Haut Potentiel Émotionnel adulte

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 juin 2018 à 19 h 24 min

    Bonjour Néoplume,

    Je me permets de poser un simple regard, dépourvu de toute substance de science, de démonstrations, d’infirmation ou bien de confirmation ; un simple regard Humain, un regard personnel, non pas sur le socle de la vérité, mais posé sur le pilier “ignorance interrogative” qui se pose sur votre regard et les paysages qu’ils semblent décrire, imaginer, dessiner et peindre…avec les couleurs de votre palette personnelle.

    Je reprends donc l’ensemble de vos paysages exprimés, non pas pour les repeindre, mais juste pour essayer de les comprendre afin d’essayer d’adoucir un peu quelques couleurs.

    A la première lecture, je ne vous le cache pas, j’ai ressenti de la tristesse, jaillie non pas de votre regard posé sur le domaine “HPE”, regard posé en toute liberté pour son expression, mais peut-être jaillie de ce que j’ai perçu comme un “jugement” quelque peu condamnant…voire accusant..

    Le HP devient comme le dyslexique, l’autiste beaucoup de gens semblent vouloir l’être… Donc ceux qui ne sont pas surdoués peuvent se dire HPE et cela est entretenu par une personne qui n’a aucune compétence sur le sujet mais qui aime publier des vidéos sur youtube.

    “Pour avoir tenté d’échanger avec des personnes qui se crient HPE, j’ai constaté (et je ne suis pas la seule) qu’il est impossible de leur parler tant leurs croyances et leur narcissisme sont importants. Tout est pris au premier degré sans recul… j’y ai trouvé beaucoup d’égocentriques.”

    Les personnes dont l’hypersensibilité émotionnelle est “criante”, ne crient pas sur tous les toits leur état d’Être, chacune d’entre elles est unique et par conséquent différente de ses semblables.
    Bien au contraire, il est très facile de leur parler, d’avoir des échanges bienveillants et constructifs ; la notion de “parler” est très dense, selon les intentions dont on l’habille.
    A mon sens, parler, c’est entrer en communication avec un autre Être, parler c’est échanger des regards, des expériences, parler c’est partager, parler c’est s’enrichir et apprendre au contact des autres.
    Me viennent à l’esprit ces mots de Jung “Tout ce qui nous irrite chez l’autre, peut nous aider à mieux nous comprendre”.

    Comment comprendre cette intensité d’un état d’Être, dans sa totalité d’intensité, sans avoir éprouvé, ressenti, expérimenté au quotidien, tout l’impact des effets, causes et conséquences de cet état d’Être ?

    Vous évoquez les notions de “croyances, de narcissisme, d’égocentrisme, de manque de hauteur dans le regard”, mais ce n’est que votre angle de vision, ce n’est Ppeut-être que votre propre “ressenti”, extraction ou interprétation ?
    Ces personnes que vous “habillez” de votre perception personnelle, est-elle remplie de juste, est-elle juste, est-elle le reflet de la “réalité” ou bien le reflet de votre perception personnelle ?

    “Qd j’écris qu’il devient comme le dyslexique et l’autiste… ce n’est pas nier ces deux pathologies mais il est de plus en plus “naturel” de se revendiquer dyslexique ou de revendiquer son enfant comme autiste. Pour l’autisme nous sommes passés de 1 sur 9000 à 1 sur 100 selon certains asso de parents gouroutiques.”

    Comment est-il possible d’associer l’hypersensibilité à une pathologie ? Selon quel socle, selon quels paramètres, selon quels curseurs ?

    Je ne peux comprendre la notion de “revendication” ; au mieux je pourrais comprendre la notion d’identification…vers la compréhension.

    “Non tout enfant avec des troubles de la relation n’est pas autiste mais lui mettre cette étiquette dès le plus jeune âge risque de l’empêcher de s’ouvrir…
    Non, avoir des troubles des apprentissages, un retard intellectuel etc… ne font pas de vous un dyslexique ou dysmachinchose…

    Les cases, les étiquettes, les rangements…sur, sous, avance, retard…une fois de plus, les bases posées sont-elles remplies de justesse et d’ailleurs, qui les fixe, qui les détermine, qui les impose…?

    “Se sentir agressé par les autres, être égocentrique, ne pas relativiser, ne pas vouloir entendre l’autre et avoir QItotal < 130 ne fait pas de vous un HP quelque chose…”

    Là, si j’ai bien compris votre pensée (pas très jolie à mon sens), la notion de Haut Potentiel, telle que vous la voyez, est validée par la preuve nombrée codifié par le WAIS, le fameux sacré saint 130.

    Je peux le comprendre et je le comprends dans la mesure où, pour être “breveté” haut potentiel-surdoué, c’est sur cette base numéraire que le curseur a été posé.

    Toutefois, compte-tenu de ma pensée que tout évolue, tout se transforme, tout est en mouvement permanent et que les “paramètres” ne sont que des “circonférences” imaginées…de ce qui EST ou bien de CE QUI DEVRAIT ÊTRE, tel que d’autres personnes les imaginent ; qui pourrait affirmer, que dans quelques décennies, la notion de Haut potentiel n’aura pas évolué…?

    Qu’est qu’un HP quelque chose ? Peut-on parler de “chose” lorsque l’on essaie de comprendre l’Être et ses univers inconnus en la matière ?
    Les notions de “haut”, de moyen et de “bas” ne sont-elles pas relatives, ne sont-elles pas des éléments de comparaison et de référence “variables ” ?
    Que sont les “haut” que sont les “bas” ? Sommets, strates, sous strates…?

    “Le HPE n’existe dans aucune nosographie et même pas dans le DSM5 ça veut tout dire…”
    L’horizon n’existe pas et pourtant, vos yeux le voient, le distinguent…et l’imaginent souvent.

    C’est notre cerveau qui décide de la perception qu’il nous transmet de ce qui serait la réalité, mais est-ce bien la réalité réelle ou bien la perception de la réalité qu’il nous transmet ?

    Ah, les particules de poussières ne sont visibles que lorsqu’elles sont rendues visibles par la lumière Naturelle ; les yeux ne les voient pas lorsqu’il fait sombre…et pourtant, ces particules dansent et voltigent dans les airs…

    L’hypersensibilité n’est pas une pathologie à mon sens ; c’est un cadeau précieux ; c’est une force et une fragilité et de vous à moi, je n’utilise pas mon hypersensibilité pour m’auto-déclarer Haut potentiel intellectuel, mais juste pour essayer de comprendre le comment et le pourquoi, je suis l’Être que je suis.

    COMPRENDRE, tout simplement.

    Je termine en empruntant ces mots à Christian Bobin :

    “Il n’y a pas de plus grande joie que de connaître quelqu’un qui voit le même monde que nous. C’est apprendre que l’on n’était pas fou” Extrait de “La Dame Blanche”

  • daisy

    Membre
    4 juin 2018 à 12 h 41 min

    Merci @aile pour ces deux vidéos, comme @ninette cela me parle.

    L’hypersensibilité émotionnelle est surtout évoqué, et qu’en est-il de l’inhibition intellectuelle dù à l’hyperémotivité ?

    Je me permet de parler de mon cas pour illustrer mon questionnement.
    A mes 13 ans ( il y à donc une bonne trentaine d’années, dans quelle mesure étaient-il fiable ?) toute la section de mon école qui était plutôt élitiste, a été obligée de passer un teste de QI, (J’ai eu le meilleur résultat, je ne me souviens pas du chiffre, mais les réactions de mon entourage ont été de me considère encore plus feignante que ce que j’étais déjà vu mes mauvais résultats scolaire.

    Je me souviens avoir pris un sacré savon, ma mère portée sa croix …
    J’ai développé une phobie de tout ce qui est évaluation, passer un teste de QI actuellement est au dessus de mes moyens.

    Peut-on parler de verrouillage intellectuelle au même titre que émotionnel quand on grandît dans un milieu toxique ou malveillants, qui entraînerait une perte total de confiance en sois ?

    Je n’ai jamais lu d’informations à ce sujet, qu’en pensez vous ?

  • cocotte

    Membre
    4 juin 2018 à 16 h 20 min

    @aile c’est très beau ce que tu écris, les êtres hypersensibles m’entourent/m’attirent même si je ne me considère pas moi même comme telle et que je ne les comprends pas toujours. je crois que j’aime justement leur mystère… ils me fascinent. Je dois être attirée par leurs différences.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 juin 2018 à 18 h 05 min

    @daisy : Bonjour Daisy,

    D’après mes lectures et différentes recherches sur le sujet, il semblerait que le “complexe de l’albatros” puise ses sources dans différents “puits environnementaux d’enfance”.

    Par regroupement des différentes “théories du possible”, il semble ressortir en commun, que l’inhibition intellectuelle pendant l’enfance, soit directement liée aux “types d’environnement” dans lequel est plongé le sujet (familial, social, affectif, instructif éducatif, etc…).

    Sont évoquées les notions de “protection”, “d’anorexie intellectuelle” ; voici un extrait du site douance.be sur le sujet :

    En muselant l’expression de son intelligence, ce qui revient à un abandon du vrai Soi, l’enfant développe ce que l’on pourrait appeler une « anorexie intellectuelle », véritable équivalent dépressif, voire suicidaire, puisqu’il s’agit là d’un retournement agressif contre soi-même, d’une automutilation.

    Ce processus endogène actif, généré par les instances psychiques du sujet et qui reflète un besoin d’internalisation des conflits, conduit à une « paralysie intellectuelle » prenant le même aspect fonctionnel que les paralysies hystériques.

    Pour certains, il s’agit d’une véritable « attaque » intérieure contre l’intellect, source des malheurs du sujet. L’enfant passe ainsi d’une inadaptation créatrice à une adaptation régressive et morbide, d’une intelligence sidérante à une efficience sidérée pouvant prendre l’aspect d’une pseudo-débilité dans laquelle l’indicible pourrait prendre les traits de l’impensable.

    Il renonce, baisse les bras, replie piteusement ses ailes, mais son intelligence perdure, engourdie, tel un talent latent chez un talentueux transi. Robert PAGES parle de chômage cérébral et intellectuel.
    Cette « fossilisation » intellectuelle survient donc à chaque fois qu’une expérience douloureuse et pénible n’a pu être mise en mots, et surtout à chaque fois que ce vécu mortifère n’a pu trouver d’écho chez une autre personne.
    Le sujet évite de puiser dans ses potentialités qui demeurent. Ce n’est pas le puits qui est trop profond, c’est la corde qui est devenue trop courte. Une intelligence superficielle ne prémunit-elle pas contre les découvertes en profondeur ?

    Je vous pose ici le lien sur les travaux du Docteur Alain Gauvrit en la matière, une base intéressante pour entrer dans une réflexion personnelle.
    http://pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/gauvrit.htm

    Ai trouvé très peu d’informations relatives aux effets, causes et conséquences de l’Hypersensibilité et de l’hyperémotivité sur le Haut Potentiel.

    Perrine Vandamme tisse ce lien, dans l’extrait ci-dessous, issu d’une vidéo : “Quand c’est la psychiatrie qui dévoile le haut potentiel chez l’adulte”

    https://youtu.be/ikH6y1n1704

    –Les sujets qui n’ont pas pu utiliser leur potentiel dans le sens de la réussite sont plus difficiles à détecter en consultation psychiatrique, alors même qu’ils sont souvent en grande souffrance du fait de la sous-utilisation de leur intelligence.

    Indéniablement, Haut Potentiel rime avec excès. Excès de sensations, excès de stimulations, excès de pensées, excès de sentiments, mais surtout excès d’énergie.

    Ces personnalités sont excessives, avec toutes un style différent, conditionné par le tempérament, qui est une donnée innée, et canalisées par ce qui aura été proposé par l’environnement.
    Si l’environnement a été ouvert, curieux, tolérant et stimulant, mais aussi cadrant, l’énergie est canalisée sur une multitude de rails…

    Dans le cas contraire, l’excès d’énergie reste « coincé » à l’intérieur du sujet, et se retourne contre la personne. Ce qui produit une inhibition en surface, et la création de voies de sortie pathologiques de l’énergie en excès, au travers de symptômes, et ce d’autant plus que le milieu familial aura été pathogène ou non sécurisant.

    On retrouve là en premier lieu des symptômes anxieux et pseudo-obsessionnels, avec une dispersion de la pensée, des raisonnements obsédants, voire de vraies obsessions idéatives (la pensée classiquement décrite chez le sujet à HP comme arborescente perd –ou bien n’a jamais développé- son système de priorités et de tâches subalternes, et devient confuse et « douloureuse »).

    On trouve aussi un risque addictif, soit à des produits (cannabis et alcool préférentiellement), mais aussi des addictions comportementales comme des Troubles du Comportement Alimentaire, l’addiction à internet, ou tout simplement une addiction à la rêverie qui est en fait vivre sa vie en rêve, sans obstacles ni contraintes… Ces addictions ont pour fonction de permettre au sujet de se « vider la tête » face à une pensée qu’il n’arrive pas à canaliser et utiliser correctement.

    Lorsqu’un adulte ou un adolescent de ce type arrive dans le cabinet d’un psychiatre, le psychiatre ne voit que la surface, l’inhibition ou les symptômes, et seule une attention particulière permettra de suspecter le HP caché. D’où un sacré risque de passer à côté d’une donnée centrale de la problématique, et de ne proposer qu’une prise en charge partiellement efficace.

  • cocotte

    Membre
    4 juin 2018 à 21 h 18 min

    @aile décidément tes lectures et recherches sont pointues sur le sujet et j’y trouve un éclairage nouveau pour expliquer les comportements pour le moins excessifs de certains HPE. Je rajouterai par Experience que les notions d’anorexie/ atrophie et de fossilisation peuvent tout aussi bien concerner l'”intellectuel” (dans le sens cerveau gauche) que l’intelligence émotionnelle (le cerveau droit). Avec exactement les mêmes effets. S’il n’est pas constamment alimenté de nouveaux stimuli émotionnels, le HPE qui aura grandi dans un terreau “toxique” risque de développer un système de protection auto-destructeur à l’aide de très fortes addictions. Dommage pour l’entourage proche qui risque de morfler aussi !

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juin 2018 à 15 h 00 min

    Bonjour à tous.

    “Nous ne voyons bien qu’avec le Coeur…”, le “cerveau du coeur”, l’intelligence du Coeur, les champs émotionnels, les “Hauts perchés aux sommets ou strates des émotions” ; autant de questionnements, que de recherches en la matière, pour essayer de comprendre ce qui relie le TOUT.

    Je cite, une extraction de la vidéo que je partage ci-dessous :

    “C’est comme si le coeur et le cerveau ensuite, avaient accès à un champ d’informations, non limité par le temps et l’espace”

    https://youtu.be/iGmGClOonIE

  • rvolt

    Membre
    25 juin 2018 à 11 h 31 min

    Bonjour à tous (et enchanté aussi, d’ailleurs).

    Personnellement, je ne pense pas que l’HPE ne soit qu’un hypersensible sinon ça perd tout son sens et 20% de la population est HPE.

    Pour moi, l’HPE concerne l’intelligence interpersonnelle (des autres), l’intelligence intrapersonnelle (de soi-même).

    Je pense que les gens qui sont HP intra-inter sont des gens qui vivent essentiellement dans leurs émotions et surtout celles des autres.

    Je pense que c’est quelque chose de compliquer à détecter mais ce sont certainement des personnes qui font d’excellents thérapeutes, psychologue, sociologue, leader en tout genre.

  • rvolt

    Membre
    25 juin 2018 à 11 h 40 min

    S’il y a bien une chose que je n’ai jamais comprise c’est la peur bleue que les gens ont des PN.
    Ok, c’est hard mais il n’y a pas qu’eux

    En plus, un bon manipulateur, doit être doté d’une empathie fulgurante (qu’elle soit froide ou pas).

    Je pense que les HP attirent les manipulateurs, mais tous les manipulateurs mais qu’il ne faut pas tout de suite qualifier le “loup” de Pervers Narcissique.

    Je pense également que les meilleurs manipulateurs sont, naturellement, des personnes qui comprennent avec finesse les faiblesses et les qualités d’autrui. On ne peut pas enfermer un coeur (ou un cerveau comme vous voulez) sans en avoir fait la cartographie complète.
    Ça demande aussi une bonne intelligence de soi, savoir se gérer, jouer la comedie, être persuasif,… etc.

  • Membre Inconnu

    Membre
    17 février 2019 à 14 h 02 min

    De plus en plus de spécialistes soulignent d’autres aspects de l’intelligence et des potentiels humains. Comme l’intelligence émotionnelle et perceptive.

    Le QI ne prend pas en compte notre comportement dans un environnement non structuré, qui correspondrait mieux à la réalité vécue.

    « C’est une question sensible, » confirme Maria Pereira-Fradin, maître de conférence en psychologie et chercheuse au CNRS. «

    Le QI a un avantage : c’est un indice précis, un chiffre qui situe un individu par rapport aux autres. Même si la mesure présente un certain confort, elle a de sérieuses limites qu’on a tendance à oublier. Car ce chiffre global ne donne pas beaucoup d’informations sur le fonctionnement cognitif, et ne prend pas en compte certaines caractéristiques non intellectuelles très importantes comme des traits de personnalité, la motivation et la créativité. D’ailleurs, de nombreux psychologues refusent aujourd’hui de se baser uniquement sur le QI pour évaluer le potentiel d’une personne. »

    Pour l’américain Daniel Goleman, psychologue de formation, ex-enseignant à Harvard, aujourd’hui président de la société Emotional Intelligence Services, la notion habituelle d’intelligence néglige un aspect essentiel du comportement humain : nos émotions.

    Le concept de l’intelligence émotionnelle a pour origine Thomdike en 1920 qui mesure l’intelligence sociale, à côté des intelligences abstraite ou pratique, puis Gardner en 1983 qui parle d’intelligence interpersonnelle, et Goleman en 1995 : why it can matter more than IQ.

    Il n’y a pas de consensus sur la définition de l’intelligence émotionnelle. Elle serait un ensemble d’aptitudes relatives au traitement intellectuel des émotions pour Saloway & Mayer, un mélange d’aptitudes et de traits de personnalité pour Bar-On, Goleman, Petrides & Furnham. Le consensus est qu’elle est liée à des compétences combinées.

    Pour approcher une définition de l’intelligence émotionnelle :

    Qu’est-ce qu’une émotion ? C’est ce qui nous fait bouger (movere : mouvement en latin), qui nous perturbe.

    Les 5 dimensions de l’émotion, selon Scherer 2001, sont :

    les pensées suscitées,
    les modifications biologiques (neurologiques et physiologiques),
    les modifications comportementales et
    expressives (mimiques),
    l’expérience subjective (ressenti).
    On distingue l’humeur, un état durable, de l’émotion qui est relativement brève et provoquée par un stimulus.
    Les émotions secondaires sont sociales, culturelles , telles la honte, la culpabilité, la jalousie, la fierté…

    Comment évaluer l’Intelligence Emotionnelle ?

    C’est une aptitude cognitive comprenant 4 composantes :

    . perception et évaluation de ses propres émotions et celles des autres, celles des événements…

    . utilisation des émotions dans l’activité de pensée : c’est la capacité à utiliser ses émotions pour
    juger ou mémoriser certaines informations

    . compréhension et analyse des émotions : c’est à dire raisonner sur les émotions

    . régulation réflexive des émotions : écouter, contrôler et agir en vu de leur expression ou de leur
    évitement

    Une analyse des études menées sur la mesure de l’intelligence émotionnelle (Trait Emotional Intelligence Questionnaire, Petrides & Farnham en 2001, Zeidner en 2005, Corso en 2001, Brasseur & Grégoire en 2010), montre que les résultats des études sont contradictoires : les résultats dépendent de l’outil que l’on utilise !

    Cependant, il semble y avoir une faible relation positive entre réussite scolaire et Intelligence Emotionnelle, ainsi qu’une grande variabilité interindividuelle à l’intérieur d’un groupe de HP.

    En clair, on ne peut pas parler d’une intelligence émotionnelle propres aux HP, ses caractéristiques sont liées aux facteurs externes de développement liés à l’histoire de l’individu (notamment son environnement familial et scolaire). En partant de dons similaires, les catalyseurs expliquent des trajectoires différentes.

    D’où l’importance des conditions éducatives susceptibles de favoriser le développement individuel !

    En conclusion :

    Les compétences émotionnelles (terme plus approprié qu’intelligence émotionnelle puisque cela est lié au développement de l’individu) n’apparaissent donc pas comme une cause, mais comme une conséquence, le fruit de multiples facteurs génétiques, environnementaux, cognitifs et non cognitifs.

  • Membre Inconnu

    Membre
    17 février 2019 à 14 h 26 min

    @jabberwocky : HPE vous avez dit HPE ? C’est avec plaisir que je suis à ta disposition pour en discuter.

    https://youtu.be/AYh5LygPBs4

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