[Membre Inconnu]

@faiseuse-de-foret : c’est plus un ressenti, car je n’ai jamais vraiment pensé à être HP parce que mon père est THPI, et pour moi, c’était ça, un haut potentiel :

Quelqu’un qui a une mémoire tellement plus importante que la mienne, dont la curiosité et la soif d’apprendre ne semblent avoir aucune limite et qui est capable d’inventer même des façons de penser et des nouveaux concepts et inventions que personne avant lui n’avait jamais envisagé. Une capacité d’abstraction encore plus importante.

Et parfois mon cerveau a besoin de se concentrer plus pour réussir à comprendre tout ce que peuvent lire ou dire les THPI (j’en ai plusieurs dans mon entourage), notamment pour absorber ce flot de paroles avec une pensée encore plus complexe que la mienne avec des tas de détails imbriqués les uns dans les autres. Cela me fait penser à un de mes collègues, que les autres ont tendance à fuir, parce qu’ils n’arrivent pas à le “suivre”. Ils “décrochent” assez vite. Pourtant, c’est passionnant, tout ce qu’il dit. Mais peut-être que les autres n’ont pas envie d’apprendre, non plus.

En fait, c’est un peu comme quand j’ai lu Tinoco “les surdoués et les autres”, je sentais bien qu’il fallait que je me concentre pour bien tout capter ce qu’il écrivait, cela m’a demandé des efforts. A mon avis, un THPI doit le trouver facile à lire, tout autant que ses autres co-auteurs (en fait, chacun a écrit un “morceau” du livre, et Tinoco a écrit la première partie, qui était fascinante, mais pour laquelle j’ai dû me concentrer pour comprendre ce qu’il racontait. Ce qui n’a pas été le cas de mon cousin. Lui a trouvé ça facile à lire. Mais moi, j’ai trouvé la première partie de ce livre plus difficile (celle écrite par Tinoco), même si c’était grisant de le lire. Et pourtant, je le trouve facile à écouter, mais à le lire, non.

Mais encore une fois, ce n’est que mon ressenti et mon vécu personnel.