Adulte surdoué : caractéristiques

  • olbius

    Organisateur
    6 avril 2021 à 1 h 39 min

    S’il est impossible de dresser le portrait-robot d’une personne à haut potentiel, certains signes matérialisent ce fonctionnement si particulier.

    Source : Ces signes qui montrent que vous êtes (peut-être) surdoué

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 avril 2021 à 3 h 47 min

    M’oui @olbius … Ce sont “des signes” en effet, mais ni si significatifs, ni si déterminant (en conséquence) si je me fonde sur ma perception du “surdoué” (celle d’un “esprit éveillé” et “capable” (d’une façon ou d’une autre)), elle qui devrait pouvoir intégrer bien d’autres critères que ceux uniquement retenus lors des tests de QI (notamment) et comme je l’ai exprimé par ailleurs…

    Je crois (pour y revenir) que pas mal de personnes qui ne cochent pas nombre de ces cases-signes pourraient néanmoins très bien posséder des compétences et des aptitudes annexes très intéressantes… Certes, l’intellectuel et/ou le cognitif importent… Mais aussi, l’émotivité, la sensitivité, la créativité, l’inventivité, être intuitif ou même instinctif (en ce que cela reste une capacité à part entière) sont des traits remarquables et suffisants pour les mettre (parfois) nettement devant ce qui déterminerait un “zèbre” (dénomination telle qu’entendue communément ici ou ailleurs) relativement à l’un, l’autre ou plusieurs de ces points spécifiques et ignorés, eux qui ne sont absolument pas négligeables pour considérer le particularisme et les qualités d’un être humain.

    Disons qu’à se focaliser sur ces seules caractéristiques (d’entendement logique) particulières et/ou si l’on s’échine à ne se concentrer que sur ce fonctionnement distinct-là, on accède (bien sûr) par cette lorgnette à entrevoir un pan définit et restreint de notre esprit humain (et beaucoup ont nécessité à remplir cette étape initiale pour (enfin !) se retrouver au sein d’un groupe identifiable) cela offrant des informations utiles à ceux qui sont en recherche personnelle… Il n’en demeure pas moins que cela limitera substantiellement notre angle de vue s’y on s’arrête à cet unique cadre pour se connaître et se comprendre.

    Ces éléments peuvent donc être considérés pour désigner un prototype de profil (empirique et incomplet) prédéfinit (lui qui est reconnu comme exploitable sociétalement) qui distinguerait une personnalité par rapport à d’autres, elle qui se singulariserait donc positivement “par là” (seulement ou entre autre) face à une majorité ne répondant “pas” (ou moins nettement) à ces “signes” isolés… Mais cette définition me déplait en ce qu’elle tend à “classifier” un genre de potentialité en écartant objectivement toutes les autres et en présupposant implicitement et (factuellement) “injustement” que ce seul paramètre donnerait comme un sentiment de supériorité implicite ou formalisé à des consciences… Qui, se sentant (en outre) isolées et fragilisées, trouvent une satisfaction opportune à se contenter de cette vision étriquée, perturbées et perdues qu’elles sont souvent au milieu d’un environnement d’incompréhension.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2021 à 20 h 40 min

    Avec la pensée en arborescence, la pensée va très vite.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2021 à 20 h 55 min

    momosse

    … Mais cette définition me déplait en ce qu’elle tend à “classifier” un genre de potentialité en écartant objectivement toutes les autres et en présupposant implicitement et (factuellement) “injustement” que ce seul paramètre donnerait comme un sentiment de supériorité implicite ou formalisé à des consciences… Qui, se sentant (en outre) isolées et fragilisées, trouvent une satisfaction opportune à se contenter de cette vision étriquée, perturbées et perdues qu’elles sont souvent au milieu d’un environnement d’incompréhension.

    A] Etre surdoué ou zèbre, n’est pas une supériorité puisque la supériorité ce serait plutôt l’aptitude au bonheur (de soi et autour de soi), et que la courbe du bonheur suivrait celle du QI: une courbe de Gauss, où les plus heureux seraient ceux du milieu (ressenti). S’il y a des êtres supérieurs, ce sont ceux qui sont les plus heureux.

    B] Mais pourquoi au nom de la modestie, refuser de voir la réalité en face, celle qui l’est, celui qui l’est, ne doit-il pas s’assumer tel qu’elle/il est?

    C] Effectivement la douance n’est qu’un “paramêtre”, dans cette catégorie, il y a tous les caractères, toutes les sensibilités, tous les gouts, comme à l’intérieur de l’ensemble de la société. Ne retenir que ce critère est effectivement enfermant. Et ce n’est pas une excuse tu as raison, pour expliquer ses échecs,… même si c’est plus difficile,… comme pour ceux qui sont à l’opposé sur la courbe.

  • cinematographe

    Membre
    8 novembre 2021 à 22 h 40 min
  • matty

    Membre
    23 janvier 2022 à 14 h 46 min

    J’ignore d’où vient cette manie de vouloir trouver que certains socio/psychopathes auraient un profil de surdoué ?

    Walt Disney, Staline, Berneys, …

    Faut quand même pas pousser mémé.

  • gueko

    Membre
    23 janvier 2022 à 15 h 18 min

    J’ignore d’où vient cette manie de vouloir croire que tous les surdoués sont forcément gentils et empathiques…

  • olbius

    Organisateur
    15 mai 2022 à 14 h 23 min

    Être haut potentiel intellectuel, c’est « développer une autre forme d’intelligence », estime Audrey Pitet, psychologue clinicienne à Moirans (Isère). Cette intelligence se caractérise par différents aspects : hypersensibilité, révolte contre l’injustice, manque de confiance en soi, hyperactivité du cerveau…
    Sur bilan-psychologique.com, Luc Martrenchar, psychologue clinicien spécialisé dans la détection du haut potentiel, donne quelques caractéristiques supplémentaires chez les personnes à haut potentiel. Ces personnes font preuve d’une forte créativité, d’une empathie développée et sont perfectionnistes.

    Source : QI élevé, hypersensibilité… Quelles sont les caractéristiques d’un haut potentiel intellectuel ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2022 à 17 h 01 min

    Les caractéristiques de l’adulte surdoué étaient pour moi, avant que je n’apprenne que j’en sois un et que je me renseigne sur la question :

    – n’avoir aucun ami ;

    – avoir une arrogance hors norme ;

    – posséder des capacités remarquables pour ce qui est du langage et des mathématiques ;

    – être une encyclopédie sur pattes ;

    – ne pas pouvoir gérer ses émotions ;

    – être franc et être incapable de mentir ;

    – ne jamais s’excuser, même quand on est dans l’erreur et essayer de faire rentrer les autres dans des cases dans lesquelles on ne voudrait pourtant soi-même jamais entrer ;

    – pouvoir échanger durant des heures sans se lasser avec les autres sur n’importe quel sujet comme avec mon cousin (depuis j’ai appris qu’il y a des gens avec lesquels il ne parle même pas, dont son propre frère…) ou faire des monologues durant des heures aussi, comme mon père, en essayant d’écraser les autres sur des terrains qu’il maîtrise.

    Bon, j’avoue que je méprisais voire haïssais mon père et que je ne voulais surtout pas lui ressembler. Vers 20 ans, comme je me posais des questions, j’avais fait un test en ligne qui avait été proposé par un prof de psycho car on était quelques uns à avoir insisté pour connaître notre QI… Mais il s’agissait uniquement de tests psychométriques, et je n’avais pas dépassé les 130 (je n’avais jamais fait ce genre de tests auparavant, et j’avais lâché avant la fin car j’avais chronométré le truc comme pour Mensa) mais j’avais explosé les scores du test de QE aussi proposé, alors j’ai cru que j’étais HPE… Et quand j’avais passé le pré-test Mensa en ligne il y a quelques années sous l’insistance d’un mec qui me disait que je pourrais être la femme de sa vie et blablabla, et que je l’ai réussi, j’ai eu tellement peur des résultats que j’ai dit “ce ne sont que des tests psychométriques qui ne veulent rien dire” (euh oui, c’est quand ça arrange…) et j’ai envoyé chier le mec car je l’explosais au score de QE qu’il m’avait aussi donné à faire. Je me demande s’il a passé Mensa depuis… Bref, de toute façon il avait un caractère de merde comme mon père et je n’étais pas intéressée…

    Voici ma nouvelle façon de voir les HPI , qui intègre le fait que j’en sois un :

    Pour moi, un HPI peut foncer encore plus vite dans le mur que les autres… Avoir des intuitions et analyses encore plus foireuses car/quand il ne peut pas ou ne prend pas le temps de la réflexion alors que celle-ci est souvent nécessaire – le temps étant d’ailleurs régulièrement un révélateur de vérité – et parce qu’il peut être fragilisé face à certains biais cognitifs et avoir l’esprit encore plus rebelle, plus contradictoire, puisqu’il enregistre tellement d’informations et peut avoir des émotions et des pensées toujours plus nombreuses, diversifiées, ambivalentes, et il peut avoir des sens, émotions et sentiments tellement intenses qu’ils peuvent lui faire perdre sa capacité à raisonner… Et ne pas vraiment se montrer coopératif, donc…

    Je pense, vu mon histoire, que quelqu’un qui se croit HPE peut être en réalité HPI, en confondant le fait de voir bien plus de choses que les autres avec celui de bien les interpréter (mais il n’est ni omniscient ni omnipotent)… Parce que depuis, je pense que je ne suis pas HPE. Et je ne souhaite de toute façon pas l’être, car maintenant il y a des personnes qui insistent pour me dire que je suis HPE et qui se croient HPE alors que pour moi elles ne le sont pas. Bref.

    Je pense qu’un HPI peut avoir encore plus de mal à bien analyser et à comprendre les logiques des autres (y compris celles qui ont le même “niveau” de QI que lui, et cela ne lui viendrait d’ailleurs même pas à l’esprit à certains HPI qu’il suffirait parfois d’enlever par exemple un seul subtest pour que n’importe qui devienne aussi THQI… Et que le QI peut varier énormément en fonction de notre état émotionnel et/ou de santé… Donc il faut arrêter d’être aussi étroit d’esprit… Enfin, c’est chacun que ça regarde, mais après on peut stupidement tomber amoureux de quelqu’un parce qu’on l’aura sous-estimé au départ, ce qui est super con vu le temps qu’il faut parfois pour se remettre de ça… Des mois voire des années, parfois… Et sachant qu’il faut parfois des mois voire années aussi pour se mettre avec quelqu’un pour certains d’entre nous… Super, quoi… Bref…) voire peut prendre les autres pour des aveugles et/ou des idiots s’il n’apprend pas à penser différemment et à entrer suffisamment dans les esprits des autres, qui sont pourtant aussi complexes que lui, et aussi différents les uns des autres qu’il peut l’être d’eux, et s’il n’arrive pas à prendre plus de recul et faire une réévaluation cognitive de ses sens, émotions, sentiments, pensées… Et faire le tri dans toutes ces informations si éparses et abondantes qui peuvent lui créer plus de confusion mentale, et se perdre dans tous ces chemins qu’il peut emprunter et que certains ne pourraient même pas envisager et/ou encore arpenter…

    Un HPI peut connaître encore plus de frustrations, et des frustrations considérables à cause de tous ces choix qui pourraient lui appartenir mais qu’il ne peut pas toujours saisir… Et lui qui peut douter de presque tout, et qui peut se sentir si « étrange » et décalé (mais tout le monde l’est… Sauf que tout le monde n’a pas forcément ce ressenti), il peut avoir encore justement plus de mal à s’excuser ou se pardonner tout autant que de pardonner aux autres et peut chercher à justifier d’autant plus ses sens, émotions, pensées et actes, et ses absences de sens, d’émotions, ses silences et inactions, il peut encore plus ignorer ce qui va à l’encontre de ses points de vue, et surtout, se mentir à lui-même, s’il refuse tant, justement, consciemment, de mentir…

    Et il peut s’isoler encore plus des autres, et surtout de ses proches… Pour ensuite souffrir de ses absences ou de ses contacts détériorés avec eux, qu’il ne peut pas toujours supporter… Pas plus qu’il ne peut parfois se supporter lui-même… Alors qu’il lui faudrait plus s’aimer et s’estimer pour ressentir la même chose envers les autres… Un amour et une estime de soi qui s’apprennent, et que paradoxalement parfois seuls ces autres – qu’il fuit et/ou qu’il peut faire fuir en n’arrivant pas à communiquer suffisamment correctement avec eux – pourraient lui apprendre à ressentir plus et/ou de façon plus stable… Arriver à se canaliser, à ne plus trop penser, à simplifier ce qu’il ne fait que complexifier, en refusant de créer trop de schémas, des schémas labyrhintiques dans lesquels il pourrait vouloir enfermer les autres, alors que paradoxalement, il refuse toutes les cases dans lesquelles on pourrait le mettre et toutes les étiquettes qu’on voudrait le voir porter… S’il ne les choisit pas lui-même… Pour peu qu’il arrive à se construire une identité.

    Mais on peut apprendre tellement de choses, on apprend même à mieux penser en apprenant à mieux gérer ses émotions, dont ses frustrations… Et à canaliser ce mental qui peut parfois nous étouffer. S’organiser, trier, jeter, se discipliner, s’apaiser, enfin… Et s’aimer, s’estimer, réviser ses façons de penser, d’interpréter, essayer de moins penser à la place des autres, aller vers les autres et s’en écarter… Cela s’apprend. Et c’est seulement ainsi qu’on peut parvenir à mieux s’entourer et aussi à s’isoler des autres quand on en ressent le besoin, et à trouver la bonne distance à avoir avec chacun. Du moins, dans la mesure des possibles… Car nous n’avons pas tous les pouvoirs.

    Je voudrais juste terminer sur l’intuition. Avoir trop d’informations peut créer de la confusion mentale, et apparemment le subconscient gèrerait mieux le fait de traiter une quantité importante d’informations que notre conscient… Alors même si notre inconscient et intuition possèdent bien des biais cognitifs (dont émotionnels), culturels, dimensionnels, liés à notre histoire, dont nos traumatismes… Et bien parfois c’est plus intéressant de faire appel à son intuition qu’à sa raison, qui elle aussi est truffée de biais, puisqu’il faut bien faire des choix de hiérarchisation entre les informations ou encore écarter des informations inutiles, et que de toute façon on ne détient parfois qu’une seule partie des informations dont on aurait besoin pour faire un choix (plus) éclairé.

    Bon, ben je voulais surtout me lâcher… C’est fait. Une fois de plus.

    Le HPI est une grande force, je le sais bien, notamment au niveau des capacités d’apprentissage, de la créativité et/ou encore le fait de trouver des solutions pour “s’en sortir”, mais il faut aussi en connaître les faiblesses… Surtout si on veut pouvoir y faire face.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 décembre 2022 à 21 h 03 min

    Bon, je repars dans le sujet… Et je reviens une fois de plus à la base, c’est à dire à la (neuro)biologie.

    Etre haut potentiel, cela se voit à l’IRM.

    Le cerveau est fait de 10 % de matière grise (les neurones, les cellules permettant de transmettre de l’information à d’autres cellules) et de 90 % de matière blanche (les axones et dendrites, les “prolongements” des neurones).

    Chez le haut potentiel, au niveau de la matière grise (les petites cellules grises si chères à Hercule Poirot, mon détective préféré…), il y a une densité de neurones deux fois supérieure à la moyenne dans les lobes frontaux et pariétaux, relatifs au raisonnement et à la sensorialité.

    D’où une plus grande capacité à capter l’information + une réactivité plus importante au stimuli sensoriel.

    L’organisation des neurones se fait de façon différente, ce qui permet de recevoir les informations externes et internes de façon plus rapide et plus efficace.

    La structure et l’organisation des axones se fait aussi de façon différente, ce qui permet aussi un traitement de l’information plus rapide.

    La vitesse moyenne de transmission des informations se situe autour de 2 mètres par seconde et augmenterait de 0,05 mètres par seconde par point de QI supplémentaire, pour atteindre 3,5 m/s en moyenne chez les HPI. Mais bon, ce ne sont que des statistiques, et on ne peut se fier au QI global…

    Quoiqu’il en soit, nous sommes donc TOUS HPE, : des Hauts Potentiels ELECTRIQUES ! 🤣

    Résultat de tout cela (et autres “détails qui n’en sont pas) : le HPI a des capacités cognitives supérieures à la
    moyenne dans différents domaines : mémoires de travail à court et à long
    terme, compréhension verbale, capacités visuo-spatiales, capacité d’attention,
    résolution de problèmes pas que logico-mathématiques, créativité, temps de réponse… Mais on peut retrouver des degrés différents pour des fonctions différentes selon les HPI, selon notamment ce qu’ils développent le plus, d’ailleurs parfois pour compenser certaines “faiblesses”…

    Sinon, dois-je m’inquiéter quand tant de personnes pensent qu’avec une différence de QI GLOBAL on peut ne pas se comprendre, sachant qu’on peut même avoir un QI inférieur à 130 et avoir des pics de douance en compréhension verbale ? Et ne pas comprendre quelqu’un qui aurait un QI bien inférieur ? What ? Euh, on est sensé comprendre le plus complexe, mais aussi le plus simple… Comment pourrait-on d’ailleurs comprendre quelque chose de complexe si on n’est pas capable de comprendre quelque chose de simple ? Le simple serait complexe ? NON. Cela nous parait juste tellement évident qu’on ne pense pas à l’exprimer, alors que SI, il le faut, car rien n’est si simple, ou plutôt implicite. Comme le concept de l’amitié… Il faut d’abord se mettre d’accord avec l’autre sur le concept de la relation, sur ce qu’on attend mutuellement l’un de l’autre, si on attend quelque chose, non ? Pas besoin d’avoir fait de philosophie pour ça… Et puis dans une relation, il faut COMMUNIQUER ! Purée, je vais avoir du mal à m’en remettre ! C’est trop nul, je suis dégoûtée ! 😭 Bref… 😔

    Dois-je aussi m’inquiéter quand des personnes pensent que HQI = HPI, alors que le HQI se base sur une médiane et qu’ “on” a décidé que les QI supérieurs à 130 en France désignait les HPI ? Avec quelques aménagements… En ne prenant pas en compte ou en ne se rendant pas compte de l’état de santé dans lesquels les gens passent ces tests, et sans prendre en compte parfois des troubles neurologiques qui peuvent faire baisser le niveau de QI global… Avec des psy, qui parfois ne savent même pas vraiment comment sont conçus ces tests, ce que les résultats peuvent impliquer et qui en savent moins que les gens auxquels ils font passer ces tests ? Je suis sûre qu’il y a des HPI qui ont parfois une étiquette de TDAH alors qu’ils sont en burn out ou dépression ! Sans compter qu’on ne peut pas diagnostiquer si facilement un asperger ou autre, surtout quand cela fait des années qu’on trouve encore et encore des stratégies pour s’adapter socialement…😶 En tout cas, le HPI n’est pas – seulement – une réalité mathématique mais avant tout (neuro)biologique… Et on peut être THQI au wais et rater Mensa… Et on peut être schizophrène ET HPI , et même THQI ! Il y a des tas de personnes qui en ont témoigné, d’ailleurs, il n’y a pas que certains psy qui le disent ! Et les psy peuvent vraiment dire n’importe quoi… Qu’ils soient ou pas HPI !

    Sinon, je suis d’accord qu’il y a une certaine corrélation entre HQI et HPI, mais c’est loin d’être systématique, et il faut s’attacher plus aux pics de douance, en principe, car c’est sûr que si on fait des études de mathématiques et qu’on fait régulièrement du calcul mental, on va augmenter ses chances de mieux réussir ses tests de logico-mathématique… Ce qui est encore plus flagrant pour les tests de Mensa.

    Et vu son fonctionnement cérébral, le HPI ne risque-t’il pas de fonctionner parfois encore plus en mode intuitif que rationnel, puisque l’inconscient permet de traiter un nombre plus important d’informations ? Mode intuitif qu’on utilise lorsqu’on passe de A à Z en mathématiques et aussi lorsqu’on se fait une projection de l’autre, allant croire parfois qu’on a ENFIN trouvé la personne qu’il nous faut dans notre vie, alors que… NON ? Car inconsciemment on a peut-être tout simplement reconnu un autre HPI qui a un fonctionnement qui ressemble de près au nôtre ? Et on peut penser que quelqu’un est idiot juste parce qu’on ne comprend pas son fonctionnement… Et d’ailleurs certaines personnes non HPI prennent bien parfois des THQI pour des imbéciles, non ?

    Quoiqu’il en soi, je ne sais que trop bien que je peux me tromper dans mes analyses et faire des conclusions et des projections de merde, notamment sur les gens, parfois juste peut-être parce que j’ai moi aussi de me sentir moins seule… Mais n’empêche que… Que… Que… 🤩

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