Apaisement de l’intellect et équilibre

  • byron

    Membre
    4 juin 2020 à 18 h 44 min

    Moi je fais des Rubik’s cube ou des sudoku quand j’en ai pas sous la main… Sinon le mieux pour l’équilibre c’est le lien aux autres… Avec le lien de confidence, mais on s’attache trop à moi, ils deviennent dépendants ou commencent à prendre peur, se défendent et me déçoivent et le drame recommence pour moi … Donc je prends un rubuk’s cube…

  • jasper

    Membre
    4 juin 2020 à 18 h 49 min

    En effet la méditation arrête bien le cerveau, mais au début c’est hyper difficile. Il faut vraiment croire aux miracles pour ne pas tout abandonner. Par contre, quand on commence à y arriver c’est tellement rassurant de sentir sa tête s’arrêter. Je me demande un peu quand même si ça ne devient pas une petite drogue par moments.

    On arrive de plus à supporter de rester longtemps dans un train ou un avion sans s’assommer avec les films, et ca rend les longs voyages très agréables.

    Et puis, si on commence à maitriser ce qu’on appelle le scan corporel, une petite douleur par ci où par la disparaît souvent sans gros effort. C’est vraiment de la sorcellerie.

  • toc

    Membre
    9 juin 2020 à 16 h 40 min

    je pense que nos sens éveillés sont l’occasion de se sentir vivant et apaisé en libérant l’esprit de nos errances.

    @NEBA, c’était mon propos. Peut-être mal exprimé.

    Que nous avons tendance à rechercher un travail qui stimule toujours plus notre intellectuel, ou bien de s’ennuyer au boulot et, pour compenser, en rentrant chez soi on se met à étudier un sujet.

    Peut-être que c’est une erreur. Peut-être qu’une solution pour apaiser ce cerveau d’avoir une activité manuelle et/ou de création.

    Mais j’avoue, je n’avait pas penser aux petits plaisirs dont tu parles. Peut-être qu’au lieu d’être dans le faire, (une activité, une création…) on devrait plutôt dans l’être. De <font face=”inherit”>se ménager des moments comme ceux-dont tu parles où l’on profite de cette </font>hyperesthésie<font face=”inherit”> dans des moments de calme. La joie d’être dehors, de sentir le vent sur sa peau…</font>

  • hanae

    Membre
    18 juin 2020 à 16 h 44 min

    Pour ma part, j’avais un métier purement intellectuel et je m’ennuyais quand même de quelque chose. En rentrant du boulot, j’avais besoin de m’aérer l’esprit, je passais tout mon temps à aménager le jardin, à planter, désherber. Je tenais sur les nerfs au travail. J’ai réalisé dans le cadre des projets professionnels que je me sentais mieux en mélangeant intellect et assistance aux autres. Il me manquait le côté humain. J’ai essayé de suivre mon instinct, je me suis totalement reconverti dans le domaine social mais au bout d’un moment j’ai été épuisé.

    Je rêve d’un métier passion où je puisse exprimer ma créativité et être utile. Aujourd’hui, je cherche toujours ce qui me conviendrait.

  • arol

    Membre
    9 juillet 2020 à 11 h 10 min

    Bonjour à tous,

    J’aurais une question concernant cet équilibre. Je vois beaucoup de personnes avec une passion et des préférences pour certains sujets. Comment fait on quand chaque chose est intéressante et que l’on a envie d’explorer l’ensemble des possibilités ?

    Est ce qu’il y a des personnes qui ont trouvé un équilibre dans l’ensemble de leur besoin ?

    Plus concrètement :

    J’ai fait mes études en écologie et la recherche est extrêmement grisante et permet de laisser son cerveau partir dans une arborescence explosive. j’aimerai être chercheur

    Je passe énormément de temps avec les animaux domestiques, avec lesquels la communication entre eux et moi est plutôt limpide. J’aime ces moments de partage simple. j’aimerai être éducateur/communiquant interspécifique humain chien cheval chat

    Je passe des heures à exprimer mes émotions via le dessin et la musique et notamment la musique de chambre piano/violon. j’aimerai être musicienne

    Je laisse mon corps parler à travers la danse, la méditation et le taichi. j’aimerai être danseuse et maître d’arts martiaux


    Sinon c’est l’enfant de 12 ans qui s’exprime et maintenant j’en ai 27 X). Comment fait on pour choisir lorsque c’est l’ensemble qui forme ma personne ? est ce qu’il y en a qui ont eu ce genre de problème ?

    Je vous souhaite une bonne journée 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2020 à 13 h 25 min

    J’ai trouvé comment passer d’une passion à un passe-temps, de l’intellect au manuel, de la solitude au social, etc. J’ai arrêté de travailler.

    De 18 à 22 ans, je suis passé d’apprenti-homme-à-tout-faire dans un théâtre à régisseur général d’une petite troupe qu’on a monté avec des potes. En même temps, je jouais dans un groupe, j’écrivais des éditos et des pamphlets dans un fanzine, étais échassier de rue.

    Et je me suis fait le pari que je ne travaillerais plus. C’était il y a 29 ans. J’ai fait la manche 3 ans, jonglage, guitare et depuis j’ai eu le RMI/RSA. Je récupère, je répare, je troque, je partage, je donne, je reçois. C’est en phase avec mon idée politique principale qui est qu’il faut arrêter de consommer comme des cons si on veut préserver notre futur. “la seule chose qui pourra détruire le capitalisme est de créer des mondes qui pourront s’en passer”, in ‘Appel’. (je paraphrase).

    J’ai vécu en camion, ouvert des squats un peu partout, écrit des textes, des chansons, un livre, j’ai appris la mécanique au fur et à mesure des pannes, à me soigner seul si possible, j’ai aussi eu tout le temps que je voulais pour lire (sciences, psycho, etc, etc), j’ai joué dans une vingtaine de groupes (hippy-core, jazz-punk, électro-new-wave avec un chanteur liturgique libanais, chanson française-noise, du trash-hard-rock, du plonk, du kraut-core-noisy-criard), organisé des centaines de concerts.

    J’ai vécu en ville, à la montagne, à la campagne. J’ai rencontré maints collectifs alternos dans toute l’Europe (hippies, néo-ruraux, post-punks, autonomes, techno-artistico-défoncés, artiste à la con, circassiens), leurs points communs : le consensus dans les prises de décision et n’utiliser l’argent que lorsqu’on qu’on ne peut pas faire autrement. J’ai participé à d’innombrables chantiers. Et je flémardise quand je veux.

    J’ai travaillé un peu au black, trois quatre mois en tout. Un beau chantier d’ailleurs, l’isolation phonique de la salle de répèt’ d’une maison des jeunes auto-gérée à Louvain-la-neuve.

    J’ai de bonnes discussions existentielles, je continue à m’instruire (‘Pour en finir avec dieu’. Richard Dawkins). Je dessine, fais à manger, fais le ménage, des promenades, des mots fléchés pour me vider la tête.

    Certes, j’ai un certain culot, mais je me suis toujours dit que si je n’essayais pas, je ne peux pas savoir

  • arol

    Membre
    9 juillet 2020 à 13 h 40 min

    Merci pour le témoignage de ta vie, c’est beau à entendre et je suis impressionnée par le courage que tu dois avoir pour avoir fait ça !

    Je t’avoue que j’aurais préféré avoir un témoignage me disant qu’il était possible de faire tout ça sans se marginaliser encore plus Rofl

    Mes peurs m’empêchent de partir dans ce mode de vie qui pourtant me paraît libre …

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2020 à 13 h 49 min

    @Arol J’avoue que ce ne n’est pas que le courage qui m’a poussé, c’est aussi que je pétais pas mal les plombs dans le monde normal, il m’arrivait régulièrement de pleurer dans ma voiture en allant bosser. Je n’ai pas vraiment choisi, j’ai dû le faire pour ma santé mentale, la fuite est merveilleuse pour ça. Et puis mettre mes actes en rapport avec mes idées m’a été inculqué.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juillet 2020 à 13 h 56 min

    Et aussi, quand tu commences à rencontrer des gens plus ou moins dans le même trip et qui ont des choses à t’apprendre, ça va tout seul. Il faut quand même une certaine force mentale pour continuer TA route et pas trop te faire bouffer par des collectifs trop… collectifs.

    Et puis on parlait ici d’équilibre, la recherche d’équilibre est primordiale mais est sans fin, il faut toujours rétablir parce que le monde bouge autour, parce que tu changes, parce que la vie est remplie d’aléas que tu ne peux contrôler. La métaphore du vélo est assez juste, si tu arrêtes de pédaler, tu tombes assez vite.

  • hanae

    Membre
    9 juillet 2020 à 14 h 07 min

    Je commence juste à m’extraire de cette vie qui m’étouffait alors je suis au même point que toi, j’expérimente, je tatillonne…
    Il est vrai qu’il semble difficile de trouver un métier exclusif multi-potentiel, il faut moduler avec le temps alloué aux loisirs. Je ne sais pas encore comment procéder pour concilier les deux, j’ai encore des lacunes en communication pour pouvoir lancer un projet qui me comble totalement.

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