Répondre à: Relations humaines

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juillet 2019 à 2 h 08 min

    Ensuite, lorsque je parle de moi, c’est de façon humble et modeste.

    Je t’assure que non etienne31. Tu te mets très souvent en avant. Tu relates régulièrement des situations où tu tiens le bon rôle comme si tu étais une référence absolue. Je suis surpris que tu ne t’en rendes pas compte…

    Mais bon, pourquoi pas ? Tu es peut-être de bonne foi.

    Je ne vais pas dire que je suis un “neuneu” quand même.

    Non, mais tu n’es pas obligé de vanter ton intelligence extraordinaire ou tes qualités d’humaniste patenté comme tu le fais si souvent. Ce ne sont que des affirmations gratuites la plupart du temps qui n’engagent que ceux qui y croient. Ta finesse d’esprit ou tes connaissances n’ont pas besoin d’autopromotion. Si tu es ce que tu prétends, cela se constatera à travers la pertinence de tes propos.

    Et je sais et reconnais qu’il doit exister des humains meilleurs que moi dans bien des domaines. Mais bon, il y a souvent un déséquilibre quelque part.

    Ca veut dire quoi ? Que ceux qui te dépassent ne le sont nécessairement que dans des domaines restreints et que tu compenses dans d’autres ?

    Si c’est le cas, cela démontre deux choses :

    – 1) Que tu es obnubilé par tes compétences.
    – 2) Que tu ne supportes pas l’idée que quelqu’un puisse te surpasser en tous points.

    J’en conclue que tu es dans un rapport de compétition. Reste à savoir quelle est la raison de cette obsession.

    Et toi, alors, jabberwocky, tu ne nous as toujours pas dit quels plaisir tu ressentais dans tes recherches d’anomalies ou contradictions éventuelles, voir inconcistences, dans les propos de tout un chacun.

    C’est une façon d’éprouver mes raisonnements et de développer des idées (même de mauvaises), dirons-nous. Ce qui m’importe, c’est le débat en lui-même avec les vérités qui s’y construisent et les erreurs qui s’y effondrent.

    Je me dis, dans le cas présent, que les neuro-atypiques doivent batailler toute leur existence contre la norme et la pression sociale qui en découle. Le fait que des personnes qui n’ont pas passé les tests assènent leur vérité de probables normaux-pensant (mais avec un cœur gros comme ça, remplit d’émotions et d’amuuuuur) sans aucune réserve, ni pudeur, à grand coup de métaphores niaiseuses et de “moi je” me gonfle.

    Je suis dur ? Méchant ? Pas sympa ? Brutal ?

    Ok, ça me va.

    Es tu heureux de ta vie, de qui tu es, de ce que tu es ? As tu besoin, de temps en temps, d’une forme de reconnaissance d’autrui ? Qu’on te caresse un peu dans le sens du poil ? Qu’on te félicite pour tes belles réflexions et raisonnements bien posés ?

    Si j’étais préoccupé par mon image, je ne me retrouverais pas dans une position comme celle-ci avec l’amicale des bisounours sur le dos.

    Par exemple, tout cela, j’en ai rien à faire. Et toi ?

    Pareil, je m’en fiche. Je préfère un bon contradicteur qu’un mauvais flagorneur.