compte pour brosser le portrait d’une chimère : celle en l’occurrence de “HPE” (lire plus haut) qui selon moi ne sont pour la plupart que de grands névrosés.

    Je pense enfin que Perrine Vandamme amalgame des symptômes pouvant appartenir aux personnalités borderline (addictions à la drogue, au jeu, à la nourriture, au sexe, etc.) avec une présumée hypersensibilité émotionnelle introvertie (ou inhibée) mal vécue. Elle a peut-être raison, mais je crois que la prudence est de mise sur ce point.

    Elle introduit sa vidéo d’ailleurs en émettant une réserve et prévient que tous ces concepts sont encore mal définis.

    Fin de la digression.

    Tu te questionnes ensuite sur tes ressentis, tes intuitions et cette sensation de “touché” que tu éprouves dans certaines situation. Et c’est là où l’on marche effectivement sur des œufs parce que tout ce que tu décris relève de choses majoritairement subjectives ou soumises à d’innombrables interprétations. Je ne dis pas que ce que tu éprouve n’existe pas. Je dis que cela n’est pas nécessairement raisonnable ni vrai.
    Pour ce faire, je vais revenir à notre premier et seul malentendu (du moins j’espère).

    Je t’ai blessé jadis parce que j’ai dit de façon tranchante (ce n’est effectivement pas mon moindre défaut) que Gladiator était médiocre et qu’il n’avait pas sa place parmi la liste des grands films dans le sujet proposé à l’époque.
    Tu t’es reposé sur tes impressions et les émotions que tu avais ressenties pour proposer ce film. Celles-ci ne sont pas attaquables en elles-mêmes, bien sûr, mais elles ne reposent que sur ta propre subjectivité.
    Gladiator est bourré de faux raccords, d’incohérences narratives et d’approximations historiques (je pourrais rentrer dans les détails, mais cela risquerait d’être long…). Ce film ne propose aucune grille de lecture : il se visionne au premier degré. Il pille plusieurs récits comme celui d’Arthur Koestler au sujet de Spartacus. Il n’y a aucun parti prit narratif, pas de mise en scène personnelle ou ne serait-ce qu’un peu singulière. Les jeux d’acteurs n’ont rien de particulier. Le film met en place des personnages très binaires (gentils contre méchants), caricaturaux et des situations extrêmement stéréotypées. Bref, ce n’est qu’un blockbuster mal fait, bête et putassier (je pense à toutes les grosses ficelles employées pour que le spectateur sorte son mouchoir à la fin du film)…

    Je vais te dire un truc : tout le monde a droit à ses plaisirs coupables.
    J’en ai et pas qu’un peu, mais cela ne m’empêche pas de faire la distinction entre ce qui me fait bêtement plaisir et ce qui me permet d’accéder une autre réalité des choses.
    J’aime beaucoup Watchmen ou L’armée des morts, mais ce ne sont pas des grands films (surtout le second). Ce ne sont pas des œuvres majeures.

    Tu t’es senties attaquées par moi, à travers ce film parce que, d’une certaine façon, tu te projettes dedans.
    Tu aimes viscéralement Gladiator.
    Tu fais corps avec lui…
    Or ce que tu ressens, même si cela est réel en toi, n’est pas la réalité objective. Tu me connais suffisamment maintenant pour savoir que ton ressenti t’a dupé et que tes émotions sur l’instant ont gouvernées ta raison.

    Je réagis pour finir à ce que tu écris ici :

    Là, je ne relève même pas, tellement cela m’attriste que tu puisses penser cela ; il me semble que tu parles d’un sujet que tu ne peux pas comprendre, dans la mesure où ces spécificités ne sont pas présentes dans ton Être.
    Tes champs émotionnels sont peut-être très disciplinés, très rigoureux et pas si vivants que cela…

    Tu n’en sais rien. Elles sont présentes, oui mais elles ne s’expriment pas à travers mes discussions. Mes émotions appartiennent au champ du “privé”.
    C’est peut-être ce que d’aucuns appellent, la pudeur.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2019 à 17 h 19 min

    Je vais commencer par prendre pour exemple le mot “conséquent”.
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/cons%C3%A9quent_cons%C3%A9quente/18364
    La signification évidente étant “faisant suite à quelque chose”.
    A moment donné est apparu le sens de “grande quantité” (j’ai pas farfouillé l’historique, mais on peut le deviner).
    Dès lors, on constate que le commun des mortels se met à employer des mots pour leur donner un sens qui n’existe pas et n’existera jamais en dehors d’un contexte bien particulier. Exemple : “j’avais très faim, j’ai fait un repas en conséquence” ou “mon repas est conséquent de ma faim, celle ci étant très grande”. Ce qui admet que “j’ai fait un repas conséquent” signifie “j’ai fait un grand repas”. Pour me moquer des hurluberlu qui acceptent, tel les benêts qu’ils sont, que “conséquent” signifie bien “grand”, je me permet d’employer le mot à sa juste valeur. Exemple : “j’ai fait un repas conséquent” pour dire que j’ai fait un petit repas car je n’avais pas très faim, là où quelques benêts comprendrons indéniablement que j’ai fait un “grand repas”. Je peux être espiègle des fois, mais c’est en raison de mauvaise foi d’autrui ou de raisonnements “biaisés” ou “limité dans un univers trop restreint”, donc bien mérité.

    Pour ces concepts de “haut potentiels”, j’ai l’impression qu’il en va de même : les mots n’ont plus leur sens, se mélangent, se perdent, et par on ne sait quels miracles trouvent des sens nouveaux qu’on aurait jamais imaginé à la base.
    Pourquoi complexifier ce qui est évident ?
    L’intelligence revêtit de multiples facettes, l’humain étant aussi multi-potentiels.
    Il me semble plus judicieux de représenter ce qu’est l’humain en long, large, travers et profondeur avant de se lancer bêtement dans un combat stérile de “qui que c’est qui a raison à propos de la signification profonde de HPE ????”.

    Déjà, pour commencer, chacun aura des niveau de sensibilité différentes. Je parle des sens aussi bien objectifs que ceux subtils. Pour moi, les 5 sens ne sont que des outils de mesures, fonctionnant variablement selon chaque individus. Par eux transitent les informations des interactions avec le monde extérieur à soi, et sont alors traitées par le cerveaux.

    Les émotions sont dans la partie interprétation de ce qui se passe, par réaction, et sont donc assimilable à l’intelligence ou ce qui en découle. De même que l’analyse et mesure visuelle, la perception et profondeur du toucher, l’acuité et précision auditive, le sens et reconnaissance du goût, et la perception et compréhension des émotions. Pour chaque sens, on aura donc une mémoire, sensibilité, acuité, précision, fidélité à la réalité, compréhension du message reçu, usage que l’on en fera incluant filtre et tri selon les besoins immédiats ou futurs, et donc réactions diverses dont émotives.
    De ces perceptions, il peut y avoir confrontation avec la bibliothèque interne empirique du connu, et évaluation en fonction pour réactions. En gros, tout s’apprend, et on apprend parfois sans s’en rendre compte.
    Cependant, dans tout ce système, on a parfois l’impression que certains individus sont plus ou moins doué à la représentation conceptuelle, l’analyse élémentaire, la facilité d’apprentissage et la mémoire.
    On aura des performances différentes selon chacun.
    Face à ces différences, on en vient à une sorte d’inconfort demandant des efforts supplémentaires (et accessoirement la perte d’énergie lié + agacement logique allant avec) lorsqu’on est face à des individus qui ne sont pas au même niveau que soit. Cela ne signifie pas que l’on est supérieur, juste que pour réfléchir, interpréter et analyser la réalité on est éventuellement plus habile que d’autres dans certains domaines.
    Pour un joueur de foot, c’est indéniablement la même problématique, mais d’un autre ordre. Demandez à une équipe de joueur pro d’intégrer quelqu’un qui n’a jamais touché un ballon de sa vie ni même fait de sport. Il sera certainement exclue, mis sur le banc de touche en espérant qu’il n’y ait jamais besoin de remplacer un des bons joueurs par ce néophyte.
    C’est pour cela que l’on aime être “entre sois”, ou gens qui nous ressemblent.
    (je sais pas pourquoi, mais je pense aux “piliers de bars” et “gilets jaunes” en écrivant cela)
    C’est une forme de “faiblesse”, de “facilité”, et témoigne finalement d’une intelligence pas si grande que cela car inapte à comprendre ces différences et à l’adaptation. (je pense à toutes celles et ceux faisant preuve de mépris face à moins doué qu’eux … bouuuuh ! Honte à ces gens là !)
    Pour ma part, j’aime me mêler à toutes sortes de gens, m’adapter, apprendre, découvrir.
    Et même si j’en sort trop souvent déçu et fatigué (bêtise humaine et limites intellectuelles), au moins j’aurais appris là où d’autres resteront “enfermé” dans leurs croyances.

    Donc, ces concepts de “HPE” ou “HPI”, cela me semble peut être inadapté pour bien définir un individu.
    Le problème étant qu’on peut leur faire dire ce que l’on veut, ainsi ce que l’on ne veut pas.
    C’est à dire tout et son contraire.

    Si je m’en tiens aux mots, “haut potentiel émotionnel” signifierais que l’on a une grande marge de réaction à son environnement. Pourquoi cela et qu’est ce que cela induit ? Cela induit forcément une grande perception et compréhension de ce qui se passe, et donc la sensibilité étroitement liée.
    L’émotion peut tirer ses sources dans l’intelligence, ou bien les perceptions immédiates.
    Quelqu’un nous bouscule ? Hop ! De la colère ! (émotion perceptive)
    On sait que si on offre des fleurs à sa bien aimée, cela va lui faire plaisir, alors le seul fait d’acheter ces fleurs et de réfléchir au conséquence : hop ! De la joie ! (émotion cognitive)
    Sans le savoir, on a une carence en vitamine D, et le corps se fait mission de le faire savoir : hop ! Etat de déprime, tristesse ! (émotion intuitive)
    Le potentiel émotionnel étant la qualité de ces messages, et leur efficacité à nous faire prendre de bonnes décisions. (il y a aussi les émotions trompeuses)
    Une grande intelligence émotionnelle correspondrait donc à bien faire le tri et reconnaître chacune d’entre elle de façon optimales, aussi bien chez soi que chez autrui.
    Un grand potentiel émotionnel signifierait donc qu’on est envahi par toute sorte d’émotions en pagaille, sans forcément ni avoir pouvoir dessus, ni bien comprendre ce qui se passe; ces deux points pouvant être travaillé avec le temps.
    Practice makes perfect !

    Voilà pour ma courte contribution à apporter du grain à moudre.
    J’espère que cela aura mis en évidence l’importance de hiérarchiser et mettre en ordre toutes ces capacités chez l’humain. (au lieu d’affirmer “ceci est faux”, ou “ceci n’existe pas”)
    Et surtout à tomber ses préjugés, et faire preuve de plus de tolérance.

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 mars 2019 à 11 h 05 min

    Le fait que je sois moi et personne d’autre est donc l’un de mes plus grands atouts. Les blessures émotionnelles représentent le prix à payer pour être soi-même.
    Autoportrait de l’auteur en coureur de fond –
    Haruki Murakami

    @jabberwocky : Merci pour les termes de ta réponse. Dans le fond, est-ce l’association des champs émotionnels avec la notion d’intelligence qui te “gêne” ?
    Si tel est le cas, là, n’était pas le sens de mon questionnement et encore mois, le sens d’orientation que je cherchais à cartographier…

    Je termine donc, ici ma contribution sur ce fil, en remplaçant l’abréviatif HPE, par le Savoir-Être.

    @etienne31 :

    Si je m’en tiens aux mots, “haut potentiel émotionnel” signifierais que l’on a une grande marge de réaction à son environnement. Pourquoi cela et qu’est ce que cela induit ? Cela induit forcément une grande perception et compréhension de ce qui se passe, et donc la sensibilité étroitement liée.

    Oui, c’est ainsi que je le “vois”

    En conclusion, je laisse ce fil, suspendu à ses propres “lianes invisibles” composer et danser avec les Vents contraires…sa chorégraphie d’Être m’apparaît plus gracieuse, à l’abri des regards, derrière le rideau…jamais sur la scène.

    Si tu n’as pas d’empathie et de relations personnelles effectives, peu importe que tu sois intelligent, tu n’iras pas bien loin…

    Savoir entretenir de bonnes relations avec les autres, c’est en grande partie savoir gérer LEURS émotions

    .

    Daniel Goleman

  • olbius

    Organisateur
    25 juillet 2020 à 15 h 09 min

    Une personne intelligente émotionnellement est une personne qui:

    1. Comprend l’intérêt de chaque émotion.
    2. Connait le lien entre ses différentes émotions.
    3. Ne se laisse pas conduire par ses émotions.
    4. Arrive à orienter ses émotions.
    5. Accepte ses émotions.

    Une personne intelligente émotionnellement :

    1. Comprend les émotions des autres comme si elles étaient siennes.
    2. Sait faire ressentir les émotions qu’elle veut transmettre.
    3. Se montre vulnérable pour se faire ressentir accessible et humain.
    4. Sait que ses émotions sont passagères.
    5. Sait quand il faut parler, et quand il faut écouter.
    6. Comprend les actes des autres sans les juger.
    7. Peut facilement s’adapter et s’intégrer dans un groupe.
    8. Sait qu’elle est sensible et se protège.
    9. Sait qu’elle peut être affectée par l’énergie d’une autre personne.
    10. Apprend des critiques des autres.
    11. Montre de l’empathie.
    12. Est authentique, car elle n’a pas peur d’exposer ses émotions.
    13. Sait pardonner, et ne laisse pas son égo prendre le dessus.
    14. S’excuse quand elle commet une erreur.
    15. Détecte les manipulateurs, et a une forte compréhension de ce qui se passe dans le cerveau des autres.

    Source : Quelles sont les caractéristiques d’une personne intelligente émotionnellement ? (Quora)

    Ça vous semble juste ?

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