Zébré & Végé
Tu es un surdoué / zèbre / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel (HPI)... Voir la suite
Comment acceuillir les "sceptiques" et les "radicaux" au végétarisme?
-
Comment acceuillir les "sceptiques" et les "radicaux" au végétarisme?
Bonjour à tous!
Je viens vous partager un texte que j’ai écrit il y a 1 ou 2 ans pour accompagner une vidéo de sensibilisation la cause animale. Ce texte s’adressait surtout a ceux qui ne se sont pas (ou pas encore?) questionné sur leur alimentation à ce niveau là.
C’est l’occasion de vous proposer mon positionnement, ma réflexion lorsqu’il s’agit de s’adresser à tous…Notamment aux septiques, mais aussi aux “radicaux”.
Venez partager votre démarche et votre expérience aussi !“Manger ou non de l’animal ?
C’est une question, j’entends, assez complexe, par bien des égards (que je n’aborderai pas de manière exhaustive ici !). Mais déjà (peut-être surtout) parce que philosophiquement, elle n’est pas aussi simple, et dépend de la sensibilité de chacun : Il est clair qu’on se révolte, se avant tout face aux choses qui nous touche ; Et sur ce sujet en l’occurrence, si vous pouvez par exemple tuer de sang froid un animal ou regarder des vidéos d’abattoirs sans éprouver aucun mal-être, et bien… C’est ok. Bien sûr je ne ressens pas les choses comme vous, mais vous êtes cohérent avec votre ressenti, et j’estime alors qu’il n’y a bien moins de débat à avoir avec vous, même si je devais en être désolée.Si toutefois vous n’êtes pas sûr d’être complétement insensible à la chose, voilà ce qui arrive : lorsqu’on se pose la question de notre rapport alimentation carnivore, c’est devoir accepter une confrontation directe avec un ensemble d’habitudes et de plaisirs gustatifs…confrontation qui peut être désagréable surtout si elle vous est imposé par d’autres que vous-même ! Or, le cheminement de la pensée doit être volontaire et délibéré pour être consistant, au risque sinon de faire des choix qui ne tiendront pas la durée, parce que mal-intégrés, superficiellement éprouvés, etc.
Je suis végétarienne depuis des année par conviction à la fois émotionnelle et rationnelle.
Pour autant, je suis consciente que ce choix m’appartient et que chacun à ses “résistances”. Il me semble qu’à partir du moment ou l’on comprend que l’Autre à grandi avec un schéma interne différent (pas la même culture, éducation, biologie, difficultés, etc), il est plus simple de reconnaître que dans l’absolu, rien n’est une évidence.
Ce n’est donc pas une légitimité de demander à quelqu’un de comprendre, intégrer et valider notre propre entendement, juste parce qu’on lui a “révélé” un pan de la réalité (c’est valable de manière générale, pas que sur le végétarisme).Par contre, à côté de la question pure du végétarisme demeure une question plus simple, celle de la souffrance et de la maltraitance d’autres êtres.
Certains peuvent très bien considérer que manger un animal ne les dérange pas, mais être dérangé par le traitement qu’on leur soumet.
J’ai tendance à croire, à raison ou à tord? Que l’empathie est naturelle et par conséquent partagé par la majorité. Je défend surtout l’idée qu’elle ne doit pas être dénigrée.
Voilà mon propos : Si vous regardez cette vidéo et qu’elle vous incommode, voire vous choque, vous fait du mal, alors elle dit quelque chose de votre sensibilité, que vous écoutez déjà peut-être, mais peut-être pas.
Elle donne une réalité toute tangible à la viande dénaturée qui gît dans vos assiettes.
Je pense qu’il est normal (au sens de commun, peu surprenant) de ne rien ressentir devant un steak grillé aux herbes de Provence, à part l’envie de l’engloutir..puisque “c’est bon”, et surtout parce que cela fait partie de vos vies.
Il est moins évident en revanche de réaliser et de se confronter à la réalité de l’animal qui a existé un jour. Et qui a peut-être été traité de manière très sale, même selon vous.Cela ne va pas de soi, et je ne suis personne pour juger ça. Je n’affirme à personne qu’il DOIT devenir végétarien, puisque c”est renoncer à une part de sa vie et que c”est un chemin psychologique qui doit être désiré (comme je le disait plus haut).
Mais je ne peux que conseiller à tous de se confronter à ce qu’ils mangent, pour être en adéquation avec leur sensibilité propre et leur valeurs : Si le traitement dans les abattoirs vous débecte, alors peut-être que vous pouvez réfléchir, petit à petit, aux choix de vos consommations, leur provenance, etc… Sans tout stopper forcément, peu importe. Réfléchir pour vous, en fonction de vous. Et a votre rythme…
Eh oui à votre rythme, car n’en déplaise à Monsieur Hollande, il est illusoire d’attendre de chacun que -le changement c’est maintenant-, non. “Le changement, c’est lentement” !
C’est une tendance très moderne, de vouloir décrédibiliser tout changement, le rejeter, voir le fuir, tant qu’il n’a pas prouver son total aboutissement.
ÇA me parait dingue, car évidemment que tout changement positif est à valoriser…
On ne devient pas le meilleur de nous-même en un jour. Soyons indulgents et réalistes, face au processus du changement……Par contre, je trouve terriblement dommage (même si en partie compréhensif) de rejeter en bloc une idée (comme le végétarisme par exemple), parce qu’elle peut sonner culpabilisante, et loin de notre quotidien.
Je trouve ça dommage parce qu’avant tout elle peut devenir, si vous le voulez, complètement libérée des jugements des autres ou de vous-même, et parler de vous sincèrement, loin des leçons de morales à deux balles.”
Contenus connexes :
Connectez-vous pour répondre.