Répondre à: Adulte surdoué et dépression

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 mai 2021 à 23 h 19 min

    @matty moi aussi j’ai du mal avec le terme de maladie dans les troubles mentaux.

    N’empêche que si tu prends la définition de base : “La <b style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>maladie est une altération des fonctions d’un organisme vivant. On parle aussi bien de <i style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>la maladie, se référant à l’ensemble des altérations de santé, que d’<i style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>une maladie, qui désigne alors une entité particulière caractérisée par des causes, des symptômes, une évolution et des possibilités thérapeutiques propres. La santé et la maladie sont liées aux processus biologiques et aux interactions avec le milieu social et environnemental. Généralement, la maladie se définit comme une entité opposée à la santé, dont l’effet négatif est dû à une altération ou à une désharmonisation d’un système à un niveau quelconque (moléculaire, corporel, mental, émotionnel…). wikipédia” , alors la dépression est bien une maladie. Et un effondrement existentiel aussi, donc. On peut résumer en disant qu’il maladie quand quelque chose fonctionne mal. Donc ça marche pour dépression.

    Ce n’est pas la douance qui est pathologique, ça, on le sait tous. Mais elle peut jouer un rôle dans les troubles, en bien ou en mal.

    Et je suis d’accord avec toi, le DSM, c’est tout pourri.

    <font face=”inherit”>Sinon, une approche de la dépression dit qu’elle </font>apparaît<font face=”inherit”> quand on culpabilise de déprimer. Être profondément triste, déprimé, c’est logique par rapport à certaines situation. Mais quand on commence à culpabiliser parce que, petit, on t’as appris sans cesse qu’ “il ne faut pas être triste pour si peu”, qu’ “il ne faut pas te mettre dans un état pareil”, etc, on ne fait plus confiance à nos propres émotions et on se dit qu’on est pas “normal”. Alors on culpabilise et la boucle infernale est en marche.</font>

    Donc la remarque de @PEPS, surtout ne pas plus culpabiliser, accepter d’être triste parce que c’est la vie, est plus que pertinente. Moi mes déprimes, je les vis à fond, j’accepte, ça arrive, c’est comme ça. Et en général, ça passe assez vite et je ne tombe jamais en dépression.

    Certains conseillent de se donner des petits buts de rien du tout et d’essayer d’y arriver, ça redonne un peu de dopamine, ça fait du bien. Et de relever la barre petit à petit.

    Je conseille le livre de Servan-Schreber : Guérir de la dépression et de l’anxiété sans médicament ni psychanalyse. Rien que le lire m’a fait du bien.