Quel métier pour un surdoué ?

  • bartorn

    Membre
    22 septembre 2020 à 0 h 24 min

    Je suis actuellement technicien en métallurgie, dans une petite entreprise du 47 qui fait la conception, installation et maintenance de méthaniseur.

    Après 20 ans de recherche professionnelle, je suis enfin tombé sur la perle dont mon corps et mon esprit avaient besoin.

    En effet, cette entreprise a été montée par un ingé, soucieux de démocratiser la technologie de méthanisation. Il s’est lancé seul sur un prototype pendant qques années puis les commandes ont commencé à tomber. Il a embauché une secrétaire, puis un technicien, 2 ingés de plus et un autre technicien. Moi, je remplace le premier technicien.

    Ce job est magique car les compétences et savoirs faire sont très nombreux :

    mécanique (utilisation de pompe, moteurs, vis sans fin -gros gabarits…-)

    métallurgie (assemblage, soudure, découpe de pièces de métal)

    travail sur plastique (soudure, découpe)-notre technologie s’appuyant sur l’utilisation de poches souples type citerne à incendie-

    réseaux divers (tuyauterie plastique pour amener et évacuer la matière)

    réseau d’eau et chaleur(eau pour les pompes, plancher chauffant, chaufferie)

    électricité (assemblage des armoires électriques, câblage des différents appareils)

    automatisme (l’installation est entièrement automatisée, intervention humaine pour “nourrir” la bête)

    travail en atelier et sur chantier, utilisation d’engins de levage (transport et mise en place de pièces pesant entre 0,25 et 1,5T

    voilà, ça c’est ma partie. N’étant pas du métier, je dois tout apprendre, j’avais quelques notions en soudure, juste.

    Mon boss a toutes les pièces dans sa tête, gère quasi tout, en matière de tronche, y a ce qu’il faut… Du coup, en intervention maintenance ou chantier, il aime bien bosser avec moi, il peut se reposer un peu moi, ayant toujours une bonne idée pour tout arranger rapidement et un optimisme à tout épreuve (j’ai très confiance en mes idées…).

    Au plaisir de vous lire aussi!

  • screugnieugnieu

    Membre
    2 octobre 2020 à 9 h 33 min

    @bartorn Wahou ! C’est chouette d’avoir trouvé un boulot aussi épanouissant.

    Du coup je serai intéressée par ton cheminement. As-tu trouvé tout seul quel domaine t’interressait ? Es-tu tombé là “pas hasard” ? Ou est ce que tu as fait des tests ou des choses comme ça pour saboir ce qui te plairait ?

  • bartorn

    Membre
    3 octobre 2020 à 16 h 55 min

    @Screugnieugnieu salut!

    Mais oui, avec grand plaisir, je te dis. C’est les deux, me suis laissé guidé par mon instinct et ce qui m’était proposé.

    Je développe. Va falloir remonter un peu dans le temps (au moins lycée) alors bon courage.

    Lycée 1ère S, sans avoir jamais trop travaillé. Dès la première semaine, j’ai senti que c’était foutu après la première interro où je me suis trouvé complètement largué. Bon, du coup, je me suis mis à la sieste, aux bières et aux pets, et autant dire que ça a bien marché pour moi!

    Fin de 1ère, 0,5 de moyenne générale (un devoir en équipe est venu gâcher mon 0 parfait…), mon padre me dit :” bon, c’est nul. tu te mets à bûcher ou tu pars en filière pro.”

    J’ai choisi la filière pro (bonne nique au système -un troncheux qui part en CAP, le conseiller d’orientation il pleurait presque 😆 Me voilà parti en CAP charpente à 17 ans avec des gars qui en avaient 10 de plus (AFPA) mais je me sentais enfin à ma place et là, déchéance et charpente pendant 2 ou 3 ans.

    Donc ce premier boulot m’a ouvert les portes de la construction ( ah non!!!! c’est les legos en premier –

    grosse parenthèse – Limite, je me dis que tout mon parcours se limite à ça : les legos. C’était mon premier crash cérébral (à 2 ou 3 ans). J’y ai passé des heures et des heures et des heures, quand même, oui. Ça m’a dopé mon système de construction interne, m’est avis… Bon je créerai peut-être un sujet là-dessus – bon allez, fin de la parenthèse.

    Les portes de la construction ouvertes, donc, pleins de possibilités l’étaient aussi. Mais la charpente ça m’a gavé. Aucune place à la fibre “artiste”, tout calculer, les gars globalement étaient obtus, bourrus. C’était naze. En parallèle, y a la vie sentimentale… Je me calais avec la mère de mes fils. C’est important mais pas pour ce sujet.

    Je voulais continuer à découvrir le bois alors perfectionnement menuiserie et agencement d’intérieur (meubles cuisine, salle de bain, table…). Après ça le père d’un pote m’a proposé de fabriquer un décor pour sa compagnie, me suis lancé et il se trouve qu’il bossait à FR2 et m’a proposé d’y rentrer. Et j’ai dit : “BANCO!” 2 ou 3 ans d’intermittence du monde professionnel (mais on dit du spectacle, je crois 😁)

    Rhâ, je mets ma tirade préférée :

    “Je sais que vous être un paisible ouvrier sur l ‘éternel chantier divin
    et m’entendre parler de destruction vous déplaît, mais qu’y puis-je ; je ne
    suis pas, quant à moi, un apprenti maçon de Dieu. Au surplus, si les
    apprentis maçons de Dieu construisent ici bas des édifices en mur
    véritable, il n ‘y a peu de chance que nos destructions puissent leur
    porter préjudice. Or, il me semble qu’à la place de mur je ne vois
    partout que des décors. Et la destruction des décors est une chose tout à
    fait juste .” YAHAHAHAHAH! 😼

    Bon, ben j’ai changé de taf, hein. J’y étais bien, sans mentir, mais ma moitié voulait pas s’installer à Paris. Et la vie prend un autre tournant…

    Re bienvenu dans le 47… Manutention, préparation de commandes, boulot à deux balles, juste pour pouvoir bouffer, me suis dit que je m’y ferai peut-être au lieu de chercher un truc qui me plaisait. Et beh non. Trop la misère aussi…

    Petite phase de recherche et me suis dit (j’avais 24 ans environ) qu’il était temps de construire une maison, pour ma gueule, pour ma retraite. Aucun CDI en vue, je me suis dit qu’un petit BEP pour apprendre à dessiner des maisons ça pouvait que faire du bien. Bon choix, je me suis éclaté. Perspectives, coupes, vues en plan de maison, avec mes bases de charpente ça c’est fait tout seul.

    Après ça, essai chez un maçon comme aide métreur mais échec, le travail de bureau, c’est pas pour moi, surtout après la formation. Il m’a proposé de faire manoeuvre maçon, et je me suis lancé. 4 ans de maçonnerie, 3 boîtes différentes dont la dernière -Wouhou- en CDI (aucun mérite, c’était la boîte de mon père…🙄). Une fois le prêt acquis, chômage.

    Et j’ai pu enfin construire ma maison avec mes ptits bras. Entièrement et pas tout à fait complètement si vous voyez ce que je veux dire…

    Bon, ça va être trop long, j’abrège. Maison faite, chercher boulot (marre alimentaire, marre charpente, marre maçonnerie), je voulais attaquer la conduite de pelle (j’avais pratiqué pas mal d’engin) mais une opportunité comme vendeur magasinier c’est présenté. Ben alors? Je me suis vendu héhé 👹. Non, j’ai surtout appris sur le fer en tout genre, la vente que j’ai surkiffé et essayé de développer un petit service de construction sur place (portail principalement) et ai appris à souder, couper…

    Un peu fatigué de la construc de la maison et du boulot (ce dernier 41h/hebdo) plus le premier enfant, demandé un temps partiel, refusé et démission. Ça m’a saoulé, suis rentré 3 ans dans une fabrique de confiture… Pas de rapport… Je re testais le boulot alimentaire mais même constat : ah ben non! Ça gave tjrs autant…

    Alors quoi? Alimentaire pour alimentaire, autant se lancer dans le maraîchage… BP exploitant agricole, et en parallèle, achat deuxième maison à retaper (support du projet agricole) avec bcp de terre -pour un noob-. Et 3 ans d’ouvrier agricole à la suite, avec toujours le retapage (3ans et demi de travaux). J’ai fini en sale état : fourbu, exténué, séparé mais tant que je vis je reste debout. Finalement on a réussi à s’installer dans cette baraque merveilleuse et fallait que je trouve un taf (ENCORE!!!!).

    Et j’ai trouvé cette boîte à 10 min de la maison (j’habite en pleine pampa…) et quand j’ai raconté vite fait tout ça à mon boss pour l’entretien, ben il a dit… vous avez deviné, non? BANCO! Et moi, pareil!

    Mais je promets que j’en ai bien bavé de cette *utain d’insertion dans le monde du travail. Stimulations pourries, un ennui mortel. Merci la vie de m’avoir soulagé un peu (y a toujours la baraque à finir qd même!!!)

    Voilà un parcours chaotique avec un semblant de ligne directrice autour de la construc.

    Vraiment, les legos ont marqués ma vie!

    Bonne continuation à vous!

  • jujuj

    Membre
    25 janvier 2021 à 19 h 03 min

    Bonjour,

    Après être passé par un master de création littéraire je suis prof cette année (stagiaire). Je n’ai jamais trouvé un “job” comme l’écriture qui me permette autant de joie ; je viens de découvrir que je suis haut potentiel.

    Je suis jeune.

    Etre prof me pose un certain nombre de difficultés, notamment d’adaptation à l’inspe (école des profs), à la norme.

    J’essaie de me connaître.

    Je ne sais pas si je dois rejoindre la norme ou laisser libre cours à mon côté haut potentiel.

    Il m’arrive d’être dépossédé de mes mots et de mes qualités et compétences à force de me poser la question.

    Je rêve parfois de tout casser et de tout quitter.

    Je pense que c’est un bon boulot pour moi.

  • ramses59

    Membre
    5 février 2021 à 21 h 48 min

    depuis 4 ans je m’épanoui dans un nouveau travail vraiment unique, j’occupe beaucoup de fonction en même temps, je n’ai aucune pression je ne rencontre que des personnes sympa, et j’ai la possibilité de sélectionner mon futur collègue.
    je me rend compte qu’il est impossible de trouver qqun de fiable rapidement et qui accepte ce genre de travail qui pour moi est un job de rêve.
    Est ce que je pourrais proposer ici le poste a pourvoir ? c’est pour travailler dans le nord près d’Armentières pour les intéressés. Et je suis certain que 2 zèbres qui bossent ensemble peuvent faire un carton !!

  • olbius

    Organisateur
    6 février 2021 à 0 h 25 min

    @ramses59 oui ! Mais dans le groupe “Rencontre Professionnelle” qui est entre autre fait pour ça, je te suggère d’y lancer une nouvelle Discussion ☺️

    Tu peux si tu le préfères lancer une Discussion plutôt dans le groupe dédié au département 59, comme tu préfères 😉

  • akira974

    Membre
    10 février 2021 à 8 h 15 min

    Moi j’ai eu un parcours un peu différent aussi. Au départ j’ai fait un BAC S option maths mais j’étais insomniaque sévère à l’époque et parfois en cours de maths le prof parlait chinois. Je faisais des nuits blanches alors après 5 heurs à contempler le plafond et des zones de micro sommeil où quand on en sort on sait même plus si on a vraiment dormi ou pas, quand on avoir maths spé pendant quatre heure le lendemain c’est compliqué. En plus on m’avait mis sous somnifères (ceux qu’on donne en asile) parce que j’étais résistant aux molécules, aucun effet sur moi si ce n’est un nuage brumeux que je me trainais toute la journée suivante. Bref médecine c’était loupé parce que je me sentais pas avec mon hypersensibilité perdre des patients, avocats je n’avais pas envie de défendre des affreux, ingénieur c’était pas mon truc, je me suis tourné vers la gestion d’entreprise. Mon grand frère qui me coachait faisait ça donc ça m’a paru logique. Un parcours universitaire sans effort jusqu’à un master de management d’entreprise. A un moment j’ai envisagé de faire un doctorat pour faire prof de fac, mais il y avait des guerres politiques internes et ça m’a soulé. Au sortir de là, j’avais fait deux ans de recherche en marketing, j’ai ouvert une boîte de consultant en gestion d’entreprise. Je me suis plantée parce que je refusais de faire du réseautage chez certains groupes influant. Entre temps je m’étais mariée et mon époux ne trouvait pas de boulot là où on était. On a donc décidé de déménager à Lyon. Arrivé là bas je me suis dit que je se serait bien de faire des petits remplacements dans différents secteur d’activité. Je prenais des postes administratifs simples. Sauf qu’à cause de mon diplôme on me donnait souvent des tâches qui ne relevait pas de mon poste. Je vous fais grâce des patrons à la con qui avaient du être bercé trop près du mur et des collègues avec qui s’étaient la roulette russe. Comme je suis une femme mes collègues masculins ont tendance à m’apprécier et mes collègues femmes à me détester. Sauf si je marche sur les plates bandes d’un collègue masculin qui a les dents qui raye le plancher là j’ai droit à un festival de crasses allant du simple au double (genre essayer à tout pris de me faire virer). Ensuite je suis monté sur des postes de management, j’en avais marre d’attendre que mon époux fasse décoller sa carrière. Et j’ai fini DG d’une association d’aide à la personne qui faisait 3 millions de CA. Mais qui est hélas est partie en liquidation (on m’avait engagé pour redresser la barre mais je suis arrivée trop tard). Suite à ça j’ai monter une nouvelle boîte une scop (actifs détenus par les salariés) en vu de racheter une partie des agences de l’association mis en liquidation. Ce fut une belle aventure de deux ans mais nous nous sommes heurté à la métropole de Lyon qui nous a refusé un agrément sans lequel on ne pouvait travailler. Depuis je suis revenue à la Réunion parce que ma mère était en palliatif. Je n’ai pas encore repris un travail parce que je ne sais pas trop ce que je veux faire. Durant mon parcours j’ai trouvé que mon HP me facilitait les choses pour prendre de la hauteur ou pour appréhender de nouveaux éléments en vue d’une prise de décision rapide. Par contre les tâches répétitives et barbants qui hélas font partie du quotidien de tous ceux qui travaillent dans le tertiaire est difficile à vivre. Si le sujet que je traite m’intéresse je suis pleine d’énergie mais si c’est l’inverse je traîne des pieds. Du coup cela me rend inconstante et les patrons n’aiment pas ça. Bref je n’ai pas encore trouvé le truc qui me fasse vibrer mais je sais que j’ai un attrait pour les métiers en indépendance. Je ne suis pas réfractaires à l’autorité (on nous l’inflige souvent celle là!!!) je suis réfractaire aux cons.

  • ramses59

    Membre
    11 février 2021 à 18 h 31 min

    sacré post! 😉 j’ai tout lu quand même.

    j’ai une question bête, pourquoi tu n’as pas choisit de bosser a l’usine a emballer des objets dans des boites, a découper de la viande en chambre froide ou mettre des boulons sur des vis H24 ?
    tu vas me répondre, que ca ne t’intéresse pas, mais penses tu que ceux qui y sont cela les intéresse?

    tu ne vises que des métiers de prestige, là je te parle de job pourri, mais entre les 2 il y a plein d’emploi intéressants. il faut chercher différement qu’avec l’aide de pole emploi qui d’ailleur n’est pas une aide.

    Dis toi que dieu t’as offert une grande chance d’avoir pu faire ces études que peu de personne peuvent s’offrir, et une grande chance d’avoir pu choisir les postes que tu as évoqué.

    J’ai l’habitude de me faire cracher dessus a cause de mon franc parlé mais je m’en fou, je n’ai aucune mauvaise intention, les gens se font une mauvaise image car ils ne comprennent pas ce sur je dis souvent, et ils n’ont pas la moindre idée de la chance qu’ils ont et des vraies difficultés de la vie

  • mme

    Membre
    11 mars 2021 à 18 h 12 min

    Moi aussi, l’ennui est quelque chose que je connais très bien. Je suis dans un domaine créatif, heureusement : architecte d’intérieur. J’ai choisi ce métier car il regroupe un grand nombre de facettes différentes (technique, administrative, créative, relationnelle…) mais malgré cela je n’arrive pas à rester en place dans un post. Au bout d’un an je m’ennuie déjà vraiment, au bout d’un an et demi je pars en vrille ! J’arrive toujours avec une énergie et une envie débordante mais je m’éteins rapidement (parce que je ne supporte pas le fonctionnement hiérarchique, parce qu’on ne me laisse pas assez d’autonomie, que l’on ne m’offre pas la possibilité d’apprendre, de faire des tâches variées, parce que je remets déjà tout le fonctionnement en cause à peine arrivée : mentalement, je n’ai eu que des postes où la critique n’aurai absolument rien apporté, je m’abstiens donc…). Je finis donc toujours par abandonner : faire mon travail stricto sensus et prendre la fuite… Aujourd’hui, après un burn-out et une crise existentielle, je veux changer de carrière car je me suis rendu compte que je ne pourrais pas trouver ce qui m’est nécessaire dans celle-là. A cause du monde de l’entreprise et aussi parce que le choix que j’ai fait lorsque j’étais jeune ne correspond plus à mes valeurs (on ne va pas se mentir l’architecture d’intérieur est un domaine très “superficiel”). Je suis de plus en plus engagée (écologie, communication non violente, mode de vie alternatifs…) et j’aimerai faire quelque chose qui a du sens. J’ai aussi besoin d’un métier plus “intellectuel”, mes études étaient très conceptuelles ce qui m’a maintenu longtemps dans l’erreur mais la réalité est d’une banalité et d’une récurrence affligeante… En plus de ça, je déteste faire une seule et unique chose. Aujourd’hui je suis salariée à mi-temps dans une agence d’architecture, je crée m’a propre entreprise dans le domaine de l’architecture d’intérieure respectueuse des être et de l’environnement et j’écris un livre. J’envisage de reprendre un cycle universitaire complet en sciences humaines pour faire de la recherche et enseigner (j’adore les relations humaines !).

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 février 2022 à 15 h 52 min

    Après un long et douloureux périple dans l’aéronautique, j’ai entrepris de devenir pilote de drone (spécialisé dans les analyses et inspections techniques par drone). J’ai obtenu tout les certificats nécessaires, mais pour s’installer; il faut un budget….les emplois sont peu nombreux…enfin c’est galère. C’est pourtant exactement ce dont j’ai besoin. Je ne me vois vraiment plus bosser en groupe , en équipe ou autre (peut importe le domaine). Et le métier en lui même me correspond bien.

    Trouver un boulot compatible avec qui je suis est un vrai challenge. J’ai trop souffert et perdu de temps à m’adapter en long en large et en travers à une société devenue de plus en plus folle. Même si travailler absolument seul est impossible, rien n’interdit de maximiser la chose. Je ne me considère pas associable au sens strict du terme, mais incompatible avec l’individu lambda; les petits clans qui sont présents partout et leurs chefs de meutes, être adoubé ou non, etc….. Faire semblant en permanence n’est pas une vie, s’abaisser pour ne pas froisser non plus!

    Ma liberté d’esprit n’est pas une variable d’ajustement, et mon épanouissement non plus. La méritocratie étant décédée depuis belle lurette, et tout cela pris en compte; travailler / gagner sa vie est un vrai problème dans de telles conditions.

    Les relations sont devenues pour ainsi dire le seul moyen de décrocher quelque chose. Si tu connais personne……Il ne reste que l’option de l’auto entreprise qui ne m’est pas accessible (sans risque).

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