[cinematographe]

L’auteure de l’article précise, en préambule, que « le QI élevé ne fait pas le génie ». Une idée qu’elle illustre par une citation de Nacy Andreasen, neuroscientifique et psychiatre de l’université de l’Iowa, aux Etats-Unis. « Le génie est une capacité à produire quelque chose de hautement original », estime ainsi la lauréate de la National Medal of Science. Autrement dit : si un génie peut effectivement afficher un quotient intellectuel très élevé, c’est surtout sa créativité qui le distingue. Par ailleurs, une personne HPI peut très bien ne rien accomplir de « génial ».

C’est extrait d’un article de mars 2020 de Sciences et Avenir, au sujet d’études américaines portant sur l’imagerie médicale IRM sur des profils reconnus de « surdoués ».

Manifestement l’IRM ne permet pas de distinguer le « surdoué » du restant de la population, rien ne le distingue opérationnellement des profils plus « typiques », le test psychométrique WAIS serait donc une chimère non validée par la médecine ou la neuroscience.

En revanche les structures neurologiques singulières mises en évidence par l’IRM attesteraient d’une plus haute créativité, vis à vis d’une certaine norme ou d’un standard non créatif plus répandu dans la population générale ?

L’activité biochimique visualisée de consommation du glucose ou de circulation du flux sanguin serait en étroit rapport avec la densité de connexions interemispheriques (entre la gauche et la droite l’avant et l’arriere de l’encéphale) observée…

Plus le réseau est dense plus les capacités d’originalité et d’inventivité singulières sont élevées !

C’est amusant parce que rien de tout cela n’est pris en considération par la passation du test psychométrique WAIS V …